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FAUT IL PRIER OU RETROUSSER LES MANCHES?

 

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LE RÊVE DE KWAME NKRUMAH EN PASSE DE SE REALISER

Le Sénégal lance le débat sur le projet d’un gouvernement africain

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a lancé mercredi à Dakar « le débat participatif » sur la constitution d’un gouvernement continental en vue de la création des Etats- Unis d’Afrique, seul point à l’ordre du jour du sommet de l’Union africaine (UA), prévu en juillet à Accra, la capitale du Ghana. »Nous nous sommes rendus compte, après deux ou trois ans de discussions au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement que les populations africaines n’ont jamais été consultées sur le sujet de la réunification des Etats africains dans un grand ensemble », a-t-il affirmé. »Il est temps qu’un processus participatif permette aux différentes couches de prendre position sur le gouvernement de l’UA », a ajouté M. Gadio.S’exprimant devant des universitaires sénégalais conviés au débat, le ministre a déclaré que les retards dans l’organisation de ces « débats participatifs » par le Sénégal sont dus au calendrier électoral. »Le processus participatif, qui a commencé avec les enseignants, s’étendra ces semaines-ci aux syndicats, aux professionnels des médias, aux organisations de jeunes et de femmes, à la société civile, au monde rural, et à la classe politique, opposition et majorité présidentielle », a dit M. Gadio, mettant à la disposition des universitaires sept documents « essentiels ».  

Il s’agit, entre autres, d’un rapport du président ougandais, Yoweri Museveni, et de celui de l’ancien président nigérian, Olusegun Obasandjo, d’un document sur les « Modalités pratiques de mise en oeuvre du gouvernement de l’UA » et de discours de présidents africains lors du sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1963.

Les universitaires sénégalais, qui ont deux semaines pour se prononcer sur les différents textes, ont déjà annoncé les couleurs de ce débat.

« Pour que le gouvernement continental ne soit pas un vœu pieu, il faut réussir trois gestes forts. D’abord, instaurer le passeport africain afin que le citoyen ne se sente pas étranger d’un pays du continent à un autre. Ensuite, imposer l’enseignement du swahili comme langue africaine dans toutes les écoles du continent. Enfin, adopter la bonne gouvernance comme mode de gestion », a estimé Babacar Diop « Bouba » enseignant au Département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

« Les Africains doivent aller au concret. Commençons par faire le point des grands projets sous-régionaux comme la Mise en valeur du Sahara qui transcende quatre régions géographiques », a déclaré Abdoulaye Dia de l’institut des sciences de la terre de l’UCAD.

« Notre sentiment c’est que les peuples africains veulent aller à l’union et en finir avec la balkanisation imposée par le système colonial. Le monde est aujourd’hui aux grands ensembles fédéraux comme la Chine, l’Inde et les Etats- Unis. Nous pensons que l’Afrique a déjà perdu assez de temps. En 1963, Kwame Nkumah (le premier président du Ghana) avait donné six mois pour faire l’union. Nous avons pris 44 ans », a martelé le ministre sénégalais des Affaires étrangères.

Source: grioo.com

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