• Accueil
  • > QUE DOIT ON APPRENDRE DE L ESCLAVAGE

QUE DOIT ON APPRENDRE DE L ESCLAVAGE

esclave.gif

Image de prévisualisation YouTube

ESCLAVAGE NOIR CHRONO HISTORIQUE par salipokor

L’esclavage n’est plus un « point fort » du programme en primaire
Par Chloé Leprince (Rue89)
L’Education nationale est-elle frappée de schizophrénie en matière d’enseignement de l’esclavage? En avril, les profs d’histoire-géographie du secondaire recevaient une note pour préparer la journée commémorative de l’esclavage, le 10 mai. Une nouveauté introduite par la loi Taubira, et présentée à l’époque comme un symbole fort. Or, au mois d’avril également, le ministère publiait un arrêté visant à la refonte des programmes scolaires en primaire, qui rétrogradait de facto la place que l’on accorde à l’esclavage dans les manuels.
La traite négrière n’était, initialement, pas le seul point d’histoire concerné: dans son arrêté daté du 4 avril, la direction générale de l’enseignement scolaire a en fait supprimé parmi la liste des points fort estampillés comme tel dans les programmes du cycle III, non seulement l’esclavage, mais aussi la Shoah. Tollé.
Il faut laisser passer l’été pour découvrir la suite de ce feuilleton très discret: en septembre, la commission chargée de remanier les programmes fait marche arrière.
L’extermination des juifs pendant la Seconde guerre mondiale fait son retour dans la liste des points forts. Mais pas l’esclavage.
Suite :
http://www.rue89.com/2007/10/01/lesclavage-nest-plus-un-point-fort-du-programme-en-primaire

Ô NOIR, éduque ton enfant !
NOIRS, au lieu le soir d’aller dans de discothèques et autres débits des boissons, prenez le temps d’éduquer vous-mêmes vos enfants.
Oui, il y a une cohérence pour que les descendants esclavagistes profitant d’un rapport des forces en leur faveur, ne veuillent pas entendre que leurs ascendants ont été d’une monstruosité diabolique par CUPIDITE.
NOIRS, si votre enfant vous demande pourquoi y a-t-il eu des humains d’esclavagistes ?
Dites lui : parce que les occidentaux étaient CUPIDES

Et pourquoi ils ont enlevé l’esclavagisme comme « point fort » dans le programme scolaire en France ?
C’est simplement parce qu’ils sont restés CUPIDES, ARROGANTS et qu’ils sont encore PRETS à réduire leurs semblables en esclaves si l’occasion se présentait de nouveau.

D’où l’impérieuse nécessité de rester vigilants.

Mais pourquoi alors ces esclaves étaient des Noirs Africains ?
Parce que les NOIRS en Afrique croyaient que l’Homme ne pouvait être capable de telle MONSTRUOSITE, mais, hélas, les AFRICAINS ont été NAIFS sur ce point précis.

NOIRS, les enfants juifs n’ont pas appris l’histoire de la SHOAH à l’école républicaine.
Ils l’ont apprise tous à la maison avant de l’imposer à l’école.
Voilà un travail commun auquel les RIBBES et les LOZES doivent consacrer, une bonne partie de leur temps.
Si C. RIBBES a pu mettre à la connaissance de tous la réalité d’un « NAPOLEON esclavagiste », l’on pourrait imaginer que le combat de Madame TAUBIRA lui avait donné les forces de le faire.

Nous savons qu’en ce qui concerne l’esclavagisme subie par les NOIRS, Madame TAUBIRA a eu du mal à l’imposer comme crime contre l’humanité, jusqu’en obtenir une journée de commémoration, en France.

S’il existe une frange de l’intelligentsia française qui est entrée en résistance contre la victoire de Mme TAUBIRA, c’est justement parce que Madame TAUBIRA ( à part quelques Noirs engagés et habitués à lutter pour toutes les causes justes) n’avait pas derrière elle un grand mouvement de masse des Noirs.

Ce qu’on obtient uniquement par la voie parlementaire, étant donné les majorités fluctuantes peut être perdu par la voie parlementaire.
Et nous y sommes aujourd’hui !
Par contre lorsqu’une loi parlementaire a été précédée par des mouvements des masses elle est difficile à abolir.

N’attendez pas que les enfants noirs apprennent l’histoire de l’ESCLAVAGE à l’école.
C’est à la maison qu’il faut commencer à le faire, exactement à l’âge où on leur apprend, à la maison l’histoire de Jésus et/ou de Mahomet.

NOIRS, nous avons vraiment un grand problème.
Même à l’époque de lutte contre l’apartheid, les NOIRS français étaient discrets pour descendre dans la rue avec des collectifs anti-apartheid français.
Par contre lorsque MANDELA a été libéré, des milliers de NOIRS s’étaient retrouvés sur l’esplanade de TROCADERO, tous devenant en un instant activistes militants anti-apartheid.

Nous le répétons, les enfants juifs apprennent l’histoire de la SHOAH avant de mettre le pied à l’école de la République.
Que les enfants noirs apprennent l’histoire de l’ESCLAVAGE avant de mettre le pied à l’école de la République!

Remerciements à ASV
Commission Culture
Alternative Démocrate

http://www.dailymotion.com/video/x3cg8y

http://www.dailymotion.com/video/x9q830

http://www.dailymotion.com/video/x9q78d

http://www.dailymotion.com/video/x3cgnx

http://www.dailymotion.com/video/x3cgwr

Slam du poète Julien Delmaire, auteur de Nègres (Périplans, 2006) en guise de prologue à la conférence de Christiane Taubira consacrée à l’histoire de l’esclavage et tenue le 1er décembre 2006.

http://www.dailymotion.com/video/x3ejsi

Première partie de la conférence de Christiane Taubira consacrée à l’histoire de l’esclavage et tenue le 1er décembre 2006 à Roubaix.

http://www.dailymotion.com/video/x3fm6t

Deuxième partie de la conférence de Christiane Taubira consacrée à l’histoire de l’esclavage et tenue le 1er décembre 2006 à Roubaix.

http://www.dailymotion.com/video/x3fmj1

Troisième partie de la conférence de Christiane Taubira consacrée à l’histoire de l’esclavage et tenue le 1er décembre 2006 à Roubaix.

http://www.dailymotion.com/video/x3fn2a

Quatrième partie de la conférence de Christiane Taubira consacrée à l’histoire de l’esclavage et tenue le 1er décembre 2006 à Roubaix.

http://www.dailymotion.com/video/x3gm5d

Cinquième et dernière partie de la conférence de Christiane Taubira consacrée à l’histoire de l’esclavage et tenue le 1er décembre 2006 à Roubaix

http://www.dailymotion.com/video/x3g1qi

ESCLAVES ET LEURS ASCENDANTS AFRICAINS : ET SI FRANTZ FANON AVAIT RAISON?

……si rien n’est fait dans le sens de l’éclairage du débat sur l’esclavage transatlantique, certains noirs, descendants d’esclaves, demanderont à leurs frères et soeurs noirs originaires d’Afrique de se repentir afin qu’ils puissent cheminer ensemble. Ce jour là, les esclavagistes, du fond de leurs tombes, feront sauter des bouteilles de champagne et leurs descendants se frotteront les mains. Ce jour là aussi sera le jour le plus triste pour Frantz Fanon parce que l’une de ses prédictions malgré lui se réalisera. Et qu’avait donc dit Frantz Fanon dans cette ironie décapant qui le caractérisait? Il disait en substance qu’à l’étape ultime de son combat contre le colonisateur ou l’esclavagiste, le colonisé ou l’esclavagisé tournera les armes contre son frère colonisé.

Mais avant que ce jour n’arrive, je voudrais juste faire un témoignage sur l’esclave transatlantique. Je ferai juste un témoignage parce que je sais que sur la place de Paris, il y a des gens qui sont plus outillé sur le sujet que moi et qui peut-être le révèleront avec plus de maestria que moi. Mais si après ce témoignage, le processus conflictuel continue son cours, je ne dirai plus rien sur le sujet. Je comprendrai que, soit le fruit n’est pas encore mûr, auquel cas, on pourrait toujours attendre encore un siècle ou deux; soit le poison qu’avait inoculé l’esclavagiste chez l’esclavagisé , il y a plus de six siècle, a conduit à un cancer généralisé dans l’organisme de ce dernier, auquel cas, je n’aurais plus que mes yeux pour pleurer et implorer les ancêtres.

Mon témoignage porte sur les logiques et les stratégies des acteurs principaux de l’esclavage qu’auront été les Européens mais aussi des rois africains pour aller dans le sens de ceux qui souhaitent qu’on crève l’abcès. Mais juste deux ou trois précisions pour dire que l’Afrique avant les Européens n’était pas un paradis, ce n’était non plus un enfer. C’était un endroit où des peuples, comme tous les peuples du monde se faisaient des guerres en mesurant leurs forces respectives. La deuxième pour dire que contrairement à ce qu’on a fait circuler, les rois africains n’ont pas accueilli les esclavagistes en leur déroulant le tapis rouge. Ils se sont battus contre l’envahisseur et n’ont été vaincus qu’au petit matin comme la chèvre de Monsieur Séguin. Il n’y a qu’à se rappeler que beaucoup ont continué jusqu’au siècle dernier à combattre l’esclavagiste à travers l’image su colonisateur. Troisième et dernière précision pour dire que l’esclavagiste ne faisait prospérer son activité, à savoir la capture des esclavages, que dans un environnement où il avait au préalable vaincu les occupants et remodelé le terrain à sa guise. Il les avait vaincu grâce à la supériorité militaire que lui offrait la détention de la poudre à canon. C’est pourquoi, les logiques et les stratégies de ceux des Africains qui ont apporté leur concours aux esclavagistes sont négligeables en ceci qu’ils étaient eux même déjà des prisonniers de guerre. C’est un peu comme si un adulte faisait commettre des délits à un mineur ou une personnes dont les droits civiques ne sont plus tout à fait reconnus pour une raison ou pour une autre. C’est pourquoi nous nous intéresserons beaucoup plus aux logiques et stratégies des esclavagistes considérés comme civilement responsables de la mésaventure des esclaves et leurs descendants.

La logique de l’esclavagiste était purement mercantile mais aussi et surtout une logique guidée par la volonté de puissance. Pour s’enrichir au plus vite, et dominer le monde, il avait pensé qu’il peut transformer l’être humain en bête de somme. Le Noir, au contraire des Indiens d’Amérique, avait été repéré par les missionnaires de l’église catholique, comme un homme amorphe, de surcroît corvéable et taillable à souhait. Le choix a donc été porté sur lui.

La stratégie qui avait été mise sur pieds par l’esclavagiste, et qui a traversé les siècles, s’inspirait de la Rome antique dans sa volonté de « diviser pour mieux régner » et de Ponce Pilate dans cette façon de se voiler la face et de se laver les mains. Cette stratégie reposait sur la rationalité propre à l’Europe de l’époque. Et que dit cette rationalité? Elle dit que dans une action, il faut avoir de la suite dans les idées et surtout réfléchir sur le très long terme. Car en effet, il y a six siècles, l’esclavagiste avait repéré ce que nous voyons aujourd’hui comme un embryon de regroupement entre les descendants des esclaves et leurs frères et sœurs africains. Il avait compris que le jour où ces deux groupes là se mettront ensemble pour repérer en lui le bourreau commun, ce jour là, lui ou ses descendants ne pourront plus dormir tranquillement. Aussi la stratégie a été développée pour anticiper et créer la division permanente en détournant la responsabilité . Cette stratégie se structure en trois parties : la préparation du terrain, le baptême, le renforcement des clichés.

La préparation du terrain :

Lorsque les esclavagistes soumettaient un village, ils destituaient le chef, qu’il se soit rendu ou pas. Ils choisissaient dans le meilleur des cas, le prince qui le plus convoitait déjà le trône ou dans le pire des cas, ils choisissaient le plus grand brigand du village et le mettait au trône. Le prince ambitieux ou le brigand sans foi ni loi n’avait plus qu’une chose à faire : exterminer la lignée légitime et terroriser tous ceux qui dans le village pouvaient lui faire ombrage. Et cela, il ne faut pas être un surhomme ou un sous homme pour le faire. Il faut lire Machiavel pour comprendre que tous les hommes, au-delà de l’épiderme, sont logés à la même enseigne. Mais pour rendre grâce à celui qui l’a fait roi, au sens propre du terme, le prince ambitieux ou le brigand sans foi ni loi pouvait ne pas tuer ses rivaux mais les livrer en esclavage. Vous voyez que sur toute la ligne, l’esclavagiste ne fait que suggérer parce qu’on est en plein dans le registre de la manipulation. Dans ce registre, ce n’est pas ce qu’on entend qui est important, mais ce qu’on connote à partir de ce qu’on a entendu. Autrement dit, ce n’est pas le réel qui importe mais la représentation du réel. Le roi manipulé et conditionné se met donc à arrêter et à vendre ses rivaux d’abord. Après, on lui suggère qu’il peut aussi s’enrichir et obtenir lui aussi de la poudre à canon en élargissant la base de son commerce. Pour cela, on lui livre des armes qui lui donnent la suprématie sur tous ses sujets. Maintenant pour constituer son armée, l’esclavagiste s’arrangeait pour lui trouver des hommes qui n’étaient pas de son village mais d’un village éloigné et qui pour cela n’avaient aucun scrupule dans l’accomplissement de leur tâche de capture. Cette même stratégie a été utilisée lors de la colonisation. La destruction déstructuration des chefferies a été systématique et l’utilisation soldats étrangers permanente. Ainsi par exemple, pour combattre la rébellion au Cameroun, la France y envoyait des contingents de commandos, comme on les appelait à l’époque, composés de Sara du Tchad et de Centrafrique.

Alors, peut-on vraiment faire porter la responsabilité de la vente des esclaves aux Africains quand ont sait les conditions dans lesquelles cela s’est passé : à savoir que ce sont les marginaux de la société, ennoblis et manipulés par l’esclavagiste qui sont à l’origine de cette ignominie. Et puis, nul n’a jamais dit que l’Afrique était un continent habité par des dieux. Ce sont des hommes comme tous les autres hommes, c’est-à-dire, comme le disait Thomas Hobbes, « un loup pour l’homme ».

Lors de l’occupation de la France dans les années 40, des Français qui répondaient de Vichy ont fait embarquer d’autres Français dans des trains de la mort. Pendant cette période en France, des dénonciations calomnieuses ont été faites par des Français qui voulaient livrer leurs ennemis et leurs rivaux à l’occupant Allemand parfois pour des raisons bassement matérielles. Mais moins de quarante ans après cela, François Mitterrand, un pur produit de Vichy a été, pendant 14 ans, président de la République Française , élu par la majorité des français aussi bien les Vichyssois que ceux dont les parents avaient été livrés à l’occupant sur ordre de Vichy. Aujourd’hui, la France préfère mettre en avant l’œuvre de ceux qu’on appelle les justes. C’est aussi çà ne pas se laisser piéger par l’histoire. C’est savoir que dans une amitié qui flanche, il faut avoir souvenir des jours meilleurs. C’est de savoir dans une grande obscurité, se contenter d’une flamme de la taille d’un millième du cheveu.

Le Baptême : Nègre vend nègre

Avant de développer cette stratégie, nous allons comprendre pourquoi cette obsession des Antillais à éventrer le sens de ce mot : « nègre vend nègre ». Il se trouve tout simplement qu’au contraire des noirs américains par exemple, les Antillais ont été avalé dans le République française et n’ont pas de ce fait pu se protéger contre la propagande des maîtres. Laquelle propagande continuait juste l’œuvre de l’esclavagiste qui vise à couper l’Antillais de ses racines africainess. Mais d’où vient ce « nègre vend nègre »? Il trouve son origine dans un baptême.

Pendant l’esclavage, à la descente du bateau dans les Amériques ou dans les Antilles, le Noir venu d’Afrique était systématiquement baptisé, question de le débarrasser, disait-on, de tous les esprits maléfiques d’Afrique. Au cours de ce baptême, une phrase rituelle était prononcée et tout était fait pour que le Noir baptisé la comprenne. Cette phrase disait ceci : « Si tu es là, c’est parce que ton frère d’Afrique t’a vendu ». On savait que cette phrase ira se loger dans son subconscient, qu’il la transmettra par les gênes ou par tout autres moyens à sa descendance et qu’un jour, d’autres phrases prononcées dans d’autres contextes, lui permettront de connoter la nature criminelle de ses frères d’Afrique. Par exemple lorsqu’on décortique le déroulement du génocide Rwanda ou encore les guerres de Sierra Léone et du Liberia. Nous sommes encore en plein là dans la manipulation. Cette phrase du prêtre sonnait tellement juste pour l’esclave venu d’Afrique. Ce d’autant plus que c’est un noir comme lui qui l’a chassé dans la brousse comme on chasse du gibier et qui l’a capturé. Il n’a vu le blanc esclavagiste qu’au port ou dans un centre de rétention. Il pense même que le blanc est plus humain que son frère noir. Une fois de plus, l’esclavagiste s’en sort à bon compte.

Le renforcement des clichés :

Ce renforcement de clichés se fait à travers plusieurs actions mais il s’est surtout réalisé dans le cadre esclavagiste par la création par la nation impérialiste américaine de l’Etat du Liberia au bénéfice des esclaves affranchis. Mais ce qu’il faut savoir, en gros sans entrer dans les détails, c’est que, cet Etat qui dans la tête des Noirs américains nouvellement affranchis allait constituer la terre promise et pour les Africains autochtones une occasion de se réconcilier, aura été pour les uns et les autres un vrai cauchemar. Ce sont d’abord les noirs américains qui ont tenté de réduire les autochtones à l’esclavage dans les plantations d’hévéa avant que les autochtones ne prennent leur revanche au début des années 80 au travers du coup d’Etat particulièrement sanglant de Samuel Kanyon Doe. Ce cauchemar se poursuit d’ailleurs à dans l’image monstrueuse de Charles Taylor qui est actuellement jugé à la Haye. A travers ce projet foireux et à dessein, l’esclavagiste a réglé au moins deux problèmes. Il a par exemple dit au noirs américains ceci : vous nous embêtez en nous parlant de retour dans votre terre promise mais quand comprendrez- vous que ceux qui sont la bas ne sont autres que des barbares et vos ennemis en plus? Il a enfin découragé toute volonté de retour qui reste quand même vivace chez tout descendant d’esclave.

Voilà donc en trois tableaux le fil qui a servi et sert encore à l’esclavagiste pour broder sa stratégie de division les peuples noirs. Ce sera ma modeste contribution à ce débat qui est nécessaire mais qui montre aussi que nous avons beaucoup de chemin à faire.

Etienne de Tayo

Promoteur « Afrique Intègre »

www.edetayo. blogspot. com

Image de prévisualisation YouTube

Les Tabous de l’esclavage, de Daniel Leconte (Arte Thema 24-6-08)

Un montage du second documentaire diffusé le 24 juin 2008 dans le cadre de la soirée  » Les Tabous de l’esclavage  », sur Arte. Un  » Thema  » qui traite des deux questions que l’on a l’habitude de jeter à la face des descendants d’esclaves lorsqu’ils ont l’impudence de demander, eux aussi, que l’on se souvienne… Après un premier documentaire sur la persistance de l’esclavage en Mauritanie, Daniel Leconte, producteur de l’émission, a décidé de donner la parole à plusieurs historiens africains qui travaillent sur les traites négrières arabe et africaine. La soirée se conclut par un débat. Un seul regret : Daniel Leconte, désireux de traiter la question de l’esclavage sans tabou pour reprendre le titre de son émission, n’a pas songé à aborder le délicat problème de l’éventuelle implication d’armateurs d’origine juive dans ce trafic monstrueux. Une question pourtant importante qui empoisonne les relations entre les Noirs et les Juifs depuis un certain nombre d’années.

http://www.dailymotion.com/video/x5zft9par bridgetower

Les documentaires en version intégrale :

* Esclavage-Chasseurs d’esclaves (Arte Tabous de l’esclavage Leconte 24-6-08)PM
De Sophie Jeaneau et Anna Kwak.
http://www.megaupload.com/?d=1XX3LTPT

* Esclavage-Les esclaves oubliés, avec Vernet, Trabelsi, Thioub (Arte Tabous de l’esclavage Leconte 24-6-08)PM
D’Antoine Vitkine. Avec Tidiane N’Diaye, Thomas Vernet, Salah Trabelsi, Ibrahima Thioub, Ali Moussa Iye.
http://www.megaupload.com/?d=ZCK74Q7V

* Esclavage-Les esclaves oubliés, le débat, avec Thioub, Yessa (Arte Tabous de l’esclavage Leconte 24-6-08)PM
Avec Ibrahima Thioub et Abdel Ethmane Yessa. Débat animé par Daniel Leconte.
http://www.megaupload.com/?d=482B0ND9

* Daniel Leconte était l’invité de Michel Zerbib il y a quinze jours, sur Radio J.

Daniel Leconte [caricatures-Hamas-15'08-Al-Assad-Enderlin] (Radio J 14-h Zerbib 13-6-08)
http://www.megaupload.com/?d=2006JXYL

 

http://video.google.com/videoplay?docid=4675684261231171646

UN FILM RARE DE L EPOQUE QUI RETRACE PLUS LE TRAVAIL DE SCHOELCHER QUE LA VERITE HISTORIQUE DU COMBAT DE ESCLAVES QUI SE SONT LIBERES EUX MEMES MAIS QUI A LE MERITE D EXISTER

http://www.dailymotion.com/video/k2M5mGoC0mMCsICMM1

http://www.dailymotion.com/video/k4XyNjo0epvcpnCNBG

http://www.dailymotion.com/video/k3uWOQUVBZjCvQCNG1

http://www.dailymotion.com/video/x5yase

http://www.dailymotion.com/video/x5yb6c

http://www.dailymotion.com/video/x5yb8y

 

Plan du site

L’histoire cachée de Napoléon Bonaparte

QUE DOIT ON APPRENDRE DE L ESCLAVAGE dans Histoire boule_animej

Par Mariam SERI-SIDIBE

 

Louverture

Louverture meurt en 1803: cabaret de Hans Fässler

En ce mois d’octobre 2002, on commémore en France le bicentenaire de la Légion d’Honneur instituée par Napoléon BONAPARTE. Des livres, un spectacle grandiose ainsi qu’une série télévisée ont été consacrés à l’Empereur. La télévision française a diffusé une série à l’occasion de cet évènement. Cette adaptation audiovisuelle est tirée de l’œuvre de Max GALLO, historien et biographe.  Or une fois de plus, on constate qu’une partie importante de l’histoire de France, à savoir le rétablissement de l’esclavage en 1802, a été niée. Logique puisque à ce jour, l’esclavage n’est toujours pas traité dans les manuels scolaires d’histoire et que les français continuent d’honorer de manière hystérique la mémoire de celui que je me permet de qualifier « d’ancêtre d’Hitler ».  

«Pour le sens de l’Histoire, le rétablissement de l’esclavage n’a aucun sens»

Ce qui est grave c’est que Max GALLO a pu affirmer en direct sur CANAL+ que « Oui, Napoléon a rétabli l’esclavage aboli par la convention en 1794 … mais pour le sens de l’histoire cela n’était pas important ». Cette affirmation, qui rappelle celle de Le Pen sur le « détail des chambres à gaz », n’a soulevé aucune protestation de la part des mouvements dit anti-racistes alors qu’au même moment, on célébrait en Guadeloupe le bicentenaire du mouvement de résistance guadeloupéen aux armées napoléoniennes.

La convention avait aboli l’esclavage le 16 Pluviôse An II (4 Février 1794). Or, le 18 Brumaire An 7 de la Révolution française (le 9 Novembre 1799), BONNPARTE prend le pouvoir par la force d’un coup d’Etat. Il se trouve alors devant une situation embarrassante puisque l’empire colonial français est considérablement réduit. La Martinique, Sainte-Lucie, Trinidad sont depuis 1794 sous domination anglaise. De plus, il faut rétablir l’ordre à Saint-Domingue (actuel Haïti), en Guyane et en Guadeloupe où l’esclavage est aboli. Mais c’est surtout que l’Empereur et son impératrice, Joséphine De Beauharnais, fille de famille esclavagiste martiniquaise, n’acceptent pas que des Nègres osent défier le pouvoir «Blanc» en particulier en Haïti avec Toussaint-Louvertur e et en Guadeloupe avec Louis Delgrès «hommes de couleur» encadrant l’armée et l’administration.

 «La liberté est un aliment pour lequel l’estomac des nègres n’est pas préparé».

En 1801, les intentions du petit corse et des autorités françaises sont claires : il faut rétablir l’esclavage à Saint-Domingue et à la Guadeloupe. Le 14 Novembre 1801, Décrès, alors Ministre de la Marine et des colonies déclare : «… Je veux des esclaves dans les colonies. La liberté est un aliment pour lequel l’estomac des Nègres n’est pas préparé. Je crois qu’il faut saisir toutes les occasions pour leur rendre leur nourriture naturelle sauf les assaisonnements que commandent la justice et l’humanité. Je crois qu’il faut envoyer une force considérable en Guadeloupe, non pour la réduire à ce qu’elle était mais à ce qu’elle doit être».

Les évènements qui surviendront en 1802 en Guadeloupe mettent en avant le racisme des autorités françaises de cette époque envers les nègres et ce, quelle que soit la couleur de leur peau. Les massacres de Mai 1802 avaient comme objectif non seulement de remettre les Noirs sous le joug de l’esclavage mais aussi de leur faire admettre que le maître blanc ne pouvait accepter d’être défié impunément. Ceci devait servir d’exemple aux autres Nègres des colonies françaises.

Les troupes du Général RICHEPANSE1 qui devaient rétablir l’esclavage au soir du 28 Mai 1802, massacrèrent 10’000 hommes et femmes (soit 10% de la population) qui osèrent prendre les armes pour défendre leur liberté si chèrement acquise. Cette véritable guerre constitue pour la Guadeloupe un traumatisme, une rupture sociologique et psychologique importante. En 1852, l’arrivée au pouvoir de Louis Napoléon BONAPARTE (le neveu du premier) ravivera pendant longtemps le souvenir de cette terreur et les craintes d’un retour à l’esclavage restées vivace dans la mémoire des Guadeloupéens. Cette peur perdurera jusqu’en 1910, année de conflits sociaux très graves dans le secteur cannier.

«Le processus de rétablissement de l’esclavage et la résistance des héros de la liberté».

En Mars 1802, la France et l’Angleterre signent le traité d’Amiens. La Martinique redevient française et Bonaparte y maintient l’esclavage2. Mais la Guadeloupe n’est pas la seule cible de l’Empereur puisqu’il enverra en même temps 12’000 hommes, dirigés par son beau-frère le Général LECLERC, tenter de rétablir l’esclavage à Saint-Domingue. Celui-ci échouera puisqu’il aura à faire face à une armée de vaillants combattants sous la houlette de TOUSSAINT-LOUVERTUR E3 et DESSALINE, qui vaincront leurs assaillants et proclameront la Première République NOIRE du monde occidentale sous le nom d’Haïti le 4 Janvier 1804.

  Le 6 Mai 1802, les bateaux abords desquels se trouvent les 3’470 hommes de l’armée dirigée par le Général RICHEPANSE accostent sur les plages de KARUKERA. A ce moment là, c’est Magloire PELAGE «homme de couleur» martiniquais, Chef de Brigade, officier le plus gradé de la Guadeloupe, qui gouverne l’île.  

Le contre-amiral LACROSSE, déjà présent en 1794 pour l’abolition de l’esclavage, est de retour, envoyé par Napoléon 1er, pour reprendre en main la colonie avec, cette fois-ci, une sinistre mission secrète: rétablir l’esclavage. Louis DELGRES, officier métisse martiniquais, est son aide de camp. De Juin à Octobre 1801, LACROSSE fait arrêter plusieurs officier noirs et mulâtres de l’armée constituée en 1794. Cela déclenchera le 21 Octobre une réaction populaire menée par le Capitaine Joseph IGNACE. Ce dernier mettra le contre-amiral aux arrêts et convaincra DELGRES, qui a compris les véritables enjeux de son «ami», de rejoindre ses frères de couleurs. Il y aura un affrontement larvé entre deux tendances: l’armée encadrée par les capitaines IGNACE, MASSOTEAU, GEDEON, DELGRES et les «Républicains» loyalistes parmi lesquels PELAGE. Le 5 Novembre 1801, LACROSSE est expulsé vers la France.

Les troupes – hommes et femmes – du Capitaine IGNACE, principal dirigeant de la résistance guadeloupéenne, se dirigent vers Pointe-à-Pitre. Ces 200 soldats, sous la houlette des lieutenants MASSOTEAU, PALERME, CODOU, DAUPHIN, JACQUET rejoignent après un jour de marche le Colonel DELGRES et commence alors la guerre de résistance contre les armées napoléoniennes. Durant près d’un mois, du 6 au 28 Mai 1802, l’armée de libération de la Guadeloupe résistera aux soldats de RICHEPANCE. Alors que DELGRES prend la direction de Matouba (au sud de l’île sur la Basse Terre), Ignace se rend en Grande-Terre pour y soulever la population. Le 25 Mai, il livre sa dernière bataille au fortin de Bainbridge (près de Pointe à Pitre) avec près de 700 hommes et femmes. Vers 18H30, le fortin, totalement encerclé par les troupes du Général GOBERT (aide de Richepanse) est pris d’assaut. La légende dit qu’Ignace, ne voulant pas être fait prisonnier se brûla la cervelle en criant: «Vous n’aurez pas l’honneur de me prendre en vie». Gobert le fait décapiter et sa tête est exposée sur la place de la Victoire à Pointe-à-Pitre jusqu’à putréfaction.

«VIVRE LIBRE OU MOURIR .

C’est alors que DELGRES, ayant appris la mort de son frère de lutte, se dirige vers l’habitation DANGLEMONT au MATOUBA. Il s’y réfugie le 28 Mai avec 300 de ses compagnons d’armes, après avoir livré bataille et soulevé lui aussi la population. Mais devant la supériorité en hommes et en munitions de l’armée ennemie, ceux-ci décidèrent de s’enfermer dans l’habitation principale. Ils piégèrent l’ensemble des bâtiments en y disposant des barils de poudre à canon.

Le 28 Mai 1802, vers 15H30 DELGRES rassemble ses hommes autour de lui et ordonne de faire sauter toute l’habitation. C’est ainsi que ces courageux combattants de la liberté mourrons entraînant avec eux l’avant-garde des troupes de Richepance au cri de «VIVRE LIBRE OU MOURIR».

Le rétablissement de l’esclavage fut décrété le soir même de ce jour mémorable. Il sera officialisé le 16 Août 1802 par un arrêté stipulant; «la colonie de la Guadeloupe et dépendance sera régie à l’instar de la Martinique, de Sainte-Lucie, de Tobago et des colonies orientales, par les mêmes lois qui y étaient en vigueur avant 1789» c’est à dire le retour à l’application strict du Code Noir et à la cruauté qui caractérisait le comportement des maîtres blancs envers leurs esclaves. Ce crime contre l’humanité perdurera jusqu’au 27 Avril 1848 ou il sera définitivement aboli par le gouvernement de la 3ème république. En Guadeloupe l’application aura lieu le 27 Mai.

Mais il ne faut pas croire que les noirs de la Guadeloupe acceptèrent docilement de retourner sous les coups de fouets. La résistance perdurera pendant les 46 ans de retour à ce qu’il est convenu de qualifié de crime contre l’humanité. Elle augmentera même puisque des multitudes de groupes de Neg Mawon s’organiseront et forceront les Républicains de 1848 a prendre enfin en considération la liberté et la citoyenneté des africains-guadeloupé ens.

Il faut aussi rendre hommage à nos vaillantes combattantes de la liberté que furent MARIE-ROSE et SOLITUDE4 et à travers elles, toutes ses femmes anonymes, esclaves, violées quotidiennement par leurs maîtres et qui, par résistance s’avortaient au péril de leur vie pour ne pas donner naissance à un futur-esclave. Solitude la Mulâtresse fut une compagne de lutte d’IGNACE et de DELGRES. Ayant pu échapper à l’explosion du 28 Mai 1802, enceinte au moment de son arrestation, Richepanse ordonna qu’on la pende le jour de sa délivrance. Elle fut pendue le 29 Novembre 1802 à l’âge de 30 ans et son enfant vendu comme esclave. Le même sort a été réservé à MARIE-ROSE, la femme de DELGRES également pendue à BAILLIF.

«Juger Napoléon, Richepanse et Gobert est un devoir de réparation envers les Africains-Guadeloupé ens».

Le 10 Mai 2001, les parlementaires de la république française ont adopté une loi qualifiant la traite, la déportation et l’esclavage de millions d’hommes et de femmes noirs, comme crime contre l’humanité. Logiquement et conformément à cette Loi, Napoléon, le gouvernement de l’époque ainsi que les militaires encadrant l’expédition en Guadeloupe et Haïti pour y rétablir l’esclavage sont coupables de ce crime puisqu’il s’agit d’un acte qu’ils ont directement perpétués.

Bien longtemps on nous a fait croire que RICHEPANSE et GOBERT n’étaient que des petits soldats aux ordres de leur empereur, mais il n’en est rien. Bien au contraire. Richepanse a fait une carrière fulgurante au sein de l’armée française pendant la révolution et contribue de façon décisive à la victoire des français sur les autrichiens en Hohenlinden le 3 Décembre 1800. Quant à GOBERT, Blanc de Guadeloupe, son rêve de revanche s’exauça le 28 Mai 1802. C’est donc à des hauts dirigeants de l’armée que Napoléon confie sa sinistre mission.

«La traitrise de PELAGE»

PELAGE était gouverneur de Guadeloupe au moment du débarquement des troupes napoléoniennes. Lors de la scission causée par IGNACE et DELGRES, il prit partie pour le contre-amiral LACROSSE. Au moment de l’expulsion de ce dernier, PELAGE se rangera définitivement aux côtés des esclavagistes. Il organisera les arrestations de ses frères de couleurs. Il en sera d’ailleurs très récompensé puisqu’il terminera sa carrière militaire très zélée au sein de l’armée espagnole.

Ces évènement tragiques sont toujours occultés de l’histoire collective de la France. Nos enfants connaissent parfaitement le nom de Joséphine De Beauharnais et de Napoléon mais ignorent ceux de DELGRES, IGNACE et les autres puisque l’état colonial français, à travers son système éducatif, tente de les transformer en bons petits français ignorant leur propre histoire donc de leur propre personnalité et de leur vécu. Comment s’étonner alors ils errent en cherchant leur identité et qu’ils tentent vainement de s’affilier à des ancêtres qui leur paraissent glorieux mais qui ne leur appartiennent pas.

C’est ainsi, par exemple, que la maison martiniquaise de «la douceur des îles» de l’Empereur fait partie du patrimoine martiniquais et est, à ce titre, toujours bien entretenue alors que les héros de la résistance anti-esclavagiste n’avaient même pas de sépulture ni de statue à leur effigie. Même RICHEPANSE, mort à 32 ans, est enterré au Fort qui portera son nom jusqu’en 1998 à Basse-Terre. Ce grave oubli a été réparé puisqu’en 1999 DELGRES, IGNACE, SOLITUDE et leurs compagnons ont leurs statues érigées aux Abymes, en Guadeloupe et que le Fort a été rebaptisé «FORT DELGRES».

Mais qu’on le veuille ou non, malgré toutes les tentatives négationnistes orchestrées par l’ordre colonial pour nous amnésier de notre histoire, la mémoire de notre passé se transmet dans nos veines. Ainsi, lorsque j’étais enfant en Guadeloupe, je voyais les anciens qui, en passant devant l’arbre qu’on appelle le fromager ou l’arbre aux voyageurs, découvraient leur tête avec respect, semblant saluer cet Arbre.

Lorsque je demandais l’explication de ce rituel, personne ne pouvait me répondre. C’est bien plus tard, alors que j’étais déjà adulte qu’un ancien me donna la signification de ce geste. Les branches de l’Arbre aux voyageurs servaient de potence pour les nègres rebelles. Ils y étaient pendus et leur cadavre exposé jusqu’à putréfaction. C’est ainsi que, cent-cinquante ans après la seconde abolition de l’esclavage nos anciens continuent à saluer l’âme de ses «étranges fruits» qui ne poussaient pas seulement dans les états du sud des états unis.

Alors, au nom de leur mémoire, au nom de tous ceux qui ont lutté pour notre liberté, il faut qu’en cette année 2002, Napoléon, Richepanse, Gobert soient aussi jugés et reconnus coupables de crime commis contre l’humanité envers les africains déportés dans les colonies françaises ainsi qu’envers leurs descendants. C’est à ce prix que la France en aura enfin fini de se repentir de son passé colonial. A l’heure ou le gouvernement français instaure un haut conseil à l’intégration, il serait grand temps qu’il pense d’abord à intégrer notre histoire dans les manuels d’enseignements scolaires.

  1. RICHEPANSE : Beau-frère de Napoléon BONNAPARTE, mort à l’âge de 32 ans en Guadeloupe.
  2. En 1794, les békés martiniquais ont préféré s’allier avec les anglais plutôt que de libérer leurs esclaves.
  3. TOUSSAINT-LOUVERTUR E – Ancien esclave, affranchi, devenu un des chefs de la résistance haïtienne à l’esclavage. Gouverneur de l’Ile d’Haïti, il fut déporté en France et mourut au fort de Joux en 1807.
  4. MARIE-ROSE et SOLITUDE faisaient parties de groupement de neg-mawon. Pendant longtemps leur histoire ainsi que celle des autres femmes résistantes fut occultée. Pour certains même elles n’étaient que des légendes.
boule_animej dans Histoire boule_animej boule_animej
boule_animej Max Gallo déclare ne pas savoir si : Le rétablissement de l’esclavage des Noirs par Napoléon Bonaparte est un crime contre l’Humanité.
boule_animej Esclavage et engagisme : Peut-on juridiquement envisager de ne pas réparer ? Louis Sala-Molins, 23 mars 2002.
boule_animej Bicentenaire : Napoléon, dictateur et massacreur, Lutte Ouvrière n°1897 du 10 décembre 2004.

Viré monté

 

logo

cliquer sur image/accueil

Transmi par  « RevolutionAfricaine »

http://www.dailymotion.com/video/k72SGxjcUMALegOSxs

fleche075.gif

 

fleche082.gif

 

 

 



Un commentaire pour « QUE DOIT ON APPRENDRE DE L ESCLAVAGE »

  1.  
    Baraton édouard
    1 septembre, 2008 | 19:34
     

    Je vous invite à lire « historiquement correcte » de Jean sévillia. Le contenu de cette article ou l’on associe des évenements qui n’ont rien à voir (Esclavage, colonisation, esclavage…) et sans explication cohérente sur bien des points est déplorable. Je vous invite à lire une (bien trop courte mais j’espère que cela attirera votre interret) petite histoire africaine bien plus nuancé et de mon cru qui se trouve dans la rebrique langue officielle de ce site. Arrétons le dogmatisme. Il faut etre pour la nuance et pour la clarté ce qui n’est pas le cas ici du fait d’associations intentionnés et historiquements injustifiables! assé de propagande!

    Répondre

Laisser un commentaire