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LES SEMITES AIMENT-ILS L’AFRIQUE NOIR ?

Malcolm , l’islam et les Noirs

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Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Deux organisations non-gouvernementale s mauritaniennes, L’Association mauritanienne des femmes chefs de familles (AMFCF) et SOS Esclavages, ont dénoncé samedi à Nouakchott une absence de volonté politique d’éradiquer les pratiques esclavagistes dans le pays.S’exprimant au cours d’une conférence de presse, la président de l’AMFCF, Aminetou Mint Moctar, a également déploré «une alliance et une conspiration du silence» entre l’administration, les élus et les chefs de tribus pour «perpétuer des pratiques attentatoires aux droits humains».Elle souligné une «persistance» des pratiques esclavagistes dans le pays, réclamant des «mesures concrètes» d’accompagnement au niveau économique et social pour la mise en oeuvre effective de la loi incriminant et criminalisant l’esclavage, adoptée en août 2007. De son côté, le secrétaire général de SOS esclavage, Birame Ould Dah Ould Abeidi, a estimé que la loi adoptée en août dernier a été vidée de son sens par rapport au texte initial préparée par le ministre de la Justice d’alors, Mahfoud Ould Bettah.

Il affirme que cette loi a occulté les problèmes de fond posés par les pratiques esclavagistes.

La Mauritanie mène depuis une semaine une campagne nationale de sensibilisation sur la loi criminalisant l’esclavage.

 

Au Maroc, contrôles et arrestations systématiques de ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne

APPEL A LA MOBILISATION

Rabat, Lundi 11 février 2008

Depuis le 19 janvier 2008, les forces de l’ordre marocaines effectuent des opérations de contrôle et d’arrestation systématique de ressortissants de pays subsahariens. Selon des informations récoltées par des organisations du manifeste euro-africain sur les migrations, plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées dans plusieurs villes du Maroc.

A Rabat, où ces opérations de contrôle sont actuellement quasi-quotidiennes ; des policiers marocains en civil quadrillent les quartiers populaires et procèdent à l’arrestation des noirs qui se trouvent dans les rues, aux arrêts de bus, devant les commerces… . C’est une véritable chasse au faciès qui s’opère, sans autre discernement que celui de la couleur de la peau et sans qu’aucun délit ne soit reproché aux personnes arrêtées. Ce n’est qu’au commissariat que les forces de l’ordre contrôlent l’identité des personnes, et procèdent alors à une opération de « tri » entre les personnes en possession de papiers d’identité qui sont « relâchées » et celles qui n’ont pas de papiers sur elles qui sont aussitôt refoulées vers la frontière Algérienne (pourtant officiellement fermée depuis 1994).

C’est ainsi que ces rafles touchent sans discrimination étudiants, salariés, travailleurs, réfugiés ou simples migrants qui doivent attendre plusieurs heures que la police termine son opération de tri et les libère ou les refoule – sans que les procédures prévues par la loi, qui exige un examen personnalisé de chaque dossier et une présentation de chaque personne refoulée devant la justice, ne soient respectées.

La situation est critique sur le plan humanitaire dans les quartiers périphériques ; la peur s’est installée et les migrants craignant de sortir ne serait-ce que pour s’approvisionner en nourriture.

Les Noirs victimes de racisme au Maroc
Un sujet encore tabou
Au Maroc, comme dans le reste du Maghreb, il existe un réel problème de racisme envers les Noirs.  » Noirs marocains  » ou  » Noirs africains « , ils n’en restent pas moins des descendants d’esclaves. Qualifiés de  » hartani « , littéralement  » homme libre de second rang  » ou plus violemment de  » aâzi « , que l’on pourrait traduire par  » sale nègre « , les Noirs du Maroc, qu’ils soient étudiants, migrants, subsahariens et autres, sont victimes chaque jour de discrimination de la part du peuple chérifien.vendredi 27 mai 2005

http://www.dailymotion.com/video/xjwba

Par Smahane Bouyahia

Les Marocains racistes des Noirs.

Au Maroc, comme dans le reste du Maghreb, le peuple noir est depuis toujours victime de discriminations. Persécutions, agressions, insultes, injures… sont le lot quotidien des hommes de couleur. Pour mieux comprendre ce phénomène, Afrik.com a recueilli le témoignage d’associations, d’étudiants africains et de citoyens marocains.

Un comportement raciste différent

Selon Pierre Vermeren, historien spécialiste des sociétés maghrébines, il faut différencier le degré de racisme envers un Noir marocain et un Noir étranger.  » Il existe différentes catégories de Noirs au Maroc. La première concerne les populations noires endogènes qui sont mélangées à la population marocaine et qui descendent tout droit des esclaves. La deuxième, est celle des populations noires du Sud. Elles se concentrent dans des oasis entièrement peuplées d’Africains noirs, mais qui ne sont, en aucun cas, mélangées aux Berbères ou aux Arabes. La troisième, touche les Africains du Sénégal majoritairement, qui venaient faire leur pèlerinage dans la médina de Fès. Enfin, la dernière catégorie, les étudiants et les migrants est celle qui est la plus touchée par le racisme. « 

Pour la plupart des Marocains, le jugement anti-négritude se répercute à travers leurs comportements face aux étrangers noirs non intégrés à la population d’une part, et (ou) non musulmans d’autre part. Il s’agirait d’un profond sentiment de supériorité qui remonterait à l’antiquité. Les Noirs esclaves au Maroc, se comptaient en centaines de milliers à l’époque. Ils constituaient pour certains le corps militaire marocain, la garde civile, tandis que d’autres remplissaient des taches qu’on leur attribuait sous le règne d’Ahmed El Mansour Eddahbi ou encore de Moulay Ismail au 16e et 17e siècle.

Aujourd’hui,  » l’esclavage n’a jamais été aboli officiellement. Le protectorat français, au début du 20e siècle, en a simplement interdit la pratique. Mais l’initiative n’est jamais venue de la société marocaine elle-même « , rapporte l’historien qui nous renvoie à l’ouvrage de Mohammed Ennaji, Soldats, esclaves et concubines qui, selon lui, illustre parfaitement cette période.

« Il est rare qu’une Marocaine épouse un Noir »

Pour Nadia, une Marocaine âgée de cinquante ans, il ne s’agit pas simplement d’un problème racial.  » C’est plus profond que ça. C’est un sentiment qui s’est perpétué de génération en génération. Il est extrêmement rare, par exemple, qu’une Marocaine épouse un Noir, même musulman. Cela ne se fait pas. Le seul cas qui soit, à la rigueur, ‘toléré’, est lorsque l’homme n’a pas les traits trop négroïdes. On craint le fameux ‘qu’en dira-t-on’ de la famille et/ou de l’entourage. La femme en question entendra souvent sa mère ou une proche lui dire qu’il y a ‘suffisamment de bons Marocains pour ne pas aller chercher un Noir’ « .

Selon les dires de Nadia, ce sentiment serait monnaie courante au Maroc, et partout ailleurs au Maghreb.  » Même pour un homme, qui en générale est plus ‘libre’ puisque c’est lui qui transmet son nom et sa religion à ses enfants, épouser une femme de couleur,n’est pas accepté par son entourage. Et c’est encore plus difficile quand il ne s’agit pas d’un ou d’une non musulman. Les mariages mixtes sont déjà très rares dans notre culture, alors avec des Noirs non marocains, non musulmans, ça n’est jamais accepté. Que ce soit pour ma génération, la génération de mon père ou celle de mes enfants. « 

Etre Noirs au Maroc : le cauchemar des étudiants et des immigrants

 » Le racisme le plus violent s’exprime à l’égard des étudiants noirs. A la cité Internationale Universitaire de Rabat, c’est assez visible. Les étudiants qui viennent de part et d’autre du continent africain pour suivre leurs études, sont regroupés entre eux, voir isolés. Ils ne partagent pas les mêmes locaux que les étudiants ‘blancs’ marocains. C’est très communautaire « , rapporte Hervé Baldagai, Secrétaire Général de la CESAM (Confédération des élèves, étudiants et stagiaires africains étrangers au Maroc).

 » Les conditions pour les Noirs sont très difficiles, les insultes sont régulières. On nous traite en arabe de ‘sales nègres’, on nous ordonne de quitter le pays, on nous traite de ‘porteurs du Sida’, on nous lance des pierres. C’est invivable. Nous rencontrons des difficultés dans les administrations, comme pour l’obtention de la carte étudiante ou encore pour la Bourse.

Les étudiants noirs retournent dans leur pays après leurs études

 » Au Maroc, nous ne pouvons pas trop en parler. Récemment, la chaîne 2M a organisé un débat sur le sujet. Le problème, c’est qu’à la diffusion, certains passages avaient été censurés, notamment les passages où il y a eu des plaintes. Nous parlons entre nous des agressions dans les rues mais c’est tout. De toute manière, que voulez-vous qu’il se passe ? En général, à la fin de leurs études, les étudiants noirs retournent dans leur pays d’origine. Sauf ceux qui viennent de pays en guerre comme la Sierra Leone, le Togo, la Côte d’Ivoire, qui sont contraints de rester au Maroc.

 » En général, nous ne nous expliquons pas l’attitude de certains Marocains. Je trouve pour ma part que certains facteurs doivent être pris en considération. Le premier est religieux. Les Noirs musulmans sont moins persécutés que les Noirs chrétiens ou animistes. Le deuxième facteur est dû à une méconnaissance culturelle. Les média marocains montrent toujours des aspects négatifs de l’Afrique subsaharienne (le Sida, les guerres…), et les Marocains finissent par avoir peur de nous et donc nous rejettent. Troisième mise en cause : l’éducation. Il est courant aussi d’entendre des enfants ou des adultes traiter ces personnes de  » hartani  » (homme de second rang) ou de aazi (nègre). Les jeunes enfants nous insultent devant leurs parents sans que ces derniers ne les corrigent ou ne les grondent. Enfin, il existe, à mon avis, une dernière raison. Elle est politique. Depuis 1984, le Maroc ne fait plus parti de l’Union africaine. Ce retrait s’explique du fait que certains pays africains, comme le Cameroun ou l’Afrique du Sud, ont remis en cause la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidentale « , souligne le Secrétaire Général de la CESAM.

« Un Noir non musulman est regardé différemment d’un Noir musulman »

Etudiant Congolais à l’ESM de Rabat (Ecole Supérieur de Management), Parfait M’Benzé Mouanou suit actuellement un Master en management logistique et ingénierie des transports. Cela fait déjà un an et demi qu’il étudie au Maroc. Aujourd’hui, il témoigne.  » Les Congolais n’ont pas besoin de visa pour aller au Maroc. Seul le passeport nous est demandé. Par contre, nous devons donner près de 500 euros de dessous de table à l’aéroport sous peine de se faire expulser du territoire. A part ça, mon intégration se passe bien. Mais je dois avouer que j’ai voulu repartir dès mon premier jour ici. Cela ne se passait pas vraiment comme je l’espérais. Au Maroc, on accepte mal la différence culturelle et religieuse. Un Noir non musulman est regardé différemment d’un Noir musulman par exemple. Pareil pour un Noir marocain et un Noir étranger. J’ai vécu en France 15 ans, je suis également allé en Côte d’Ivoire, au Togo et dans beaucoup d’autres pays. Et je peux dire que l’intégration n’est pas la même ici (…) Nous ne sommes pas si nombreux que ça au Maroc, mais les Marocains nous en veulent, car il y a déjà pas mal de chômage dans le pays et ils n’acceptent pas que nous puissions prendre ’leurs’ emplois. A la fin de mes études, je retournerai au Congo. Je ne me vois pas faire carrière ici. Vous savez, il fut un temps où les étudiants d’Afrique noire allaient suivre leurs études en Côte d’Ivoire ou au Togo. Ce sont des pays plus proches de nous culturellement. Mais avec les troubles dans ces deux pays, nous venons désormais au Maroc et c’est bien différent. Je tiens toutefois à souligner qu’il ne faut pas généraliser. Le Maroc reste un beau pays, très ouvert sur certains points. Des personnes nous ont très bien reçus, très bien accueillis. C’est vraiment ces personnes-là qui font la fierté du pays « , souligne le jeune étudiant. A coté de lui, un jeune Béninois, qui a souhaité garder l’anonymat, nous confie, quant à lui, que les insultes font partie de son lot quotidien.

Une timide prise de conscience

Aujourd’hui les langues se délient. Le sujet reste cependant très tabou au Maroc, pays qui fait de l’hospitalité un atout culturel. Depuis la parution de l’article de Maria Daif, dans le journal marocain Telquel, il y a une légère prise de conscience. Amel Abou El Aazm, est une des fondatrices de la jeune association Lawnouna ( » Nos couleurs « ), créée en 2004 et située à Rabat. Le but de cette association est de faire le pont entre les Marocains et les Noirs ou les personnes venant d’horizons diverses. Selon elle,  » la discrimination dont sont victimes les Subsahariens et les Noirs est un fait. C’est assez dur pour eux. Personne ne peut nier qu’il existe du racisme au Maroc, ceux qui le nient font preuve de mauvaise fois. Mais il faut tout de même admettre qu’il existe dans notre pays des Subsahariens qui vivent très bien. Ils ont compris qu’il fallait avoir une certaine attitude à adopter pour s’intégrer, notamment se mêler à la population. Il y a un premier pas à faire, pour s’adapter et découvrir la culture de l’autre et la société dans laquelle on vit. Il s’agit peut être d’un petit nombre, mais ça prouve qu’il y a un moyen pour que cela se développe. Et c’est le but de notre association. Elle peut aider les personnes noires à franchir les barrières qu’elles peuvent rencontrer. S’il faut, par exemple, 4 à 5 ans à un étudiant pour s’intégrer au Maroc, Lawnouna, veut, au travers diverses activités, accélérer cette intégration « .

 » Le racisme est plus visible dans la rue. Je ne pense pas qu’il y ait un seul Noirs au Maroc, qui puissent sortir sans qu’on lui rappelle justement qu’il est Noir. Les clichés et les préjugés ont été nombreux sur le peuple noir. Il fut un temps où certains les prenaient pour des cannibales, des mangeurs d’hommes. Il y a aussi le fait qu’il soit des descendants d’esclaves. Mais vous savez, j’ai moi-même passé quelque temps au Congo, j’ai aussi déjà séjourné au Mali. J’ai dû là-bas dépasser les clichés et les préjugés qui m’étaient attribués. En tant que Franco-marocaine, au Mali comme au Congo, je passais inévitablement par l’expérience du ‘blanc en Afrique’. Ce sont des sentiments ancrés dans les moeurs, comme au Maroc, ajoute la jeune femme.

 » Officiellement, rien n’est fait pour lutter contre ce racisme, même si le Roi affiche un discours pro-africain et rappelle toujours l’unité africaine dans ses allocutions. Il faut se féliciter tout de même de voir que, de plus en plus de festivals africains réunissant des Peuls, des Maliens ont lieu dans le pays. Nous avons notamment eu la visite de Youssou Ndour (artiste sénégalais, ndlr) « , conclut Amel Abou El Aazm. Le débat est ouvert. Et nous espérons que notre modeste contribution participera à faire avancer les choses…

…. des marocains qui avaientt pille l’Empire du Mali, emportant avec eux a Marrakech, manuscrits, biens et personnes transformees en esclaves. Les descendants de ces derniers appeles GNAOUA, sont encore visibles a la celebre place JAMAA EL FNA de la ville imperiale de Marrakech. Jusque dans les annees 70, le Maroc n’avait pas reconnu la Republique islamique de Mauritanie ; clamant partout que cette portion de terre (La Mauritanie) appartient au Maroc et que la frontiere du royaume cherifien est situee a NDAR (Saint Louis). Hautains de Naars ! Pour eux, le noir n’est rien.

Quel respect ces marocains ont pour l’Afrique ? Aucun. Quand sait que lors de l’admission la RASD a l’OUA, le roi Hassan II outre, avait dit : « Le Maroc n’a que faire des conferences Tam-Tam ». Dans son livre le Defi, Hassan II y raconte les differentes peripeties de l’independance du Maroc, y parle de l’exil de son pere Mohammed V et de lui-meme , prince heritier qu’on appelait Moulay Hassan, en Corse d’abord puis a Madagascar. Il y est question du courage inoui de Allal Ben Abdallah (Une des plus grande arteres de Rabat porte son nom) qui osa s’en prendre au cortege du representant de la France au Maroc. Ceci montre que dans chaque peuple, il y en a qui sont prets a tout pour la liberte de ce dernier. Chers marocains, sachez que des Allal Ben Abdallah version sahraouie existent et existeront pour toujours. Ce que beaucoup d’africains, surtout les Senegalais ignorent, c’est la mentalite de la famille royale envers le noir.

Lisez ces extraits du livre titre : La prisonniere Ecrit par Malika OUFKIR (La fille du general Mohammed Oufkir) qui a ete elevee au Palais royal du temps de Mohamed V et de Hassan II) et MIchele FITOUSSI. Editions Grassets & Fasquelle, 1999.

Voir page 26

 » Ma mere devint l’amie des deux epouses du roi (Il s’agit ici, du roi Mohammed V, pere de Hassan II) qui exigerent de la voir quotidiennement. Elle vivait dans leur intimite. Les deux reines etaient cloitrees dans le Harem. Maman leur achetait des vetements, des produits de beaute, elle leur racontait par le menu les evenements du dehors. Elles etaient avides de details sur sa vie, ses enfants, son mariage. Rivales aupres du roi, les deux femmes etaient differentes au possible. L’une, Lalla Aabla, qu’on appelait la reine mere ou Oum Sidi « 1″, avait donne naissance au prince heritier, Moulay Hassan. L’autre, Lalla Bahia, une nature sauvage a la beaute renversante, etait la mere de l’enfant cherie du roi (Mohammed V), la princesse Amina, nee en exil, a Madagascar « 2″, alors qu’elle se croyait sterile. Si Lalla Aabla, rompue aux intrigues de serail, pratiquait en virtuose l’art de la diplomatie, Lalla Bahia prisait peu les mondanites et la dissimulation de rigueur a la cour. Entre les deux, maman s’initia tres tot au compromis, car au Palais la neutralite etait impossible. Il fallait etre de l’un ou de l’autre camp ».

« 1″. Oum Sidi : La mere du maitre. Outre le roi Hassan II, Lalla Aabla donna au roi Mohammed V quatre autre enfants : Lalla Aicha, Lalla Malika, Moulay Abdallah et Lalla Nehza. Mohammed V eut aussi une fille d’une concubine-esclave (Une noire), Lalla Fatima-Zohra. Il ne la reconnut pas tout de suite, mais la mere de l’enfant l’ayant suivi de son plein gre en exil, alors qu’il avait donne la liberte a ses concubines, il s’attacha a la fillette et l’eleva comme princesse royale a son retour. Les titres de Lalla pour une femme et Moulasy pour un homme sont donnes aux membres de la famille royale, aux descendants du prophete, et plus generalement dans la vie quotidienne, en signe de deference.

« 2″ . Le 14 avril 1954

L’arabe deteste le noir et adore la femme au couleur d’ebene. Il est donc clair que Hassan II a une demi-soeur (Domou Baay) de mere esclave-noire. L’ancien president egyptien Anouar El Sadate a lui aussi eu une fille avec une dame noire d’un pays limitrophe du Senegal que je ne veux pas nommer. Elle et sa maman sont encore envie, hors d’Egypte et ne portent plus le nom de El Sadate…

Les Forces de Liberation Africaines de Mauritanie (FLAM) luttent contre le colon arabe.

Le comble c’est que la Mauritanie un pays d’Afrique Occidentale majoritairement peuplé de Noirs islamisés n’a ordonné l’abolition de l’esclavage physique des Noirs qu’en 1981.

 

http://www.dailymotion.com/video/x1t53z

http://www.dailymotion.com/video/x24y51

http://www.dailymotion.com/video/x623nl

Un témoignage mauritanien sur l’esclavage :

la biographie de « Yessar » par Ahmed Yedly aux éditions Cultures croisées.

« Dans mon pays, la Mauritanie, j’ai le statut d’esclave » : ainsi débutent les interventions d’El Arby Ould Saleck, le représentant à Paris de la très active association mauritanienne SOS-Esclaves.


Lorsqu’il explique ensuite que les esclaves et les affranchis constituent une forte proportion de la population de son pays, il rencontre souvent l’incrédulité, parfois même l’hostilité très aggressive de certains idéologues. L’Assemblée nationale de la Mauritanie a cloué leurs dénégations cet été en adoptant une loi contre l’esclavage.


Tristement, aucun quotidien français n’en a fait mention et, parmi les magazines, seul « Jeune Afrique » y a consacré plusieurs articles. Sur le terrain, en Afrique francophone, plusieurs associations anti-esclavagistes se sont coordonnées en tenant une rencontre à Bamako (Mali). Lentement elles sortent de la répression et de la censure.Un anthropologue franco-algérien, Malek Chebel, et un sociologue marocain, Mohammed Ennaji signent deux livres qui prennent leur part à un début de « devoir d’histoire ». Mais c’est probablement la biographie romancée d’un esclave mauritanien qui est la meilleure initiation aux pages occultées de la traite négrière.

En prologue, on pourra donc lire le texte intégral de la loi mauritanienne, en ligne sur notre site (esclavagemoderne. org) :

http://www.esclavag emoderne. org/actumonde. php?id=67

et vérifier ainsi qu’elle ne se contente pas d’abolir à nouveau l’esclavage, mais qu’elle détaille des mesures répressives très concrètes.

Elle ne se contente pas non plus de condamner la traite (lire le texte de la loi antérieure dans les annexes du livre de Malek Chebel), ce qui est une façon d’éluder le réel, car l’esclavage subsiste massivement en Afrique sans la traite.

En effet, la condition servile actuelle y est le résultat de deux faits distincts : la division sociale traditionnelle que connaissent certaines ethno-cultures africaines, avec la distinction entre nobles, griots, forgerons et… esclaves. Mais il y a aussi le mépris, les humiliations, les cimetières séparés, l’exclusion qui visent les anciens esclaves, descendants des captifs victimes des traites d’autrefois, pratiquées par des ethnies conquérantes. La Mauritanie cumule ces deux réalités. On peut y être esclave dans sa propre ethnie, Soninké parmi les Soninké, par exemple, ou l’esclave « négro-africain » des « Maures blancs »pour reprendre la terminologie officielle.

D’où le petit livre que le CCEM peut recommander pour démêler tout cela : « Yessar », roman historique écrit par un Mauritanien, Ahmed Yedaly. Il ne raconte pas seulement l’esclavage toujours présent, il aide à comprendre pourquoi, loin d’avoir réglé tout cela, l’indépendance a brouillé les cartes lorsque dominent les idéologies liées au système du parti unique et au panarabisme : abolir l’esclavage n’est pas « prioritaire » et son maintien est même justifié par des traditions nationales ou religieuses.

Ainsi, le héros éponyme du livre, Yessar s’interroge tout au long de sa vie : quelle est la source de l’esclavage subi par les miens ?

Ce livre mérite d’être lu et diffusé, malgré ses maladresses d’écriture et d’édition. Il est publié par une association franco-africaine « Cultures croisées », un comité de lecteurs formés essentiellement d’Africains, qui ont souhaité aider un premier livre, venu d’un pays qui n’est pas un phare de l’édition, rédigé par un ancien responsable syndical. La grande efficacité de « Yessar » est qu’on pénètre humainement la réalité de l’esclavage et de la complexité mauritanienne. Le récit d’une vie, complète charnellement l’aridité des enquêtes, des études historiques ou anthropologiques.

L’auteur, Ahmed Yedaly, a rencontré le véritable Yessar en prison, lorsqu’ils s’y trouvaient tous deux pour avoir protesté contre le racisme et les discriminations subis par les « Négro-Africains » de la part des « Maures Blancs » au pouvoir dans le pays. Il a romancé le récit recueilli d’un très vieil homme.

Yessar est né esclave. Dans les années 1930, il va d’abord se battre pour obtenir son propre affranchissement, puis l’un après l’autre celui de son père, de sa mère, de sa soeur… Ses maîtres appartiennent à une famille maraboutique et pour les convaincre, il va devenir lui-même un fin connaisseur de l’islam. Lui et les siens « likvar » (« négro-africains » ) et « abid » (esclaves) deviennent « haratines » (affranchis) , le groupe devenu majoritaire dans le pays, selon SOS esclaves.

Devenu syndicaliste et homme politique, Yessar va participer à l’indépendance puis à la construction de son pays, y compris comme ministre. Mais, à la fois modéré, réformateur et lettré, il cherche les arguments pour convaincre ses compatriotes et s’interroge publiquement en permanence sur la légitimité de l’esclavage à la lecture du coran. Pour lui, il est juste d’être esclave si l’on a été capturé lors d’une guerre sainte contre des non-musulmans, en revanche c’est injustifiable si l’on a été razzié en période de paix. Or sa famille et beaucoup d’esclaves mauritaniens ne connaissent ni leurs origines, ni leurs grands-parents, ni leur ethno-culture, preuves qu’ils ont été razziés illégalement, ce qui exige réparation. Pas simple d’accepter ce type d’argumentation.


Mais tout se complique encore, car ces maîtres Maures ou Arabes « blancs », sont loins à nos yeux d’être« blancs » de peau. C’est l’inverse de ce que nous avons appris d’un grand nombre de romans et de films nord-américains, qui racontent, par exemple, l’histoire d’une petite fille blanche qualifiée de « sale négresse » parce que sa grand-mère était noire. En terre d’islam, au contraire, on peut être apparemment noir de peau, mais « blanc » par lignage, par appartenance à la bonne catégorie sociale ou religieuse.. .


Toutes ces spécificités des traites orientales et de l’esclavage dans le monde musulman, sont étudiées dans les deux ouvrages signalés de Malek Chebel et de Mohammed Ennaji. Ni l’un, ni l’autre n’ont connu les polémiques et les insultes subies, deux ans plus tôt, par l’historien Pétré-Grenouilleau, lors de la sortie de son livre chez Gallimard. Malek Chebel informe même qu’enfin une première rencontre sur l’esclavage oriental des Noirs a pu réunir des historiens venus d’Afrique du Nord et d’Asie, au Maroc l’été dernier. Mais nous y reviendrons.

Jean-Jacques Samary

*- « Yessar » d’Ahmed Yedly, éditions Cultures croisées, 19 euros, en commande chez tous les libraires (ISBN : 2-913059-31- 7) et site : ed-cultures- croisees. org.

- « l’Esclavage en terre d’islam », de Malek Chebel, édition Fayard, 2007, 496 pages, 24 euros. Et « le Sujet et le mamelouk – esclavage, pouvoir et religion dans le monde arabe », de Mohammed Ennaji, éditions Mille et Une Nuits, 2007, 16 euros.

http://www.dailymotion.com/video/k72SGxjcUMALegOSxs



4 commentaires pour « LES SEMITES AIMENT-ILS L’AFRIQUE NOIR ? »

  1.  
    osei elikya
    3 novembre, 2009 | 15:20
     

    Decidement… il faut que le peuple noir se reveille car on va directement a une alienation definitive ; donc le savoir reste notre seul ami et avoir le courage de s’unir pour faire face a cette obsession de civilisation que les autres peuples ont en vers nous. Merci encore pour ce blog….

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  2.  
    3 novembre, 2009 | 15:36
     

    Merci à toi pour ton commentaire .

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  3.  
    mehdi
    10 janvier, 2011 | 16:38
     

    Franchement, je suis marocain métis avec des blancs, des noirs, des berbères dans ma famille proche. Je n’ai jamais vu ce qui est décrit dans cet article.
    D’autant plus que le Maroc est multi-ethnique ! avec plus de sept langues reconnues et non arabes, plus un alphabet non arabe.

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  4.  
    11 janvier, 2011 | 8:12
     

    En France aussi il y’a des métisses qui disent qu’il n’ya pas de racisme.
    Que la France est black blanc beur…….et la marmotte……..

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