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REINES,HEROINES ET PERSONNALITES KEMITES

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REINES,HEROINES ET PERSONNALITES  KEMITES dans CE QUI ME REVOLTE 188814-251468

Aucune héroïne noire reconnue par l’histoire universelle. Sur ce constat, Sylvia Serbin s’est intéressée aux figures féminines ayant marqué l’histoire de l’Afrique et de sa diaspora, de l’antiquité au début du XXe siècle. La reine Pokou (Côte d’Ivoire), la Mulâtresse Solitude (Guadeloupe), Ndete Yalla (Sénégal), Ranavalona III (Madagascar), Madame Tinubu (Nigeria), la Kahéna (Algérie), les Amazones du Dahomey, Harriet Tubman (Etats-Unis), la Vénus Hottentote (Afrique du Sud) : au total vingt-deux portraits de femmes d’influence, résistantes, prophétesses, guerrières, victimes ou mères de héros, pour la plupart inconnues du grand public. Jamais un tel ouvrage n’avait encore été écrit et c’est avec un réel talent de conteuse que l’auteur a construit, à partir de sources écrites et orales ayant nécessité plusieurs années de recherches, une fresque historique dont la lecture suscite admiration, tristesse, horreur et respect pour ces tempéraments d’exception. Un livre utile et passionnant qui nous dévoile aussi des facettes inexplorées de certaines sociétés de l’Afrique précoloniale, souvent présentées comme inertes et figées alors qu’elles ont connu une incontestable vitalité.  Journaliste et historienne de formation, Sylvia Serbin est spécialiste en communication d’entreprise. Afro-antillaise, elle s’est partagée entre l’Afrique où elle est née et Paris où se sont déroulées ses études et une partie de sa carrière professionnelle. Auteur de séries historiques pour la radio et la presse écrite, elle a également rédigé une contribution pour l’Histoire générale de l’Afrique de l’Unesco. Sylvia Serbin est également conseillère municipale à Fontenay le Fleury, agglomération francilienne voisine de Versailles.

Editions SEPIA, 6 avenue du Gouverneur Général Binger- 94100 Saint-Maur des Fossé.

Email : sepia@editions-sepia.com

 

AMINA LA REINE de ZARIA (1533-1610)

 Cette reine de Zazzua, une province du Nigeria (connue maintenant sous le nom de Zaïre), est née autour de 1533 pendant le règne de Sarkin (roi) Zazzau Nohir. (Elle était probablement sa petite-fille.) Zazzua était l’une des villes de l’État d’Hausa qui dominait le commerce avec le transport saharien après l’effondrement de l’empire de songhaï à l’ouest. Sa richesse était due au commerce principalement des marchandises en cuir, du tissu, du cola, du sel, des chevaux et des métaux importés.  À l’âge de seize, Amina est a été présentie comme l’héritière évidente (Magajiya) de sa mère, Bakwa de Turunku, la reine de Zazzua. Avec le titre vient la responsabilité d’une circonscription de la ville et des assemblées quotidiennes avec d’autres fonctionnaires. Bien que le règne de sa mère ait connu la paix et la prospérité, Amina a également choisi d’apprendre le maniement des armes et les techniques de guerre.
La Reine Bakwa est morte autour 1566 et Zazzua fut régi par son plus jeune frère Karama. Amina a émergé comme principale guerrière de la cavalerie de Zazzua. Ses succès militaires lui ont apporté richesse et puissance. Quand Karama est mort après un règne de dix ans, Amina devient reine de Zazzua. Elle part ensuite pendant trois mois pour sa première expédition militaire et continua à combattre jusqu’à sa mort. Dans son règne qui dura 34 ans, elle a etendu sa nation jusqu’au frontiere de la cote Atlantique, elle a fonde des cites et a personellement dirige une armee de 20 000 soldats dans des batailles.
Son objectif principal, cependant, était axée non sur l’annexion des terres voisines, mais sur le fait de forcer les gouverneurs locaux à accepter le statut de vassal et faciliter de ce fait le passage des commerçants de Hausa. Elle a répandu la construction de forteresses de terre autour de la ville, qui est devenue l’une des caractéristiques des villes états de Hausa depuis lors. Elle a également commandé la construction d’un mur défensif autour de chaque camp militaire qu’elle a établi. Plus tard, ces villes se sont développées dans l’enceinte de ces murs protecteurs (beaucoup sont encore présentes de nos jours). Elles sont connues sous le nom de murs « ganuwar d’Amina », ou d’Amina. On se rappelle d’elle la plupart du temps comme « Amina, rana de Yar Bakwa ta San, » c’est-à-dire « Amina, fille de Nikatau, une femme aussi capable qu’un homme. 

 par Danuta Bois

reinecandacesoudan.gif CANDACE IMPÉRATRICE DE L’ETHIOPIE (332 B.C.)

Alexandre atteindra Kemet (Égypte antique) en 332 av.JC., saccageant tout sur son passage. L’un des plus grands généraux du monde antique était l’impératrice de l’Éthiopie. Cette Reine noire la formidable Candace, était célèbre dans le monde entier comme commandant des armées. La légende raconte qu’Alexandre ne voulant pas voir  sa renommée mondiale et sa chaîne ininterrompue de victoires troublées en risquant une défaite,de surcroit face à une femme, a préféré  stopper son armée aux frontières de l’Éthiopie et a renoncé à l’envahir évitant ainsi une confrontation avec les troupes de l’armée noire qui les attendaient.

lareinedesberbereskahina.gifDAHIA-AL KAHINA REINE KAHINA  Elle s’est battue contre l’incursion arabe en Afrique du Nord où sous sa conduite les Africains noirs se sont défendus violemment et ont repoussé l’armée arabe au nord de tripolie.
La Reine Kahina était de confession hébraïque et elle n’a jamais abandonné sa religion. Son opposition à l’incursion arabe était purement nationaliste, puisqu’elle n’a favorisé ni des chrétiens ni des musulmans. Sa mort en 705 Ap.JC par Hassen-ben-Numam a mis fin à une des grandes tentatives de sauver l’Afrique par les Africains. Elle a empêché la diffusion de l’Islam dans le sud du Soudan occidental. C’est après sa mort que les Arabes ont commencé à changer leur stratégie en mettant en avant leur foi et leur puissance en Afrique.  La résistance à la diffusion au sud de l’Islam était si grande dans certains secteurs que certaines des épouses des rois africains se sont suicidées pour éviter de tomber dans les mains dans les mains des Berberes et des Arabes qui n’ont montré aucune pitié envers les peuples qui refusaient de se convertir à l’Islam. 


hatshepsut dans CE QUI ME REVOLTEHATSHEPSUT REINE DE KEMET (Egypte antique la terre des noirs) (1503-1482 B.C.)   

5eme Pharaon d’Egypte de la XVIIIeme dynastie (1504-1483 av. J.-C.). Fille de Touthmôsis Ier et de la Grande épouse Royale Ahmôse, elle épousa son demi-frère, qui deviendra Touthmôsis II et avec qui elle dirigea l’Égypte jusqu’à la mort de celui-ci en 1504 av. J.-C. Touthmôsis III monta sur le trône.  Fils d’une concubine du roi il était alors enfant et avait été marié par Touthmôsis II à la fille d’Hatshepsout. Toutefois, le jeune âge du nouveau roi necessitait une régence et Hatshepsout, avec le soutien de certains Hauts Dignitaires, s’appropria le pouvoir graduellement jusqu’au jour ou elle se couronna elle-même et régna seule jusqu’en 1483. Elle revendiqua son droit à la couronne par sa naissance qui était le fruit de l’union de sa mère avec le Dieu Amon qui avait prit, pour la cause, l’apparence de Touthmôsis Ier, son père. Son co-souverain en titre, Touthmôsis III, resté dans l’ombre, dût attendre la mort de la Reine-Pharaon pour régner à son tour et devenir un des plus grands pharaon que la terre d’Egypte ait porté. Hatshepsout fit construire un grand temple à Deir el-Bahari près de Thèbes, auquel on accède par une allée de sphinx et d’imposantes terrasses garnies de colonnes. Aidée dans sa tâche par ses Vizirs, Hapouseneb, qui était aussi l’architecte de sa tombe dans la vallée des Rois, et Senenmout, qui dirigeat les travaux de Deir El-Bahari et dont on pense qu’il eut avec la Reine des relations intimes, elle rendit l’Egypte prospère par les missions commerciales qu’elle envoya hors des frontières et surtout le célèbre voyage au pays de Pount d’où furent ramenées des richesses exeptionnelles et dont l’histoire est inscrite sur les murs de Deir El-Bahari. A sa mort, en 1483 avant J.C., Touthmôsis III fit marteler les monuments portant son effigie et son règne fut omis dans les listes royales. Elle tomba dans l’oubli jusqu’au jour ou Champollion découvrit que sous les attributs et la barbe royale se cachait une femme.

kpqmakeda.jpgMAKEDA REINE DE SHEBA (le symbole de beauté) (960 B.C.)

Bien que la majeure partie d’histoire noire soit supprimée, déformée ou ignorée par un monde moderne ingrat, quelques traditions africaines sont si persistantes que toutes les puissances et déceptions de l’établissement occidental d’universitaire aient ne les emboutissent pas dehors. Une telle histoire est celle de Makeda, de la reine de Sheba, et du Roi Solomon de l’Israel. Les femmes noires de l’antiquité étaient légendaires pour leur beauté et puissance. Particulièrement grandes étaient les reines de l’Ethiopie. Cette nation a été également connue comme Nubia, Kush, Axum et Sheba. Mille ans avant le Christ, l’Ethiopie a été dirigée par une lignée des reines vierges. Celle dont l’histoire a survécu est connu comme Makeda, « la reine de Sheba. » Sa remarquable tradition a été enregistrée dans le Kebar Nagast, ou la gloire des rois, et dans la bible. La bible nous indique que, pendant son règne, le Roi Salomon d’Israel a décidé de construire un temple magnifique. Pour annoncer cet effort, le roi a envoyé en avant des messagers à de divers pays étrangers pour inviter les négociants de l’étranger à venir à Jérusalem avec leurs caravanes de sorte qu’ils pourraient s’engager dans le commerce . a cette période, l’Ethiopie venait en second lieu seulement après Egypte pour sa  la puissance et sa renommée. Par conséquent, le Roi Solomon fut fasciné par les belles femmes de l’Ethiopie, sa riche histoire riche, sa tradition spirituelle profonde et sa richesse.  Il décida donc de commercer avec un de sujets de la Reine Makeda, un négociant important répondant au nom de Tamrin.

 Solomon envoya à Tamrin des stocks d’objets de valeur comprenant le bois d’ébène, les saphirs et l’or rouge, qu’il a pris à Jérusalem pour signifier l’importance de la visite de Tamrin . Bien qu’accoutumé à la splendeur et au luxe de l’Egypte et de l’Ethiopie, Tamrin fut  impressionné par le Roi Solomon et sa jeune nation. Pendant un séjour prolongé en Israel, Tamrin a visité des bâtiments magnifiques et a été intrigué par les juifs et leur culture. Mais il a aussi été profondément marqué par la sagesse et la compassion de Solomon pour ses sujets. Lors de son retour , Tamrin a raconté les détails raffinés  de son voyage à la Reine Makeda qui fut très intéressée par cette passionnante histoire. Elle décida de rendre visite au Roi Solomon en personne .

La visite de la Reine Makeda au Roi Solomon fut extraordinaire Car la reine était chargée de cadeaux portés par des chameaux: de l’or, des pierres précieuses, des épices.

 Le Roi Solomon, et son peuple, furent éblouis par cette grande femme noire et ses suivants, au point qu’il voulut satisfaire tous ses désirs. Un appartement spécial fut construit avant son arrivée dans le pays. On lui a également servi la meilleure des nourritures et pourvu des plus beaux vêtements (car elle se changeait plusieurs fois par jour). La reine Makeda qui fut cependant impressionnée par la beauté du temple et du domaine prospère du roi Solomon, était venue chercher la sagesse d’Israël et la vérité au sujet de Dieu des juifs. Pour répondre à sa requête, le roi Solomon a fait installer un trône pour la reine près du sien

Solomon a eu un harem de plus de 700 épouses et des concubines, pourtant, il tomba  amoureux de la jeune vierge noire d’Ethiopie. Bien qu’il ait tenu des banquets raffinés dans son honneur et diné et autrement amusé, le roi appris que, pendant toute la durée de sa visite, la devait rester chaste. Néanmoins, le monarque juif voulait avoir un enfant avec  Makeda, de sorte qu’il pourrait avoir un fils de sa lignée africaine majestueuse. À cet effet le roi judicieux décida d’assouvir son désir pour cette jeune reine de qui il était amoureux. Quand, après six mois en Israel, la Reine Makeda  annonca au Roi Solomon qu’elle était prête à retourner en Ethiopie, il l’a invitée à un dîner d’adieu magnifique dans son palais. Le repas dura  plusieurs heures et a comporté des nourritures chaudes et épicées qui altérait le jugement et rendait somnolent.  Comme le repas se termina très tard, le roi  invita la Reine Makeda à passer la nuit dans le palais . Elle accepta après qu’ils se soient convenus qu’ ils dormiraient dans des lits séparés et le roi ne chercherait pas à tirer profit d’elle. Il jura d’honorer sa chasteté, mais il lui demanda à son tour de ne rien prendre dans le palais. Outragée par une telle suggestion, la reine protesta en disant qu’elle n’était pas une voleuse et alors promis comme il lui en avait fait la demande. peu après s’être séparés , la reine, morte de la soif, alla à la  recherche de l’eau dans le palais . Elle trouva une grande fiole de l’eau etse mit à boire, le roi l’ayant surpris lui dit : « Vous avez cassé votre serment que vous ne prendriez pas quelque chose dans mon palais. La reine protesta, naturellement, que la promesse ne couvrait pas quelque chose de si insignifiante et abondante que l’eau, mais Solomon argua qu’il n’y avait rien dans le monde de plus important que l’eau car sans elle il n ‘y aurait pas de vie. Makeda à contre-coeur admis la véracité de ses propos et  fis ses excuses pour son erreur. Solomon, maintenant libéré de sa promesse, la laissa soulager sa soif et en fit autant en prenant immédiatement  la reine comme femme.

 Le jour suivant la reine et son entourage se préparèrent à quitter Israel, le roi  plaça un anneau sur sa main et lui dit « si vous avez un fils, lui donnez ceci et envoyez-le moi » Après son retour  à la terre de Sheba, la Reine Makeda eut en effet  un fils, qu’elle appela Fils-du-sage-homme, et éleva comme  prince seul héritier au trône. Lorsqu’il atteint l’âge adulte, le jeune homme souhaita  rendre visite à son père, ainsi la reine prépara son voyage cette fois-ci dirigé par Tamrin. Elle envoya un message à Solomon pour oindre leur fils comme roi de l’Ethiopie et pour exiger que dès lors seulement les mâles descendus de leur fils devraient régner sur Sheba. Solomon et les juifs se réjouirent de l’arrivée du jeune prince en Israel. Le roi l’a oint comme la reine l’avait demandé et avait renommé Menelik, ce qui signifiait « comme il est beau. » Bien que Solomon ait eu beaucoup d’épouses, seulement une avait eu un fils, Rehoboam, un garçon de sept ans. Ainsi le roi  pria Menelik de rester, mais le jeune prince ne voulu pas. Solomon appela donc ses chefs et nobles et annonça que, puisqu’il envoyait son fils aîné de nouveau en Ethiopie, il voulait qu’ils accompagnent son fils aînés « pour être ses conseillers et dirigeants. » Et ils acceptèrent de faire ainsi. Menelik demanda à son père une relique de l’arche de l’engagement et l’emmena avec lui sur la terre de Sheba. On lui dit que tandis que Solomon avait l’intention de fournir à son fils une relique, les fils des conseillers, fâchés de devoir laisser leurs maisons et aller à Sheba avec Menelik, volèrent la vraie arche et la ramené en Ethiopie et créer ainsi un incident diplomatique, mais le roi eut vent de leurs manigances et les arrêta avant.

Menelik retourna à Sheba et, selon la tradition,  régna avec sagesse. Et sa célèbre lignée  a continué jusqu’au 20ème siècle. On en trouve encore de nos jours à travers le sigle d’Ethiopie « conquête du lion de Judah » descendance directe du Roi Solomon et la reine de Sheba.

Écrit par Legrand H. Clegg II

Sur les traces de la reine de Saba

La fiction de la reine de Saba construite au 14e siècle afin de préserver l’unité politique du royaume d’Axoum après une période d’instabilité .
Il a fallu repartir sur des nouvelles bases et cette fable devint le mythe fondateur de l’Éthiopie.

On appelle cette femme Bilquis chez les Arabes, reine de Saba en Israël et Makeda chez les Éthiopiens dans le livre à la gloire des rois, le Kebra Nagast.
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nandiNANDI REINE DE ZULULAND (symbole d’une femme d’estime élevée) (1778-1826) 

Mère du grand du Chef Shaka zulu . Nandi est le symbole même de la patience et de la détermination face au travail . Elle a résisté et a surmonté beaucoup d’obstacles pour faire valoir sa puissance dans tout le Zululand.

Elle s’est battue contre les commercants esclavagistes et a éduquée son fils a etre un guerrier. Quand il est devenu Roi il a établit un regiment composé strictement de femmes qui souvent se battaient dans les premiers rangs de son armée.
nefertaripic.gifNEFERTARI REINE DE KEMET (la terre des noirs) (1292-1225 B.C)

Son mariage au grand Ramsès II de l’Egypte antique (basse Egypte) est connu comme étant l’une des plus grandes liaisons amoureuses royales jamais vu. Ce mariage a également mis fin  aux 100 ans de guerres  entre le nord et le sud de Kemet antique (Egypte), et a  unifié les deux sections en un seul et  grand Kemet qui était la plus grande civilisation mondiale. Aujourd’hui, de cet amour il reste encore quelques monuments tels que les temples que Ramsès a construits pour son épouse à Abu Simbel.
Les immenses structures connues sous le nom de deux temples d’Abu Simbel sont parmi les monuments les plus magnifiques au monde. Construit pendant le nouveau royaume il y a presque 3.000 ans, il fut taillé dans la montagne qui le contient comme attachement éternel au Roi Ramsès et à son épouse Nefertari. Les superbes ornements sur le temple détaillent la bataille de Kadesh, et Ramses et Nefertari se confiant aux déités et effectuant des rituels religieux. Les rayons du soleil pénètrent toujours au saint de Holies dans la roche du temple principal les mêmes deux jours de l’année : le 20 octobre et le 20 Fevrier. Cette synchronisation est probablement reliée à l’unification symbolique, par l’intermédiaire des rayons du soleil, de la statue du Ra-Herakhty à la statue de Ramsès II. Jusqu’à aujourd’hui les restes de ces majestueuses structures sont considérés comme les plus belles jamais établies pour honorer une épouse.  

effigiedenfertitiestbeaucoupmoinsconnuequelebustedeberlin.jpgNEFERTITI REINE DE KEMET (Egypte antique la terre des noirs)

Certains historiens croient que Nefertiti était la fille de oui et Tiy, alors que d’autres pensent qu’elle est la fille aînée d’Amenhotep III. Nefertiti a été mariée à d’Akhenaton qui devenu roi instaura le culte du Dieu unique (monotheism). Pendant son jeune âge, Nefertiti a habité dans un Kemet où un nouveau modèle de nature humaine par rapport à un seul dieu émergeait. Cette croyance a considéré l’homme principalement comme une entité matérielle, dont le bonheur a été mesuré par sa capacité d’acquérir et maintenir un ciel matériel (richesse et plaisir). Dans cette croyance les femmes étaient considérés comme des objets de sensualité. Cette croyance était complètement contraire à la croyance des ancients et aux principes de Maat. Akhenaten a développé un autre modèle. La nature de sa nouvelle religion était qu’Aton représenté par le soleil était le dieu et le créateur unique de toute la vie.

Nefertiti n’a pas voulu être reléguée au rôle traditionnel de la reine potiche . Néfertiti exerça une grande influence dans tous les domaines du royaume. Elle a envisagé un rôle actif pour elle-même en remodelant la civilisation. Ceci s’est vu plus tard dans plusieurs représentations où on la voit participer à toutes cérémonies religieuses avec Akhenaton. C’était uniquement à travers le couple royal réuni que la bénédiction du Dieu unique Aton pouvait être accordée. Elle est donc fortement impliquée dans le gouvernement de son pays. Par exemple, elle est présente à toutes les manifestations, cérémonies et cela au même titre que le pharaon lui-même. Son influence est donc aussi bien politique que religieuse. Nefertiti est omniprésente ce que d’autres reines égyptiennes n’étaient pas. Son nom est joint dans une cartouche royale, et il y a en fait plus de statues et de schémas d’ elle que d’Akhenaton. Pourtant le prêtre avec leur modèle de materialist étaient puissants et ils ont occupé les postes les plus prestigieux dans le gouvernement.  Akhenaten et Nefertiti ont contré une révolte de prêtre et en sont sorti victorieux.

 En effet, quatre années après le début du règne d’Aménophis IV, Néfertiti aide ce dernier à installer en Egypte le culte du dieu solaire unique, Aton, en reniant totalement le culte sacré thébain d’Amon-Râ. Tout le monde était au courant de l’adoration d’Aton par la reine. C’est pourquoi, on pense que c’est elle qui souffla à son époux ces grandes réformes. De plus, c’est à ce moment qu’Aménophis IV choisit de prendre le nom d’Akhenaton (« Agréable à Aton »). Toujours dans la continuité de ces changements radicaux, le couple royal quitte Thèbes pour s’installer dans une nouvelle cité (site actuel de Tell el-Amarna) : Akhetaton (« l’horizon d’Aton »). Encore une autre chose étonnante : il est possible que Néfertiti ait occupé la place de Grande Prêtresse du culte d’Aton ! Poste normalement réservé au souverain…

Elle a insisté pour être peinte comme une partenaire divine égale à Akhenaten et il existe beaucoup d’illustrations d’elle conduisant un char au côtés d’Akhenaten pendant des rituels principaux. Tandis que les idées d’Akhenaten décilnait sans qu’il ne puissent les défendre, le prêtre considérait toujours l’hérésie de Nefertiti comme une grande menace. Le concept d’une femme déviant le prêtre et  passant par la desse mère pour adorer le divin était totalement inacceptable. Et continue assez tristement à être inacceptable dans les religions principales qui dominent le monde aujourd’hui. Cependant Nefertiti de par sa dévotion et le respect qu’elle impose a prouvé qu’elle a mérité une place spéciale dans l’histoire des femmes.

 

nehandaNEHANDA MBUYA (grand-mère) du ZIMBABWE
Nehanda (1862-1898) etait une pretresse de MaShona une nation du Zimbabwe. Quand les anglais ont envahi le Zimbabwe en 1896 et ont commencé à confisquer la terre et le bétail, Nehanda et d’autres chefs leur ont déclaré la guerre. Elle est devenue un leader militaire pour son peuple. Elle diriga un bon nombre d’attaques reussies conte les Anglais mais elle fut éventuellement capturée et éxécutée.
Nehanda a également montré une conduite remarquable et des qualifications d’organisation dès son plus jeune âge. Pendant presque cent ans, Nehanda reste ce qu’elle était de son vivant, la personne la plus importante dans l’histoire moderne du Zimbabwe. Elle est encore désigné aujourd’hui sous le nom de Mbuya (grand-mère) Nehanda par des patriotes de Zimbabwéens.

 

37  NZINGHA REINE D’AMAZONE DE MATAMBA AFRIQUE OCCIDENTALE (1582-1663) 

Mbande Zingha était la soeur et la conseillère du Roi de Ngola (aujourd’hui Angola) et etait sa representante lors des negotiations avec les Portugais. Elle est devenue Reine quand son frère décèda en 1624, elle appointa des femmes y compris ses deux soeurs Kifunji and Mukumbu a tous les postes gouvernementales. Très bon chef militaire, elle a luttée contre l’esclavage et la chasse sauvage menée par les Européens.Quand les Portugais ont cassé le traite de paix elle a menée une armée largement composée de femmes contre eux qui leur a inflige des dommages terribles,tout en conquérant les royaumes proches dans une tentative de constuire une conferation assez forte pour chasser les Portugais de l’Afrique. Cette lutte a duré plus de trente ans. Nzingha était la descendante d’Angoloan et est connue partout comme symbole d’inspiration.
La Reine Nzingha est également appelée Jinga ou Ginga. Elle était membre du Jagas Ethnique un groupe de militant qui a formé un bouclier humain contre les commerçants portugais  d’esclaves. Comme chef politique visionnaire, et compétente, elle s’est complètement consacrée au mouvement de la résistance. Elle a formé des alliances avec d’autres puissances étrangères, pour libérer l’Angola de l’influence européenne. Elle possédait la dureté masculine et le charme féminin et les a utilisés tous les deux en fonction de la situation. Elle a même utilisé la religion comme outil politique quand cela lui convenait. Elle a acceptée un cesse le feu, et a ensuite accepte un traite de paix en 1635. Elle a continue a diriger son peuple et a vaincue jusqu’a 81 ans. Sa mort le 17 décembre, 1663 a ouvert les portes pour le commerce massif d’esclave par les Portugais. Quand l’Angola est devenu une nation independante en 1975 une rue a Luanda fut nommée a son honneurs. Sa lutte a permis de réveiller d’autres peuples et les a forcées à monter des offensives contre les envahisseurs. Ceux-ci incluent Madame Tinubu du Nigeria ; Nandi, la mère du grand guerrier Chaka zulu ; Kaipkire du peuple de herero du Sud-Ouest africain ; et l’armée féminine qui a suivi le roi de Dahomé, Behanzin Bowelle.  


TIYE LA REINE NUBIENNE DE KEMET (Egypte antique) (1415-1340 B.C.)queentiye 

Noire, belle et gracieuse, la Reine TYIE est l’une des plus influentes Reines à avoir dirigé KAMET. Née d’une famille princière de NUBIE, elle se maria au Roi de KEMET AMENHOTEP III qui dirigea les nouvelles dynasties royales vers 1391 av. J.-C.. La Reine TIYE portait le titre de « Grande Dame royale  » et succéda au règne de son mari.. C’est TIYE qui gouvernait KEMET durant le règne de ses trois enfants AMENHOTEP IV (AKHENATON), SMENKHARE et le plus populaire jeune Roi TUT-ANKH-AMEN. Elle a dirigé KEMET prés d’un demi-siècle, amélioré le commerce et protégé ses frontières. Elle était considérée comme la déesse de la beauté de l’ancienne Égypte.
 

llinga.jpgLLINGA REINE GUERRIERE DU KONGO

Llinga, etait une reine guerrière du Kongo, armée d’un arc et d’une épée, elle s’est battue contre les Portugais en 1640. L’existence des femmes guerrieres était un fait commun au Kongo où la confédération de Monomotapa avait établit leurs bases d’armées de femmes.


KAIPKIRE LEADER GUERRIERE DES HEREROS

Kaipkire, une leader guerrière de Herero, au Sud-Ouest de l’Afrique au 18e siecle, a dirige son peuple dans une bataille contre les commercants esclavagistes Britaniques. Il existe des documents qui relatent les femmes Hereros au combat contre les soldats Allemands  jusqu’en 1919

 

YAA ASANTEWA DE L’EMPIRE ASHANTI

Son combat contre les colonialistes britanniques est une histoire qui est tissée dans toute l’histoire du Ghana.

Un soir les chefs ont tenu une réunion secrète à Kumasi. Yaa Asantewa, la Reine mère d’Ejisu, y était. Les chefs discutaient de la manière dont ils devraient faire la guerre aux hommes blancs et les forcer à rapporter l’Asantehene. Yaa asantewaAsantewa remarqua que certains des chefs avaient peur et ils disaient qu’il ne devrait y avoir aucune guerre. Ils devraient plutôt aller prier le gouverneur de rapporter le Roi Prempeh d’Asantehene. Alors soudainement Yaa Asantewa se leva et dit : « Maintenant j’ai vu que certains d’entre vous ont peur d’aller combattre pour notre roi. Si c’était à l’époque, à l’époque d’Osei Tutu, d’Okomfo Anokye, et  d’Opolu ware, les chefs ne se seraient pas assis pour regarder le roi de voleur s’emparer de nos biens et s’enfuir sans coup de feu. Aucun homme blanc n’aurait osé parler au chef des Ashantis de la manière dont le gouveneur le fait envers vous chefs d’aujourd’hui. Est-il vrai que le courage des Ashantis n’est plus ? Je ne peux pas le croire. Cela ne se peut pas ! Je dois dire ceci, si vous les hommes d’Ashanti n’allez pas vous battre, alors nous les femmes le feront. Je vous inviterai mes soeurs. Nous combattrons les hommes blancs. Nous combattrons jusqu’à ce que nous perissons dans les champs de bataille. » Ce discours révolta les hommes qui firent le serment de combattre les hommes blancs jusqu’à ce qu’ils aient libéré l’Asantehene. Pendant des mois les Ashantis a mené par Yaa Asantewa combattirent très bravement et maintinrent les hommes blancs dans le fort. Cependant les renforts britanniques se montant à 1.400 soldats arrivèrent à Kumasi et Yaa Asantewa ainsi que d’autres chefs furent capturés et envoyés en exil. La guerre de Yaa Asantewa fut la dernière guerre africaine la plus importante menée par des femmes.

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Dahomey_amazon1SEH-DONG-HONG-BEH LEADER DES AMAZONES DU DAHOMEY

Seh-Dong-Hong-Beh, était une femme leader des Amazones de Dahomey sous le Roi Gezo. En 1851 elle a dirige une armée de 6 000 femmes contre la fortresse de Egba de Abeokuta. Parce que les Amazones étaient armées de lances, de fleches, et d’épées alors que les Egba avaient les cannons des Européens 1 200 Amazones seuleument ont survecu les batailles. En 1892 le Roi Behanzin de Dahomey (oujourd’hui Benin) était en guerre contre les colons Francais à cause de litiges commerciales. Il diriga une armée de 12 000 troupes, y compris les 2 000 Amazones, en bataille. Malgre le fait que l’armée Dahomey etait seulement arme de fusils alors que les Francais avaient des machines revolvers, et des cannons, les Amazones qui ont attaquées quand les troupes Francaises ont tentées de traverser une riviere, leur ont inflige des dommages serieux. Elles se sont engagées à des combats corps a corps avec les survivants forçant éventuellement l’armée Francaise vers la fuite. Des jours plus tard les Francais ont trouvé un pont, ils ont traverse la riviere et vaincu l’armee Dahomey après une bataille féroce. Les Amazones ont brulées les champs, les villages, et les cites plutot que de les laisser tomber aux mains des Francais mais ceci n’a pas retardé le fait que le Dahomey devienne une colonie Francaise.

ndeteyalla.jpgNDETE YALLA, DERNIERE REINE DU WALO(Sénégal)

En succédant au milieu du 19e siècle à sa soeur Ndjombött, surnommée par les griots la perle du Walo, Ndete Yalla hérita d’une situation inquiétante entre deux fronts antagonistes. D’un côté, les Maures Trarzas, guerriers esclavagistes de la rive droite du fleuve Sénégal qui semaient la terreur dans la région pour alimenter en esclaves le commerce transsaharien. De l’autre, les Français installés depuis le 17e siècle dans leurs comptoirs commerciaux de Saint-Louis.
Dans ce royaume où les femmes, soeurs ou mères de roi exerçaient un rôle influent, Ndete Yalla, s’étant substituée au Brak (roi) Mody Malick, jugé trop apathique pour faire face aux pressions extérieures, décida de mener une politique à la fois prudente et énergique afin de préserver la cohésion de ces îlots sur lesquels s’étendait son autorité.

mereenfant.jpgREINE POKOU (côte d’ivoire)

Née à l’ombre d’un illustre parent, son grand-oncle,Ossei Tutu, fondateur de la confédération ashanti du Ghana, elle fut témoin d’épisodes sanglants qui au 18e siècle ponctuèrent l’éclosion de cette entité. A l’assassinat de son frère, prétendant au trône, elle prend la tête de ses partisans pour les sauver de la vindicte du nouveau roi. Mais un fleuve en furie arrête leur exode vers la Côte d’Ivoire où ils espèrent trouver asile. Veuve et mère d’un unique enfant, Pokou donnera son fils en sacrifice que pour que le génie du fleuve, selon les croyances de l’époque, laisse passer sa tribu….

 mulatressesolitude1.jpg LA MULATRESSE SOLITUDE(1772-1802)

Le 29 novembre 1802 sur l’île de la Guadeloupe, une femme, condamnée à la pendaison par ordre de la France de Bonaparte redevenue esclavagiste, est conduite à l’échafaud. Elle a trente ans. On la surnomme la Mulâtresse Solitude à cause de sa peau claire, fruit du viol d’une captive africaine sur le bateau qui l’entraînait vers les Antilles.

La veille seulement Solitude a mis au monde l’enfant dont elle était enceinte, aussitôt arraché de son sein pour s’ajouter aux biens d’un propriétaire d’esclaves. Elle aurait du être exécutée six mois plus tôt, mais les colons ne voulaient pas de gâchis : ce ventre animé pouvait rapporter deux bras de plus à une plantation.

Huit ans plus tôt, dans l’euphorie de l’après Révolution, la France avait décrété l’abolition de l’esclavage dans ses colonies malgré l’opposition des planteurs Blancs qui en contrôlaient l’économie. Libérés de leurs chaînes, les Noirs s’éloignent en nombre de leur environnement de servitude pour tenter de se reconstruire une vie loin de la tyrannie des anciens maîtres.
A l’époque de la Révolution française, la population de la Guadeloupe compte près de 100.000 esclaves, 14.000 Blancs et plus de 3000 métis et Noirs libres ou affranchis. Les Français, arrivés sur l’île en 1635 en avaient massacré les tribus amérindiennes qui les avaient pourtant accueillis avec hospitalité, et s’étaient mis à importer des Africains du Ghana, du Togo, du Dahomey, de la Côte-d’Ivoire, du Nigeria et aussi du Cameroun, du Gabon, du Congo, d’Angola, comme main d’œuvre pour leur production de canne à sucre, tabac, café, coton et cacao, destinée aux besoins de la métropole.

La nouvelle de l’abolition fit le tour de l’île en un éclair. Aussitôt que les tambours et les trompes en relayèrent l’annonce, les esclaves abandonnèrent les plantations en masse et se précipitèrent sur la place de la Victoire. Ce jour là Solitude est parmi les milliers de pauvres hères incrédules, qui, les larmes aux yeux, commentent le décret de la République. Elle voit des hommes éperdus de reconnaissance sortir de la foule et s’avancer vers l’estrade où le chef blanc harangue le peuple. Trois mille esclaves pieds nus et pantalons troués, et des centaines de Libres, vont rallier en masse l’appel de Victor Hugues pour devenir le premier bataillon de sans-culottes (Nom donné aux volontaires des couches populaires enrôlés dans la défense de la Révolution) noirs.
En 1794, sa liberté acquise, Solitude rejoint une communauté de Marrons retranchés dans les mornes. Ce qu’elle a vécu dans l’enfer des habitations, elle préfère l’enfouir aux tréfonds de sa mémoire, sachant bien qu’elle ne pourra jamais oublier… Les viols des maîtres, contremaîtres et intendants qui se sont acharnés sur ce corps de nacre sans arriver à en flétrir la fierté, même si ses yeux noisette plongés dans un abîme de tristesse en reflètent les stigmates… Les avortements clandestins, où l’on risquait sa vie entre les mains de rebouteuses aux plantes plus ou moins efficaces.
Solitude connaissait l’arsenal utilisé pour soumettre les récalcitrants : chaînes, fers aux pieds, entraves, carcans, garrot, colliers de fer dont les pointes empêchaient de dormir, cachots, potence ; et aussi ces masques de fer blanc fixés sur la bouche pour empêcher à l’esclave affamé de sucer même une tige de canne à sucre. Elle avait appris à dompter la révolte qu’elle sentait gronder en elle, face à la jouissance du maître faisant introduire un épieu incandescent dans la croupe d’un Nègre. Ou bien lorsqu’on contraignait une mère à appliquer sur le corps sanguinolent d’un fils, écorché par les coups de nerf de bœuf, un mélange de sel, de piment, de poivre, de citron et de cendre brûlante. Pour accroître la douleur tout en évitant qu’une gangrène ne vienne écorner le capital humain. Elle en avait vu gicler du sang lorsque le Blanc mutilait un poignet, coupait un pied, tranchait une oreille ou lacérait les parties sexuelles d’un téméraire qui avait tenté de fuir le paradis de son propriétaire. Et puis les lynchages. Chaque habitation avait son gros arbre qui n’attendait que la corde à serrer autour d’un cou noir. Que de fois elle avait fermé les yeux devant l’insoutenable : un contremaître hilare versant de la cire enflammée, du lard fondu ou du sirop de canne bouillant sur un Nègre hurlant, maintenu dénudé au sol par quatre piquets. Elle avait pleuré ses compagnons d’infortune grillés vivants dans des fours à pain ou enfermés dans des tonneaux à intérieur piqué de clous, que l’on faisait ensuite dévaler le long d’une pente. Elle s’était mordue les doigts au sang devant l’effroi de ces hommes ligotés, dont la bouche et l’anus avaient été bourrés de poudre explosive, avant qu’on n’enflamme la cordelette qui en dépassait. Elle avait lu aussi l’humiliation de ceux qu’on obligeait à manger leurs excréments, boire de l’urine et avaler le crachat des autres esclaves, pour avoir mal répondu à un Blanc. Ô respect à ces empoisonneuses dont les décoctions inodores et sans saveur, mélangées à un bol de soupe, foudroyaient en quelques heures un maître maudit ! Mais en attendant, courber l’échine. Juste pour rester en vie et voir un jour la fin de tout ça.
Le 10 mai 1802, une proclamation de Delgrès intitulée : « A l’univers entier, le dernier cri de l’innocence et du désespoir » , est placardée sur les arbres et les murs de plusieurs bourgs de la Basse Terre. « Une classe d’infortunés qu’on veut anéantir, se voit obligée d’élever sa voix vers la postérité pour lui faire connaître lorsqu’elle aura disparu, son innocence et ses malheurs. Nos anciens tyrans permettaient à un maître d’affranchir son esclave, et tout annonce que, dans le siècle de la philosophie, il existe des hommes qui ne veulent voir d’hommes noirs où tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers de l’esclavage. (…) La résistance à l’oppression est un droit naturel. La divinité même ne peut être offensée que nous défendions notre cause : elle est celle de la justice et de l’humanité. »

Son plaidoyer résonne comme un cri de ralliement. Des campagnes et des plantations environnantes, ouvriers, cultivateurs, paisibles pères de famille, femmes, adolescents, arrivent par petits groupes armés de gourdins, de piques et de coutelas. Parmi les femmes qui, aux côtés des hommes, luttent dans cette guérilla inégale, transportent les munitions, soignent les blessés, réconfortent les enfants effrayés, Solitude est là, un pistolet à la main. Dès que les rumeurs de résistance lui sont parvenues, elle a quitté sa retraite avec les siens, pour rejoindre les maigres forces de Delgrès. Elle est enceinte de son compagnon, un Nègre marron qui se bat comme elle et sera bientôt atteint par un obus. Marthe-Rose la compagne de Delgrès est là aussi avec son sabre.

Après quinze jours d’un siège ensanglanté, les combattants de la liberté décident de quitter la forteresse où ils sont retranchés. Une nuit, trompant la vigilance des assaillants épuisés, le groupe s’évanouit dans une épaisse végétation montagneuse. Leurs poursuivants retrouvent leur piste quelques jours plus tard. Delgrès, blessé au genou, rassemble alors ses gens et demande à ceux qui le souhaitent, de se retirer pour ne pas prendre de risques. Trois cent irréductibles lui font un rempart de leur corps. Il fait miner le manoir fortifié qui leur sert d’abri. C’est là qu’ils attendront leurs ennemis pour un dernier face à face.

Après quinze jours d’un siège ensanglanté, les combattants de la liberté décident de quitter la forteresse où ils sont retranchés. Une nuit, trompant la vigilance des assaillants épuisés, le groupe s’évanouit dans une épaisse végétation montagneuse. Leurs poursuivants retrouvent leur piste quelques jours plus tard. Delgrès, blessé au genou, rassemble alors ses gens et demande à ceux qui le souhaitent, de se retirer pour ne pas prendre de risques. Trois cent irréductibles lui font un rempart de leur corps. Il fait miner le manoir fortifié qui leur sert d’abri. C’est là qu’ils attendront leurs ennemis pour un dernier face à face. Ces pauvres Nègres se battent pour une cause qu’ils savent perdue. Juste pour leur dignité d’hommes et de femmes libres. Sous la terrasse, des barils ont été camouflés. Une traînée de poudre serpente discrètement jusqu’au rez-de-chaussée du bâtiment. Delgrès et son aide de camp, assis sur un canapé, ont chacun un réchaud allumé à leur côté. Les trois cent martyrs se tiennent par la main, les femmes serrant leurs enfants tout contre elles. Une dernière clameur : « La mort plutôt que l’esclavage ! », puis c’est le silence. Lorsque ce 28 mai 1802 à 15h30, l’avant-garde française franchit enfin la demeure, baïonnettes en joue, une effroyable explosion retentit.
Sous les cadavres déchiquetés, [b Solitude blessée, a miraculeusement survécu à l’hécatombe avec une poignée de résistants. Sa grossesse lui évite la corde, mais pour quelques mois seulement… Car la répression qui s’abat sur la population antillaise entraîne l’île dans un tourbillon sanglant. Pendant près d’un an tous ceux qui ont sympathisé avec la rébellion sont impitoyablement traqués, condamnés par une commission militaire et mis à pourrir 48 heures sur la potence de leur pendaison. Fusillés par dizaines sur les plages, jetés vivants dans des bûchers en place publique. On estime à environ 10.000 le nombre de victimes de l’insurrection et de la répression, y compris les déportés et ceux qui furent exécutés pour avoir refusé de reprendre leur condition d’esclave.

Dans la même semaine en effet, les citoyens noirs de la Guadeloupe redevenaient esclaves et étaient réincorporés dans les biens de leurs anciens maîtres ou, si ces derniers n’étaient pas identifiés, revendus à des esclavagistes au profit des pouvoirs publics.

Le 19 novembre1802 la Mulâtresse Solitude est livrée au bourreau. Elle qui s’était battue pour la liberté, laisse un enfant à l’esclavage : le nouveau-né dont elle a accouché la veille. La foule qui l’accompagne vers la potence est immense et silencieuse. Mais elle comprend tout dans leurs regards. Ne pas montrer même une larme furtive, de crainte d’être taxé de rebelle. Courber l’échine. Juste pour rester en vie et voir un jour la fin de tout ça. Ce sera en 1848. La deuxième abolition de l’esclavage (pour plus de détails allez sur : http://www.grioo.com/info6001.html

http://www.dailymotion.com/video/x3v9zd


salon-03-okt-2MAMA  KIMPA VITA 1684-1706 

Fondée  au 13ème siècle par L’INDOMPTABLE   NE–NIMI LUKENI, le royaume  Kongo connut une première pénétration européenne en 1482 par le portugais  DON DIEGO CAO, membre  de l’ordre du Christ  du  PRINCE HENRY LE NAVIGATEUR. Des documents historiques stipulent  que ce dernier était à la recherche d’une route pour les indes, pourtant certains murmurent  que les  explorateurs portugais  de l’ordre du Christ (une branche de la franc-maçonnerie) étaient en possession d’un miroir à travers lequel ils ont découvert  la plupart des terres. Donc de la même manière que les rois  mages découvrirent  la naissance du Christ  par une étoile, c’est aussi de la même manière que les explorateurs portugais  découvrirent le royaume Kongo sur lequel brillait une très grande étoile. Les portugais   furent surpris et étonnés de l’organisation social  et politique de ce royaume  et surtout   du raffinement de la cour du roi. 

Le royaume Kongo établira une relation avec le Portugal, cette relation débouchera à des échanges commerciaux. Le Kongo reçoit des produits manufacturés, tandis que le Portugal importe des esclaves et des denrées exotiques, Ensuite le Portugal imposera  sa religion , le christianisme,  en envoyant des missionnaires, alors que  les KONGOS croyaient déjà en un Dieu , NZAMBI-A-MPUNGU. En  réalité  les Kongo croyaient en  une trinité qui forme un, a savoir   LUKANKANSI,  Dieu  suprême du ciel, NZAMBI,  Dieu de la terre,  KALUNGA Dieu des eaux et des choses cachés comme ont dit chez les catholiques , le père le fils et le saint esprit. 

En imposant le christianisme au  KONGO,  les portugais commencèrent à détruire les coutumes ancestrales,  disons mieux  les  enseignements divins transmis par les ancêtres depuis des siècles.  Selon   Le Professeur  COME KINATA , MAITRE ASSISTANT D’HISTOIRE A L’UNIVERSITE MARIEN NGOUABI DE BRAZZAVILLE  < la christianisation ne fut qu’un fourrier du colonialisme, les missionnaires portugais ne furent que les vrais artisans de la colonisation européenne  qui débouchait sur la traite négrière afin d’agrandir le commerce de leurs pays et préparer la source de nouvelles richesses>.  Les missionnaires, particulièrement les capucins, qui sont les pionniers de la christianisation du royaume Kongo, furent tout puissant à la cour du Mani Kongo, LE PERE BERNARDO DA GALLO fut  conseiller du Mani Kongo, le ROI PEDRO IV ; il était en quelque sorte son directeur de cabinet. Il contrôlait le pouvoir royal. Bernardo da Gallo  fut un grand bastionner et un brûleur de village,  se comportant  comme un vrai colon. 

La traite négrière instaurée par les blancs  va opérer une gigantesque ponction démographique et déstabilisera considérablement les entités politiques et la société Kongo.  L’arrivée des blancs n’aurait été que le début d’une ruine économique et social. Plusieurs chefs de province se disputèrent le pouvoir  pendant trois décennies. En 1694, LE ROI PEDRO IV  pourtant légitimé et reconnu par l’ensemble des dignitaires se retirera au nord de SAO SALVADOR, laissant la ville a l’abandon. C’est dans un  climat de souffrance et de désordre social  qu’a la fin de l’année 1703 a KIBENGA, une vielle femme au nom de  MAMA APOLONIA MAFUTA eu une vision  de  MARIE , MERE DE JESUS,  elle alla annoncer  à la population de sa vision de la vierge marie  “ J’AI  VU LA VIERGE MARIE, ET SON FILS JESUS , ILS SONT NOIRS , ILS SONT ENTOUREES DE SAINT NOIRS  ,
 (voir aussi dans www.jesusmafa.com)et que jésus était fâché contre les Kongos, il était en voie de punir les Kongos, s’ils n’occupaient pas la ville de Sao Salvador.  

La vielle  MAFUTA découvrit une pierre en forme de tête humaine  non loin du mont kibangou, elle s’est dit que  c’ était la tête de Jésus. Pendant qu’elle prêchait, une grande foule l’entourait. Elle dénonçait la sorcellerie et tous les objets négatifs ou  “ NKISI”.  Il est à noter qu’ à cette époque e l’église  chrétienne  des blancs était appelée par les Kongos “NZO A NKISI” et la bible “ NKANDA NKISI”.   MAMA MAFUTA   considérait aussi NKISI  les médailles apporter par les prêtres blancs. Elle n’était pas seulement chrétienne, mais aussi contre la sorcellerie Kongo utilisée a des fins maléfiques qui avaient pour corollaire la jalousie, la guerre civile. MAMA MAFUTA  avait considéré la croix des prêtres capucins comme étant un objet pour la domination  des blanc sur le royaume. Pour elle, la croix et les images du Christ blanc constituaient un fétiche très puissant utilisé par les missionnaires. 

MAMA MAFUTA  avait opéré des miracles. Une fois elle avait guéri une femme d’une morsure de serpent rien qu’en la touchant et en récitant le nom de la trinité a savoir  LUKANKASI, NZAMBI ET   KALUNGA.  Les prêtres capucins approchèrent le roi PEDRO IV  et lui mirent la pression d’arrêter MAFUTA  et de la livrer aux prêtres blancs  pour vérifier sa doctrine. En fait,  l’on cherchait un moyen pour l’éliminer car elle menaçait  l’église  des blancs qui contrôlait le pouvoir royal. 

En  août  1704, une jeune fille de 20 ans nommé  KIMPA VITA (TCHIMPA VITA  OU KIMPA  M’VITA) eut une vision d’un homme  qui lui dit : « Je suis Saint Antoine, j’ai été envoyé par Dieu  pour apporter son enseignement aux Kongos. J’ai longtemps essayé de venir en aide a ce peuple, allant de province en province, j’ai d’abord été à  NZETO, mais  ils ne m’ont pas bien reçu. Ensuite je suis allé à  SOYO, ils ont voulu me battre. J’ai fui et je suis arrivé à  BULA, la même chose m’est arrivée. Actuellement, j’essais ici a Kibangou et je t’ai choisie ensuite ». Saint Antoine pris possession du corps de la jeune  KIMPA VITA, cette jeune fille  était originaire du Mont  Kibangou arrosé par 5 rivières.  

Selon la tradition Kongo, l’endroit où coule une rivière  est un endroit sacré, car il constitue la frontière  entre le monde réel et le monde invisible (la foret et les chutes d’eau  aussi). La jeune  KIMPA VITA  fut une NGANGA MARINDA, prêtresse traditionnelle ou initiée de la société secrète  “KIMPASI”. Initiée très jeune , elle abdiqua bien après. La société  KIMPASI  avait pour mission de délivrer  les gens des forces du mal  a travers des cérémonies  d’exorcisme appelées  “MBUMBA KINDONGA”. Pour les missionnaires,  la société  KIMPASI fut une société secrète de sorcellerie et la plupart de leurs temples  qui se trouvaient dans la foret furent détruits par les capucins, illustrés par, LE PERE LUCA DA CALTANISETA  et  LE PERE MARCELLINO D’ATRI.  La société KIMPASI  insinuait que les capucins étaient des sorciers. Selon le  PROFESSEUR JHON THORNTON, HISTORIEN DE L’UNIVERSIRTE DE PENNSYLVANIE,  “  LES CAPUCINS AVAIT LE POUVOIR DE DETECTER QUELQU’UN QUI ETAIT NDOKI”(c hon thorax, te Congestion saint Anthony, p73, Cambridge université presse 1998) les capucins étaient également à mesure  d’anéantir le kindoki. LE PERE JUAN DE ROSA dans la ville de  MBWELA fut accusé d’avoir ensorcelé  la duchesse  Kongo  DONA INES  et sa sœur. Cette affaire engendra  une grande palabre et fut étouffée par les capucins.  

Le PERE MARCELINO D’ATRI passait  une grande partie  de son temps sur le mont kibangou qui était un endroit sacré pour les Kongos. Chaque année, les populations avoisinantes jetaient des offrandes dans la rivière  MBIDIZI. Les missionnaires considéraient ces  offrandes comme  des cérémonies païennes auxquelles il fallait mettre un terme. Certains voyaient par là une façon pour les missionnaires de vouloir s’accaparer du pouvoir spirituel du mont kibangou. D’ailleurs, une très grande pierre appelée  « LUNSUNZI »  s’y trouvait. Cette pierre fut détruite par les missionnaires alors que les autochtones la considéraient comme étant  une protection. En  ECOSSE  par exemple, jadis les rois étaient couronnés  sur une pierre appelée la pierre de la destinée,  qui selon la tradition écossaise, octroyait au nouveau roi le pouvoir de la gouvernance. 

KIMPA VITA,  possédée par l’esprit de saint Antoine, annonça  à sa famille, sa vision. Elle leur fera  ensuite part de l’ordre divin qu’elle avait reçu : celui de prêcher la vraie religion des NE-KONGO. KIMPA VITA commença par prêcher sur le mont kibangou, la montagne sacrée et ensuite elle se dirigera vers le palais royal pour demander au  ROI PEDRO IV de se joindre à elle  pour pouvoir  prier le vrai jésus afin de restaurer le royaume gangrené par  la guerre, des dissensions et des déchirures sociales.  

Selon le  PERE  BERNARDO DA GALLO, « LES ARBRES TORDUS OU TOMBES SE SONT REDRESSEES AU PASSAGE DE KIMPA VITA ET LES PORTES  DE L’ENCEINTE DE LA PALISSADE ENTOURANT LE PALAIS DU ROI SE SONT OUVERTES D’ELLES MEME, REPOUSSEES PAR DES MAINS INVISIBLES ».   Nous avons aussi des saints au Kongo, dit-elle. On happe avidement chacune des miettes tombés de sa main, on lèche avec dévotion les gouttes d’eau, chues de sa calebasse paysanne. On sait que d’un simple attouchement, la jeune femme rend fécond les ventres stériles.  KIMPA VITA  dit que  les blancs ont blanchi Dieu  pour  leur profit, elle dit qu’un nouveau royaume va naître, vous devez reconstruire la ville, relever les maisons. 

KIMPA VITA, a illuminé son entourage par sa foi et ses prières. Ses cérémonies  étaient ponctuées d’incantations, prière, transes (en kikongo KIMPEVE) et contorsions, prédications et chants divers « SALVE, SAO ANTONIO ! AVE MARIA » 

KIMPA VITA  avait dit que la terre sainte est le Kongo, les pères de église était des africains et que saint Antoine est le plus important de tous les saints, il est le patron des humbles et des  démunis. KIMPA VITA  avait également confirmé les enseignements de MAMA MAFUTA, la première à avoir vu la vierge Marie sur la terre kongo. Les enseignements des capucins  selon lesquelles  l’ église était originaire d’Europe et que les père d’église  était des blancs était donc erronées,  était du   « BUNGUNGU ». L’histoire de église est une histoire africaine, une histoire Kongo.  JESUS CHRIST  est née à  MBANZA KONGO. Quand le catéchisme parle  de  BETHLEHEM , c’est Mbanza Kongo. Jésus était baptisé à Nazareth, mais en réalité jésus était baptisé au Nord de la province de NSundi.  Marie était une esclave de  NZIMBA MPANGUI quand elle avait enfanté le divin enfant Jésus Christ.  

KIMPA VITA était toujours entourée d’une foule immense. Le  PERE BERNARDO DA GALLO avait revendiqué le mérite  de 80 milles conversions par KIMPA VITA. Même DONA MARIA  HIPOLITA, l’épouse du roi  PEDRO IV, était aussi ralliée au  BUNDU DIA MAMA KIMPA VITA. Kimpa Vita  était décidée à restaurer le royaume Kongo. Son message était un cri « M’LOLO » pour le rassemblement  pour la renaissance  du  royaume. Selon elle, l’homme blanc était originaire d’une pierre en argile appelée  FUMA en kikongo et les hommes noirs sont originaire  d’un arbre  appelé MUNSANDA. L’arbre et la foret sont des symboles du monde invisible, et les esprits des ancêtres vivent dans des lacs et les océans « nsimbi ». L’ECORCE DE L’ARBRE MUNSANDA était la matière avec laquelle  on avait enveloppé Jésus a sa naissance et que toute personne  qui sera habillée  de cette écorce du munsanda recevra la bénédiction de Nzambi–a-Mpungu. Tous les adeptes de Kimpa Vita furent vêtus  d’habits faits de l’écorce du munsanda. Selon toujours Kimpa Vita, l’arbre connu sous le nom de  TAKULA, dont l’écorce produit une sève rouge, est le sang de Jésus qui pouvait transformer la vie. 

MAMA KIMPA M’VITA  , a prêché à LEMBA , MBANZA KONGO(SAO SALVADOR), MULUMBI, EVULULU, MBULI, NSUKA, MALEMBA (ROYAUME DE NGOYO, UN VASSAL DU ROYAUME KONGO). Ses disciples ont prêché  à LUVOTA (PROVINCE DE MBAMBA), à MBANZA SOYO, à NZETO , NSUKULU, MATARI NZOLO ET NKUSU NZONZO. 

LE PERE BERNARDO DA GALLO , tout puissant a la cour du roi  n’appreciat pas les deviation du dogme chretien, pour lui  les antoniens menaçait la foi, pour kimpa vita , le père bernardo da gallo était un jaloux, un ndoki. Beaucoups d’autochtones avait abondonner église des blancs , kimpa vita avait acquis un prestige qui menaçait celui des  missionnaires,  , kimpa vita, ipso facto était devenue une  menace considerable  qui pouvait conduire a la chute de église, la defaite de la theologie chrétienne   donc la perte du controle du royaume par les missionnaires ,  il fallait trouver une astuce pour éliminer . les missionnaires  finiront par trouver l’astuce  quand elle tombera enceinte dit –on  de son fidele compagnon et enfantera un garcon. Les capucins profiteront de cette occasion pour denoncer l’imposture au conseil royal qui était d’alleurs  sous l’ influence des missionnaires , selon le   PERE BERNARDO DA GALLO  dans son rapport envoyer a rome,   MAMA KIMPA VITA  fut juger  selon la loi traditionelle kongo,pourtant  selon   la loi traditionnelle  Kongo , la virginite n’est pas obligatoire avant le marriage et que dans la société Kongo une fille mere n’est pas rejete, kimpa vita  refusera d’abjurer publiquement ce que l’on avait  qualifier d’erreur,  dans  un forum du site Kongo , un certain MWANA LARI  s’est poser une question ,, reconnaitre un enfant et on a la vie sauve, tout le monde l’aurait fait si kimpa vita ne l’a pas fait c’est que cet enfant était pas d’elle , et qu’est ce qui empechait kimpa vita de confier l’enfant a l’une des milliers de ses  fideles   devouees  qui était pret a faire la guerre pour elle ?????? » 

Le conseil royal sous la presidence  de  DOM BERNARDO , LE VUZI A NKANU, LE GRAND JUGE, assiste du SECRETAIRE  ROYAL MIGUEL DE CASTRO   prononcera la sentence de mort  pour heresie , crime de nature religieuse et mensonges, apres un proces  monter de toute piece par les capucins. 

 kimpa vita  fut conduit sur un grand bucher  de la même manière  que tous ceux qui 2 siecles avant  avait contredit la doctrine de église catholique a savoir :COPERNIC, GALILEE, JEAN HUS ,TOMMASO CAMPANELLA, GIORDANO BRUNO……., et aussi les dizaines d’intellectuels et de grand savants qui ont pourri dans les prisons  du saint office  ou  EXECUTER SOUS LES ORDRES  DU SAINT OFFICE , LE TRIBUNAL DE L’INQUISITION   afin de garder  le dogme du catholicisme intacte , proteger sa theologie donc preserver son pouvoir  politique, social, pedagogique…, il fallait donc éliminer  KIMPA VITA . 

Kimpa m’vita   fut executer le 2 juillet  1706, elle fut bruler sur un grand bucher , elle était morte avec le nom de jésus en bouche,   UNE GRANDE ETOILE ETAIT APPARUE SUR LE LIEU DU SACRIFICE, APRES  QUE SON CORPS FUT BRULER, LES CENDRES  FURENT ENCORE REBRULES ET DISPERSES  DANS  UN ENDROIT  INCONNU pour que personne ne les utilises comme relique ,les missionnaires exprimait par la, la forme la plus absolue de la mechancete, ils confirmait aussi   l’etiquette que les avait attribues  kimpa vita  DES VRAIS NDOKIS , des veritables NKADI A MPEMBE 

POUR LES ANTONIENS, LA forme physique de saint Antoine  n’existait plus  mais son esprit demeurait et des rumeurs circulait  que kimpa vita devait se reincarner  quelque part  au  KONGO , d’ailleurs quelques jours apres son execution quelqu’un  avait dit que l’on avait apercu kimpa vita dans mbanza kongo. 

En tout cas cette histoire de mama kimpa vita que je viens de relater , je l’ai tirer des ouvrages d’europeens qui ont été rediger a partir des rapports des missionnaires capucins  qui n’avait aucun  interet  a relater  une histoire qui pouvait menacer leur dogme ,  ces rapports des missionnaires sont des recits etablit pour justifier leurs crimes  donc ont y trouve que des miettes de verites  que j’ai essayer de soutirer , la veritable histoire de kimpa vita est connue de source orale  qu i date du 18 siecle  et a travers les eglises qui sont nees des siecles apres sa mort dont celle de SON EMINENCE   SIMON KIBANGU,EMINENCE DIANGUENDA KUNTIMA, SIMON MPADI  , A TRAVERS LE KIBANGUISME, L’EGLISE TOKOISTE  DU PROPHETE  SIMAO TOKAIO QUI PARLE DE LA NEGRITUDE DE JESUS CHRIST OU CELLE DES NGUNZA de  TATA NTUADISI ANTOINE NGOKO QUI LANCE LE MEME CRI POUR LE RASSEMBLEMENT » MAZINGA MLOLO » LANCE PAR KIMPA VITA DEPUIS LE 18 SIECLE.   pour  la restauration  du  royaume Kongo  . 

EN  tout cas   MAMA KIMPA VITA A EU UNE  INFLUENCE TRES ENORME APRES SA MORT « la puissance de qu’elqu’un se mesure  dans les signes  qui suivent sa mort » ou encore comme le dit  MARIE , REINE DES ECOSSAIS « C’EST EN MA FIN QU’EST MON COMMENCEMENT » , DURANT LES GUERRES QUI SE SONT DEROULES AU ROYAUME KONGO  AU 18 SIECLE,  BEAUCOUPS DE PRISSONNIERS ONT ETE VENDUS COMME ESCLAVES ET NOMBREUX ETAIENT DES ANTONIENS ( PARTISANS DU  BUNDU DIA MA MA KIMPA VITA) ces esclaves était exportes a partir du port de kabinda ou soyo  ou  les bateaux des anglais  et des neerlandais  qui dominait  la traite VENAIT S’APPROVISSIONER  D’ESCLAVES.  POUR CES ESCLAVES NE-KONGO, LE FAITES D’ETRE TRANSPORTER DANS UN BATEAU  était vue comme un mystere , un voyage vers la mort parceque  dans la  cosmogonie Kongo , l’eau est le lieu ou vivent les ancetres, les morts, ces Kongo pensait etre transporter  dans l’univers des morts  par les blancs, et la couleur blanche était d’ailleurs la couleur de la mort .selon le temoignage du père  LORENZO  DA LUCCA  qui avait voyager dans le navire « Nossa Senora Do Cabo            «  qui transportait des esclaves   , arriver a    SALVADOR (PROVINCE DE  BAHIA) AU BRESIL  le 10 aout 1709 , le père lorenzo avait fait remarquer que beaucoups d’esclaves  avait des médailles des antoniens(LES  PREMIERS ESCLAVES A ARRIVER AU BRESIL FUT EGALEMENT DES NE-KONGO  en provenance de Kongo dia ntotela en 1705) , selon  JOHANNES MENNE POSTMA DANS (THE DUTCH IN THE  ATLANTIC SLAVE  TRADE, 1600-1815, appendix 1 CAMBRIDGE UNIVERSITY PRESS1990) des Kongo  vendue comme esclave furent conduit  au  SURINAM, EN JAMAIQUE , BARBADOS, ANTIGUA, EN VIRGINIE(USA)  A PORT YORK ensuite dans la  RIVER JAMES VALLEY  ou ces Kongo ont travailler dans des plantations de cafe  ET LE PLUS GRAND NOMBRES EN HAITI  ,  ET EN CAROLINE DU SUD(USA)  ET PLUTARD A LA NOUVELLE ORLEANS (LOUISIANE)ou ils avaient apporter avec eux leurs cultures et leur religion celle de   KIMPA VITA  pour la plupart d’entre eux. 

L’historien americain  PETER WOOD  dans ( NEGRO IN COLONIAL SOUTH CAROLINA FROM 1670 THROUGH THE STONO REBELION ( new –york 1974) STIPULE QUE  plus de 60%  D’ESCLAVES DE LA CAROLINE DU SUD ETAIT DES NE-KONGO     , en 1739  les colons americains de la caroline du sud  ou était concentres la plupart d’esclaves Kongo, parlait de  la presence d’esclaves qui avait des qualites mystiques , des hommes mysterieux, qui avait la qualite de  disparaitre mystiquement OU DE SE RETROUVER DANS PLUSIEURS ENDROITS A LA FOIS .  le proffesseur  JHON THORNTON  de l’universite de pennlsylvanie a d’ailleurs confirmer que  tous les esclaves chretiens de la caroline du sud était convertit  au Kongo dans la religion CATHOLIQUE  ensuite reconvertit dans  elle de KIMPA VITA  (cf jhon thornton, the congolese saint anthony, chapitre 9 , cambridge university press 1998), 

Le 9 se ptembre 1739, en caroline du sud  un esclave Kongo connu par le nom de  JEMMY  ETAIT A LA TETE D’UN SOULVEMENT  D’ESCLAVES NE-KONGO  CONNU SUR LE NOM «  THE STONO REBELLION OF 9SEPTEMBER 1739 »  ce soulevement est considérer comme  LE PLUS GRAND SOULEVEMENT D’ESCLAVES  DANS TOUTE L’HISTOIRE DE L’AMERIQUE DU NORD ,  un dimanche jour de repos a cote de la rivière stono , situe a quelques kilometres de la ville de  CHARLESTON  , ces esclaves avait attaquer une cache d’armes , certains était des guerriers qui avait combatu  dans la province de mbamba  et savait manier les armes , ils semerent la terreur , brulerent des maisons  en criant «  lukangu ou lucangu » un mot qui veut dire fermer , mais aussi liberer ,  reciter dans le salve antoniana   une prière du bundu de kimpa vita  nous pouvons également découvrir le temoignage  DU PROFESSEUR MARGARET WASHINGTON  , HISTORIENNE DE LA CORNELL UNIVERSITY SUR LA PAGE NET SUIVANTE :http ://pbs.org/wgbh/aia/part1/1i3077.html 

On peut également trouver cete page en utilisant google ensuite ecrire :margaret washington  stono revolution.  Ces esclaves ne –Kongo  se refugerent ensuite en Floride ou les colons espagnol qui avait promis la liberte au esclaves d’amerique  leurs donnerent une terre en creant la ville   de  SANTA TERESA DE MOSE, LA PREMIERE VILLE DES NOIRS LIBRES  DANS TOUTE L’HISTOIRE DE L’AMERIQUE DU NORD   , CES NE-KONGO FURENT UTILISES EGALEMENT PAR LES COLONS ESPAGNOL COMME GARDE FRONTIERE DE LA FLORIDE ( cf jhon thornton, the congolese saint anthony, p212 cambridge university press1998, et aussi Michael Mullin, africa in america : slave, acculturation and resistance in the american south and british carribean 1736-1831, urban and chicago edition 1992, p43,p187))  

C’est a partir de la revolution de stono que les colons d’amerique du nord ont cesser  d’importer des esclaves Kongo on se  tournant  vers l’afrique de l’ouest pendant presque une decennie. Pour ensuite reprendre avec les francais qui emmenerent des esclaves Kongo en louisiane.( a la nouvelle orleans) 

Selon  toujours le  PROFFESSEUR   JHON THORNTON ( dans THE CONGOLESE SAINT ANTHONY P213) la plupart des REVOLUTIONNAIRES HAITIENS   de janvier  1804  furent  des  NE-KONGO, le professeur  JHON THORNTON  DANS SON OUVRAGE  NOUS APPREND (P213)  que les  REVOLUTIONNAIRES HAITIENS chantait en kikongo  «   KANGA MUNDELE, KANGA NDOKI »   des paroles que l’on  retrouve également   dans le salve antoniana  une prière de mama kimpa vita, il sied de souligner que les revolutionaires haitien avait infliger une defaite cuisante a l’armee napoleonienne , la plus puissante de l’epoque  pendant cette periode revolutionnaire d’haiti on a beaucoups parler d’un certain  MAKANDALA, nom transformer par les occidentaux en  MACK DAL  ce fut un grand revolutionnaire d’origine Kongo, il avait executer un grand nombres de francais, cette revolution donna naissance a la première republique noire de l’histoire de l’humanite, ce sont aussi les haitiens qui ont  aider  SIMON BOLIVAR DANS SA LUTTE  contre les espagnols ,c’est du port de jacmel en  HAITI que les troupes de  SIMON BOLIVAR  s’elancerent en 1816 vers les victoires et la liberation du joug colonial espagnol de 5 pays d’amerique latine.  le vaudoo d’haiti que certain  stipule qu’elle est la symbiose de la pratique traditionnelle  KONGO , YORUBA du NIGERIA,  et  FONS DU DAHOMEY(BENIN) , dans son  folklore et sa pratique ,  on utilise souvent les  PAKETS KONGO , TALISMAN EN TISSU  pour la protection contre les forces negatives,   ON INVOQUE LES   NSIMBI ( esprit des eaux que kimpa vita avait parler lors de ses predications ) dans la musique traditionnelle d’haiti on trouve également un rythme appeler  YAYA TIKONGO et un tambour  BONGA ,   les Kongo en haiti sont concentres  dans le  nord . 

 en  JAMAIQUE  , la population noire est divise en deux, les maroons nation et les Kongo nation ou bongo nation. Les maroon nation sont originaire de l’afrique de l’ouest, ils parle le kromanti qui vient du cormantin parler au ghana et du akan, asante du ghana les maroon nation sont concentres dans les « blue mountain » de la jamaique. Tandisque les Kongo nation ou bongo nation sont concentres dans l’est de la jamaique , ils parlent une langue très similaire au kikongo et ils sont descendants des esclaves  Kongo arriver en jamaique au 18 siecle le rythme musicale des Kongo nation de la jamaique s’appelle  KUMINA, ou  KODONGO et leurs drum s’appelle  NGOMA  qu’ils utilisent pour invoquer les esprits des ancetres  leurs musique s’appellent  NYABINGHI  , les Kongo nation  bien que plonger dans le universal negro catechism  de  MARCUS GARVEY  un jamaicain originaire des maroon nation  et aussi aux theorie  du jah rastafari  HAILE SELASSIE  , ces derniers  croyent en la negritude de jésus christ comme les leurs ont legues leurs ancetres Kongo , qui eux ont acquis cette connaissance de mama kimpa vita .   le musicien  jamaicain  Natty Kongo nous  rappelle   la tradition Kongo dans sa musique et ses tresses qu’il surnome «  DREADLOCK KONGO »(www.congonattymusic.com) .  

AU BRESIL , les premiers esclaves a arriver furent des Kongo en 1705 , ces Kongo furent les premiers noirs  a etre en contact avec les indiens  du   BARA-TZIL ( terre de la croix,  terre  de la lumiere  selon les indiens) , ces Kongo ont  été cofondateur de  la samba, la rumba, le maculele(l’un des plus grand musicien de la samba n’est autre qu’un Kongo connu sous le nom de  ERNESTO  JOAQUIM MARIA DOS SANTOS  ALIAS DONGA  et le groupe  OITA BATUTAS , les Kongo du bresil    se sont illustres dans tous les mouvements de lutte  pour la liberte des noirs du bresil avec les Kongo connu sous le nom de  ZUMBI,Le premier leader du mouvement de liberation des noirs du bresil l’un des pionniers des  QUILOMBOS (communautes independantes des noirs au bresil  fonder par les Kongo) sans oublier  BESOURO MANGANGA, MANUEL DOS REIS MACHADO ALIAS MESTRE BIMBA…… 

SALVADOR  la plus grande ville noir du bresil, dans la province de BAHIA,  predomine une religion appeler  CANDOMBLE qui est un melange de la pratique spirituelle  des esclaves KONGO  et YORUBA du nigeria . cette religion est divise en deux.  LE GEGE-NAGO CANDOMBLE  base sur la tradition yoruba  et le  CABOCLO CANDOMBLE( caboclo= caboclo de aruanda , les indiens de luanda ) ou encore  le  CONDOMBLE DO KONGO  ,c’est une danse en honneur de DIEU  et des SAINTS qui sont presentes comme étant des noirs, saint francis etc   ,  les praticiens du  CANDOMBLE  croyent en la negritude de jésus christ,des  peres de église . 

Toujours au bresil on parle aussi de la religion  UMBANDA, QUIMBANDA,  dont l’origine est meconnue , certain parle d’une origine indienne mais d’autres stigmatise que umbanda vient du kikongo  KUMBANDA  , guerrir avec l’aide des esprits  les zumbi un mot derive de simbi  les esprits des ancetres  qui vivent dans l’eau comme disait mama kimpa vita  , ces esprits sont quilulo et muculo. Il est beaucoups pratique dans le sud du bresil, on distingue aussi la religion  MACUMBA  dans laquelle on trouve quelques pratiques Kongo 

 

A CUBA,  également  les premiers esclaves arriverent d’abbord en provenance d’haiti en 1513 , ensuite  en 1520 , 300 esclaves arriverent d’afrique du  KONGO  d’bbord  pour  travailler dans les mines d’or de jaugua .suivit d’autres arrivees en provenance du Kongo et plutard de l’afrique de l’ouest . ensuite il y eu des mouvements revolutionaires ou des esclaves  s’enfuirent  dans les montagnes de l’est de cuba ces fugitifs sont connu dans l’histoires de cuba comme   CIMARRONES OU CIMARRONES KONGO  , dans ces montagnes ils formerent  des communautes  «  LES PALENQUENS » au bresil sa  s’appellent   QUILOMBOS  qui veut dire village  en kibumdu ou kikongo , cela a aussi exister chez les esclaves noir au mexique , venezuela et colombie . on s’assemblant dans ces communautes ces Kongo  de cuba ont continuer leurs pratiques  religieuse du Kongo dia ntotela  et c’est de ces  palenquens  de cuba qu’est nee   le  PALO MAYOMBE  originaire du Kongo, elle est une façon de communiquer avec les esprits , l’arbre et la foret sont consideres comme des symbole du monde invisible  comme chez KIMPA VITA , DIEU  est appeler  ZAMBI   et les esprits  ENKISI ,  les esprits de la lumiere   ENSAMBIet les esprits des tenebres  ENDOKI, les adeptes males sont appelles  TATA,  et les adeptes femeles sont appeler  YAYA, celui qui dirige le culte  est appeler TATA  NGANGA. 

Pendant la guerre d’independance de cuba ou guerre  hispano-americaine  ce sont également des noirs originaire du Kongo dia ntotela qui se sont illustrer  a savoir  le legendaire  « GRITO DE YARA «   cri de  YARA,   MARIANO  GANGA, DOMINGO MACUA, FELIPE MACUA, MAYIMBE JOSE DOLORES, AMBROSIA CONGO, FELIPE GANGA, LORENZO GANGA SANS OUBLIER MA DOLORES IZNAGA L’ESCLAVE GANGA  qui guerrisait les esclaves  traditionnelement . 

 

AU  MEXIQUE, VENEZUELA, COLOMBIE , ARGENTINE, SURINAM ET AU BARBADOS   les communautes noirs  pratique aussi  le PALO MAYOMBE , qui a une connotation Kongo et des pratiques du bundu dia mama kimpa vita,  dans l’histoire revolutionnaire  des noirs du  MEXIQUE on a parler d’un certain  GASPAR YANGA ET  SON FILS NANGA,  sur une page net il est  ecrit qu’il étaient  gabonais  et que son aide de camps était angolais il s’appelait  FRANCISCO DE LA MATOSA   PEUT ON PARLER  DE NE-KONGO ? seul des recherches  approfondie pourront le dire(utiliser google et ecrire  GASPAR YANGA  pour plus d’informations) . Il est a noter que le mexique a eu un president noir nommer  VICENTE GUERRERO ,  commandant de l’armee du mexique de 1823 a 1824 ensuite  PREMIER PRESIDENT  NOIR DU MEXIQUE  de 1829 a 1830, je ne connais pas ces origines peut etre afro indienne car beaucoups d’esclaves  se sont mixe avec les indiens pour donner une race afro-indienne , au bresil par exemple beaucoups d’esclave Kongo se sont mixe avec des indiens.   

« MAIS TOUTES CES RELIGION AFRO –AMERICAINE D’ORIGINE  NE -KONGO   AUJHOURDH’UI SE SONT LANCES SUR UN PLAN NEGATIVE  EN PERDANT LA COLORATION  LEGUER PAR LES ESCLAVES KONGO , ON SE MELANGEANT  AVEC LES RITUELS YORUBA , ET CELLE DU BENIN , DES INDIENS   ILS SONT DE PLUS EN PLUS PRATIQUER  POUR   LE MAL ,ELLES SONT DEVENUE MALEFIQUE  D’AILLEUR AUX ETATS UNIS  A NEW YORK,  LOS ANGELES   A LA NOUVELLE ORLEANS EN LOUISIANE ET A MIAMI ,  NOMBREUX SONT OBJET DE POURSUITE JUDICIARE  POUR CRIME A TRAVERS LEURS RITUEL ET LE FBI  MENE UNE SERIE D’ENQUETE SUR DES PRATIQUES CRIMINEL DE SES ADEPTES ACCUSES DE SACRIFICE HUMAINS « . 

MES  freres Kongo  JE PEUX AFFIRMER SANS AMBAGES ET CELA AVEC EVIDENCE QUE  VOUS DEVEZ ETRES fier d’avoir été les  pionniers du plus grand soulevement des esclaves dans toutes l’histoire de l’amerique du nord « the stono revolution of 9 september 1739 » sous l’influence spirituelle  de  MAMA TCHIMPA M’VITA,  

Soyez également fier d’avoir été les pionnier de la revolution haitienne , vous Kongo vous  avez participer a la formation   de la première   republique noir de l’histoire de l’humanite sous l’influence spirituelle de MAMA TCHIMPA M’VITA 

 Vous avez été des pionniers du mouvement de liberation des noirs au BRESIL et a  CUBA   ET IL Y AVAIT TOUJOURS DES TRACES DES ENSEIGNEMENT DE  MAMA  KIMPA VITA 

Et aussi  SIMON KIBANGU  QUI LUTTA CONTRE L’EGLISE OCCIDENTAL  AU COINGO BELGE  sous l’influence de  MAMA TCHIMPA M’VITA 

 ANDRE GRENARD MATSOUA  qui lutta également contre  l’occupant francais  sous l’influence spirituelle de  MAMA TCHIMPA M’VITA 

Chantez comme nos frere Kongo d’haiti »KANGA MUNDELE, KANGA NDOKI,  pour la liberation totale du noir  de la  L’OPPRESSION  blanche  dont   MAMA TCHIMPA M’VITA. A été une pionniere , elle est la mere de église des noir étant donner que son influence a continuer jusqu’au continent americain , au sud comme au nord, mes freres cherchez a aller vers la mer pour etre fidele a votre source car  c’est en allant vers la mer que le fleuve est fidele a sa source. 

NSI  A KONGO OUENE UA MAZULU 

                              NSI A KONGO KABONGA O NZAMBI A MPUNGU 

                             NSI A KONGO KA ZOLA O NZAMBI A MPUNGU 

                             KANGA MUNDELE  KANGA NDOKI 

                              MAMA KIMPA VITA LUZOLOLO WETO

                               ARSENE FRANCOEUR NGANGA 

                                               MFUMU  KI KUIMBA 

A17011 SARRAOUNIA MANGOU( REINE MANGOU DU NIGER)

Les Arawas, communauté haoussa majoritaire dans la région de l’Est de Niamey, se glorifient toujours d’être les descendants de la Reine Sarraounia , une dame de fer qui a farouchement lutté contre la pénétration coloniale. Son histoire, située autour du XIX siècle, est celle d’une femme distinguée du titre de Sarraounia (comme l’on pourrait dire impératrice ou reine) appelée Mangou. Mais sa notoriété ayant traversée les âges, tout le monde sait que l’on parle de Sarraounia Mangou lorsque l’on parle de Sarraounia, même si, bien sûr, il y en a eu plusieurs dans l’histoire du Niger.
Mais sa particularité, pour être autant idolâtrée, est qu’elle aurait fait face et même repoussé un temps les colons français en marche de guerre du Nord au Sud. Le chef de l’armée ennemie sur le territoire Nigérien aurait perdu la tête et aurait décidé, malgré les ordres contraires en haut lieu, de massacrer le village puis de faire progresser sa croisade ensanglantée.
Seule, Sarraounia eu faillit l’arrêter, mais fut malheureusement déchue et tuée.
Elle symbolise ainsi la résistance, le courage et la notion de liberté des peuples du Niger contre l’invasion coloniale. Elle a tenu bon quand tous les autres souverains de l’époque avaient abandonné la lutte.
Cette région dispose aussi d’importants et mystérieux sites historiques, c’est par exemple le site de Lougou avec « la pierre qui rend justice », lieu mémorable et historique où la reine Sarraounia Mangou s’est vaillamment battu contre les colonisateurs de la mission de Voulet-Chanoine dont on retrouve encore les vestiges, le village de Bagagi des Arnas ou animistes où le mystérieux Baoura doté de toutes les puissances magiques traîne dans son sillon, multiples collines mythiques dont chacune est porteuse de son histoire spécifique…

Si nous vous parlons de Sarraounia, c’est qu’elle a été mise à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture des 5èmes Jeux de la Francophonie par une chorégraphie en musique haute en couleurs et en symboles.

nanny2GRANNY NANNY QUENN OF THE MOUNTAIN

Nanny est né en Afrique. Elle a été amenée en Jamaïque comme  esclave. Elle était originaire de la tribu Ashanti. Nanny est connu par les Maroons d’ aujourd’hui comme « Granny Nanny».
La tribu Ashanti était l’une des puissantes tribus de l’Afrique de l’Ouest. Ils étaient bien entrainés lors des batailles. Leurs femmes étaient énormément respectées. Leurs femmes étaient aussi préparées pour les batailles.

Lorsque Nanny arriva en Jamaïque, la rébellion contre l’esclavage battait son plein. Les villes rebelles (les villes formées par les esclaves qui s’étaient enfuis) foisonnaient sur l’île. Les  villages des Maroon étaient  les plus forts de ces villes rebelles. Ils étaient bien organisés et avaient une bonne défense.

Il faut se rappeler que les premiers Marrons étaient ceux qui avaient fuit lorsque les Britanniques avaient conquis la Jamaïque et l’ont repris aux Espagnols. Les autres Africains libres se sont enfuis sous le régime britannique. C’est parce que les Maroons étaient organisés et connaissaient bien le pays, que de nombreux esclaves qui s’étaient enfuis se sont joints à eux. Bientôt, Marrons originels et les esclaves qui s’étaient enfuis furent appelés Marrons.

La vie dans les plantations pour la femme esclave était très cruel. Les femmes n’étaient plus traités avec respect. En Afrique, une femme était respectée car sans son grand don en enfants de la tribu s’éteindrait. Maintenant, comme un esclave, la femme africaine était là pour fournir des enfants futurs esclaves pour les maîtres blancs. Elle a souvent souffert d’être violée par son maître.
Son mari pouvait être vendu dans une autre plantation. Elle serait chanceuse si elle le revoyait à nouveau. Ses enfants pouvaient également être éloignés d’elle.

Nanny ne s’opposera pas à cela. Peu après son arrivée en Jamaïque, Nanny et ses cinq frères s’échappèrent . Ses frères étaient Cudjoe, le grand dirigeant Marron, Accompong, Johnny, et Cuffy Quao. Cette  famille Ashanti devient bientôt les dirigeants des Marrons et de nombreux autres Africains libres.

Nanny et ses frères décidèrent de mener un mouvement pour chasser les Britanniques. Cudjoe s’intalla à St. James et y construisit un village. Ce village fut appelé Cudjoe Ville. Accompong s’installa à Sainte Elisabeth qui fut nommé comme lui. Nanny et Quao allèrent à Portland pour organiser les  Africains libres. Il y avait donc deux principaux groupes de Marrons. Il y avait ceux de l’ouest de l’île appelée le-Vent Marrons. Ceux de l’est du Vent ont été appelés Marrons.

En 1720 Nanny prit le contrôle de la ville rebelle de Blue Mountain. Elle fut rebaptisée Nanny Town. Là Nanny, Quao et leur peuple déboisérent plus de 600 acres de forêt pour la culture. Leur société était organisée comme la société Ashanti.
De ces collines, les Maroons pouvaient envoyer des  commerçants en ville. Ils pouvaient échanger des armes, des vivres et des vêtements. Nanny et les Marrons détruisirent aussi des plantations. Ensuite, ils brûlèrent des propriétés et récuperérent des armes, des vivres et des esclaves qu’ ils liberèrent. Ces Africains libres augmentèrent le nombre de la population de Nanny Town.

Nanny Town était bien défendue contre les attaques britanniques. La ville était située sur une crête dans les Blue Mountains. Une partie de la ville oubliée Stony River. A 900-pieds de là il y avait un précipice quelque part dans la zone située entre la rivière de Stony et  Nanny Ville. Le long du précipice, il y avait une voie étroite qui menait à la ville.

Gardes furent installés à des point stratégiques. Des guerriers étaient prévenus par le son d’une corne. Cette corne était appelé le Abeng. Il était impossible pour les Britanniques de les attaquer par surprise.

Nanny peut être décrit comme un génie militaire. Elle a mené plus de 800 Africains libres depuis plus de 50 ans. Elle les a aidé à planifier les moyens de rester libres. Elle et son peuple vivaient dans les montagnes où il y avait de très fortes précipitations. Elle avait une très bonne connaissance des plantes. Elle était à la fois une infirmière et un chef spirituel.
Nanny et ses soldats étaient une «épine dans le flanc » de la Grande-Bretagne. Elle a trouvé de nombreux moyens d’encourager les esclaves à s’échapper des propriétés. Cela enervaient beaucoup les Britanniques.

De 1728 à 1734, Nanny ville se défendait contre les attaques britanniques. Les Marrons étaient meilleurs que les Anglais lors de combats dans les montagnes des pluies.

Ils s’habillaient de façon à ressembler à des arbres et des buissons. De cette façon, ils ne pouvaient pas être facilement vu par les soldats britanniques. Les Marrons avaient quelques hommes qui se montraient volontairement aux soldats britanniques. Ces hommes servaient d’appat et courraient ve en direction des Marrons qui étaient habillés comme des arbres. Les soldats britanniques les suivaient et étaient pris d’assaut par les Marrons camouflés en arbres et ces derniers les tuaient. Les soldats britanniques n’étaient pas aussi bien habitués à la vie dans la montagne et la forêt que les Maroons ne l’étaient . Beaucoup sont morts de maladie.

Nanny avait des espions tout autour. Certains étaient même sur les plantations. De cette façon, elle savait à l’avance quand les Britanniques allaient attaquer. Ses guerriers agissaient rapidement et silencieusement.
Les Marrons nous disent que Nanny avait un chaudron (une grande casserole), au pied de Nanny ville. Cet énorme pot était constamment en ébullition. Mais il n’y avait pas le feu en dessous. Les soldats britanniques qui attaquaient Nanny ville, étaient surpris à la vue de cette bizarrerie. Quand en voulant jeter un coup d’oeil dans le chaudron, en se penchant sur la grande marmitte, étaient frappés de somnolence et tombaient dans le chaudron et mouraient étouffés.

C’est seulement grâce à l’utilisation de canons de fusils que les Britanniques conquirent Nanny ville. En 1734 le capitaine Stoddard bombarda Nanny ville. Le Britannique dit que tous les Marrons avaient été tués. Les Maroons disent aujourd’hui que Nanny et certains Maroons avaient échappé au bombardement. Ils avait trouvé une nouvelle cachette près de Rio Grande.

Les Marrons disent qu’à cette époque, les disciples de Nanny étaient très découragés. Ils se demandaient s’ils devaient abandonner. L’ensemble de leurs cultures à Nanny ville avaient été détruites . Ils dûrent commencer une nouvelle vie . Il est dit que Nanny pria nuit et jour et elle demanda des directives et de la force.

Nanny eut  vite une vision. On lui dit de ne jamais abandonner la lutte pour la liberté. On lui dit dans sa vision de planter les graines de citrouille, qu’elle avait dans sa poche. Ce qu’elle a fait dans les collines fertiles de Blue Mountains. Bientôt, toute la colline fut couverte de citrouilles. Dans ce repaire le temps était arrivé pour être connu comme Pumpkin Hill. Cette colline est situé à 6 kilomètres de Port Antonio.
En 1734 une partie des Marrons Nanny furent envoyés pour rejoindre ceux de l’ouest de l’île. Trois cents hommes, femmes et enfants figurant sur l’une des plus longues marches dans l’histoire jamaïcaine.

Cette marche est connue comme le «grand trek. » Ils marchèrent de Portland à St. James. Ils marchèrent sur les hautes montagnes et les forêts sauvages du Cockpit Country. En même temps, ils étaient harcelés par des soldats britanniques. Ils sont finalement parvenus à St. James.

Ils voulurent s’unir aux guerriers de Cudjoe . Cudjoe pour une raison quelconque, refusa de s’unir avec les Maroons de Nanny. On croit que Nanny voulait l’unité pour lutter contre les Britanniques. D’autre part, Cudjoe souhaitait la paix avec les Britanniques. Les Maroons de Nanny  durent reprendre le long chemin du retour. Ils retournèrent à Portland.

Les Britanniques voulaient la paix. Presque chaque  etablissement qu’ils installèrent, furent brûlés par les Marrons. Les Britanniques avaient très peur quand ils entendirent parler de la « grande randonnée ». Ils avaient déjà perdu des centaines de soldats et d’armes. Cela leurs coûtaient cher en argent et des vies de lutter contre les Maroons.

Nanny a été parmi les principaux combattants de la liberté celle qui a refusé de signer un traité de paix. Elle croyait en la liberté totale. Elle a inspiré son peuple à la suivre . Elle les a poussé à rechercher l’unité de tous les combattants de la liberté en Jamaïque. En 1737, elle fit le serment sur Pumpkin Hill qu’elle et son peuple continuerait à lutter contre les raids britanniques jusqu’à la fin.

Cudjoe signa en 1739 un traité de paix avec les Britanniques. Ce traité donna aux Maroons des terres et des droits des hommes libres. Mais en retour, les Britanniques promirent de faire trois choses. Ils promirent de ne pas faire la guerre aux Britanniques. Ils promirent d’aider à capturer les esclaves qui s’enfuyaient. Enfin, il s’agissait d’aider le gouvernement à reprimer les révoltes .
Nanny refusa une offre similaire. A la place , elle a accepta de conclure une trêve avec les Britanniques. Nanny le fit du bout des lèvres. Elle accepta cette offre essentiellement parce qu’elle vit que son peuple était fatigué de la guerre. Ils voulaient la paix.
Les Marrons d’aujourd’hui nous disent que Nanny avait des pouvoirs surnaturels. On nous dit qu’ après que le traité ait été signé, Nanny décida de montrer aux soldats britanniques certains de ses pouvoirs. Elle s’éloigna de vingt pas et demanda au chef des forces britanniques de donner l’ordre à ses hommes de tirer sur elle. Au début, il refusa. Il pensait que c’était une astuce de la part de Nanny pour commencer une nouvelle guerre. Il se laissa finalement convaincre par Maroons de Nanny de faire ce qu’elle demandait. Nanny tourna le dos et se courba. Les coups de feu furent tirés. Lorsque la fumée fut dégagée, elle alla vers le capitaine britannique et elle lui donna les balles qui elle avait attrapé et a dit: «Prenez ceci bon ami en gage de paix. Donc maintenant je suis libre de montrer que seule la balle d’ un homme peut nuire à Nanny. « Comme elle parle, elle leva les bras au ciel. C’est ce que nous a été dit par les Marrons.

Nanny négocia une terre de subvention avec les Britanniques. Après la trêve, les Maroons de l’Ouest se scindèrent en deux groupes. L’un des groupe s’installa près de Crawford ville avec Quao leur chef. Nanny et son peuple ont reçu une terre de 500 acres de subvention à Cottawood. Cottawood fut appelé «Nouvelle Nanny » ville. Aujourd’hui, les Marrons de Moore Town ont conservé leur histoire à travers les chansons et le bouche à oreille. Nanny est considérée comme une prêtresse et la reine-mère par les Marrons.

Nanny et les personnes comme elle ont contribué à accélérer la fin de l’esclavage. Les révoltes d’esclaves qui ont suivi ont été inspirés par Nanny et autres combattants de la liberté. Ces rébellions ont fait craindre le gouvernement britannique de voir  la Jamaïque devenir un autre Haïti. Cette peur de la révolution a été l’un des principaux facteurs qui a poussé les britanniques d’abolir l’esclavage.

Sam Sharpe avant d’être pendu dit: «Je préfère mourir sur le gibet que vivre dans l’esclavage. » Il suivait seulement les nobles traces des combattants de la liberté comme Nanny.

 

à venir………

moz-screenshot1623-47 Membre du Conseil de gouvernement de la Princesse  de Ndongo et Matamba (Angola et Congo)Durant les 16e et 17e siècles, les puissances européennes jouissaient des fruits de leurs pillages du continent africain. Les principaux antagonistes en Angola étaient les Portugais, qui cherchaient à contrôler le pays économiquement afin de faire le commerce des esclaves avec leur colonie au Brésil. L’une des plus grandes opposantes aux Portugais était la  Reine de Ndongo, Nzinga Mbande (aussi connue comme Ana de Sousa Nzinga Mbande). Née en 1583, elle devint l’une des femmes les plus puissantes d’Afrique, dirigeant le royaume de Ndongo, et elle combattit les marchands d’esclaves portugais durant plus de 30 ans jusqu’à sa mort le 17 décembre 1663. Aujourd’hui, les Angolais se souviennent d’elle avec tendresse comme d’une femme de bravoure, de beauté, d’intelligence, d’esprit et de génie militaire. Une importante rue à Luanda porte son nom, et les jeudis et vendredis, de nombreux mariages se déroulent sous sa statue, dans le quartier de Kinaxixi.

1630- 60 reine Nana Yita de Nsuta (Ghana)

1.630 reine Nana Aberewa  (Ghana)

iyobadeuselu.jpg1692 -? Le Iyoba de Uselu au Bénin (Nigéria)

asanteold.jpg1700- 1750 1 er Asantehemaa Nana Nyarko Kusi Amoa de Asante (Ghana)

1700-40 reine Alemba de Sambi (Angola)

17../18 .. Le Omukama de la dynastie Bashambo dans Mpororo (Ouganda)

1703 -? Le Iyoba de Uselu au Bénin (Nigéria)

1704-08 régnant Princess Tassi Hangbe d’Abomey (Bénin)

beninqm5.jpg1738 -? Le Iyoba Ede de Uselu au Bénin (Nigéria)

1740-97 Kpojito Hwanjile d’Abomey (Bénin)

1746 Sultan Mimi Mwana Hadiga de Patta-Pate et Witu (Kenya)

Au tour de 1750 reine Kapango de Mbunza (Namibie)

 

 

ashantequeen.jpg1750 -…   2 nd Asantehemaa Nana Nkatia Ntem Abamoo 2 e Asantehemaa Nana Nkatia Ntem Abamoo de Asante (Ghana) d’Asante (Ghana)

benin3.jpg1752 -? Iyoba Ohagha II de Uselu au Bénin (Nigéria)

baule2.jpgDe 1760 Reine de la Baule (Ashanti Brong-) (Côte d’Ivoire)

Jusqu’en 1768 la Reine de Regnant Kongo (N’Dongo et Matamba ou Ngola et Mbundu) (Angola et Congo)

1768 … The Queen Regnant of Kongo ( N’Dongo and Matamba or Ngola and Mbundu) (Angola and Congo) La Reine de Regnant Kongo (N’Dongo et Matamba ou Ngola et Mbundu) (Angola et Congo)

1770-93 Denkyirahene Amoako Atta Yiadom de Denkyira (Ghana)

Autour de 1775-85 Queen Nankali de Uukwangali (Angola – Namibie)

1777-78 Le Regent Asantehemaa Nana Akua Afriyie d’Asante (Ghana)

1778-1809 4 ème Asantehemaa Nana Kwaadu Yiadom I de l’Asante (Ghana)

782 Chief Ntsusa of the amaRharhabe (South Africa) 1782 Chef Ntsusa de la amaRharhabe (Afrique du Sud)

1789-97 Kpojito Senume of Abomey (Benin) 1789-97 Kpojito Senume d’Abomey (Bénin)

Environ 1.790 Queen Logenge de Bimba (Cameroun)

1797-1818 Kpojito Kentobasin d’Abomey (Bénin)

1800-54 Rain Queen Modjadji I of Balobedu (South Africa) de Balobedu (Afrique du Sud)

1800-18 Queen Mate II de Uukwangali (Namibie)Elle a succédé à la reine Simbara et a été remplacé par le roi Siremo.

Autour de 1800 Le Omukama de Nshenyi (Ouganda)

18 … la Reine Mère MmaMane de baTlôkwa (Afrique du Sud)

18 .. Sheha Fatima bint Ali   of Tumbatu (Tanzania) de Tumbatu (Tanzanie)

18 … Le chef de Mashina Mamba (Tanzanie)

Chef de Malamba Mamba (Tanzanie)

18 .. chef Mamka de Kibosho (Tanzanie)La chefferie est situé près du Kilimandjaro

18 … Queen (Askaya) Adama Yahimonzon de Kokoro (Niger)

18 …   Queen (Askaya) Kodyo Yahimonzon of Kokoro (Niger) Queen (Askaya) Kodyo Yahimonzon de Kokoro (Niger)

18 .. Leader de la princesse Mukaya populaire Luba (Congo-Brazzaville)

1807 -? The Iyoba of Uselu in Benin (Nigeria) Le Iyoba de Uselu au Bénin (Nigéria)

1815-16 Le Ndlovukati Lakubheka Mndzebele du Swaziland

benin1.jpg1816 -? Iyoba Omozogie de Uselu au Bénin (Nigéria)

1817-24 Reine Mère Monyale un Mothaba de baTlôkwa (Afrique du Sud)

1817-26 Le 24 Okyehene et la Ohemaa Nana Afia Dokuaa de Okyeman ( Akyem Abuakwa) (Ghana) (Akyem Abuakwa) (Ghana)

1819-24/33 6 e Asantehemaa Nana Ama Sewaa d’Asante (Ghana)

1824/33-1835 7 e   Asantehemaa Yaa Dufie of Asante (Ghana) Asantehemaa Yaa Dufie d’Asante (Ghana)

1826-40 Queen Fatima Brima K a ma Alikali de Konya-Teme (Sierra Leone)

182 8-43 -? Chef de Khaha je Mali (Afrique du Sud)

1831 Chef de mission diplomatique Akyaawaa Oyiakwan pour Asante (Ghana)

Autour de 1834 Regent Bobjwale de la Reine Mère Bangwato
Until 1842 Ruler of the Chobe-Hwange Area (Botswana) Jusqu’en 1842 la règle de la Chobe Hwange-région (Botswana)

1835 Regent Queen Mother Muranthatisi de la Sotho (Lesotho)

1835-1859 8 ème Asantehemaa Nana Afia Sapong d’Asante (Ghana)

1836-40 Le Ndlovukati régnant Lojiba Simelane du Swaziland

1836-40 Queen Regant Tsiomeko de Boina (Madagascar)

Avant 1840 Ras Zmama Worq de Shawa, etc Menz (Éthiopie)

1840-47 politiquement influents impératrice Menen d’Ethiopie
1840-47 R uler of The Provinces North and West of the Tana Lake (Ethiopia) 1840-47 R uler des provinces du Nord et l’Ouest du lac Tana (Ethiopie)

1840-51 Governor MaMotshiame of the Central Province of the Bulozi Kingdom (Zambia)
1851-58 Makololo Morêna of Bulozi (or Barotseland)

1842-48 Exile-Leader Mawa of Zulu Political Refugees (South Africa)

1844-93 Chief Mugalula I of Kiwele (Tanzania)

From 1848 Reigning Dwabenhemaa and Dwabenhene Nana Afrakoma Panin of Dwaben (Dwabehene or Dwabeii ) (Ghana)

After 1848 Reigning Dwabenhemaa and Dwabenhene Nana Akua Saponmaa of Dwaben (Dwabehene or Dwabeii ) (Ghana)

1854-55 Regent Queen Mother Muganzirwazza of Buganda (Uganda)  

1855-94 Rain Queen Modjadji II of Balobedu (South Africa)

1855-ca. 1910 Queen Natélégé of the Mzalara (Central African Republic)

1858-89 Kpojito Zoïndi of Abomey (Benin)

ashanti.jpg1859-84 Asantehemaa Nana Afia Kobi Serwaa Ampen I of Asante (Ghana)

ongandejera.jpg1862 17th Queen Nakashwa of Ongandjera (Ouambo) (Namibia)

1880-86 Queen Hompa Mpande of Uukwangali (Namibia)
asantehmaa.jpg1884-1917 10th Asantehemaa Nana Yaa Akyeaa of Asante (Ghana)


beninqm.jpg1888-97-1914 Iyoba Iha II of Uselu in Benin (Nigeria)

1889-94 Reigning Queen Mother The Ndlovukati Tibati Nkambule
of Swaziland
1894-99 Joint Head of State

 

Before 1891-1908 Ohamba Nekoto of Parts of Oukwanyama (Nambia)  

Until 1892 Queen Sandemani Famata Bendu Sandmani of Gawula and Ruler of Vai  (Liberia)

1893-94 Regent Queen Mother Ida of Ketu (Benin)

1893-1924 Chiefess Msavila I of Kiwele (Tanzania)

1893-1924 Chiefess Msavila I of Kiwele (Tanzania)

Until 1898 Military Leader and Priestess Nehana of the MaShona Nation (Zimbabwe)

1910s-1940s Politically Influential Queen Mother Seingwaeng of BaKgatla (Botswana)

1911-31-? Politically Influential Queen Gagomakwe of the BaKwena (Botswana)

1911-14 Rebellion Leader Me Katilili of the Giriama Tribe in Kenya

1923-24 Acting Paramount Chief Kgosigadi Mohamagodi Gaogangwe a Sechele of the baNgwaketse (British Protectorate, Botswana)

1924-28 Acting Paramount Chief Queen-Sister Ntebogang a Bathoen of the baNgwaketse (British Protectorate, Botswana)

1927-30 Regent Princess Motshabi of bamaNgwato (Botswana)

192 8-43-? Chief Mali II of Khaha (South Africa)

1927-30 Regent Princess Motshabi of bamaNgwato (Botswana)

Until 1934 Chief Musonga II of Ipito (Tanzania)

1934-62 Chief Ng’endo of Ipito (Tanzania)

1941-46 Acting Paramount Chiefess Elizabeth Tshatshu of the Xhosa Tribe of amaNtinde (South Africa)

1941 Queen Mother Mutaleni kaMpingana of Ondonga (Nambia)

1943-57 Acting Chiefess Nofikile a Ngongo of the Xhosa Tribe of imiDushane kaNdlambe (South Africa)

 

zanzibar1.jpg1652 - 1697 Sultan du Nord Fatimah Zanzibar (Tanzanie)

yvonnepryor.jpg1995- Queen Yvonne Pryor of the Madingo (The Gambia)

wandirauganda.jpg1994-2003 Vice-President Dr. Wandira Speciosa Kagibwe, Uganda

umugabekazinyirauhivkanjogera.jpg1895-96 Reigning Umugabekazi Nyirauhi V Kanjogera of Rwanda
1896-ca. 1916 Regent
1916-31 Reigning Umugabekazi

teramadeadetule.jpg1978-80 Regent Princess Teramade Adetule of Erijiyan-Ekiti (Nigeria)

tembo.jpg18… Queen Tembo of Cokwe (Angola)

taituethiopia.jpg1906-10 De-facto Regent Itegé Taytu Betul, Ethiopia

stellasigcau.jpg1987 Premier Princess Stella Margaret Nomzamo Sigcau, Transkei (South Africa)

sinqobelezimbabwe.jpg1995- Chief Sinqobile Mabhena of the Ndebele Tribe (Zimbabwe)

sidibefatoumata.jpg2005-06 Minister of Foreign Affairs Sidibé Fatoumata Kaba, Guinea

shilubana.jpg2008- Hosi (Chief) Tinyiko Lwandhlamuni Philla Nwamita Shilubana of the Valoyi  (Souh Africa)

shedonghongbeh.jpg1851 Army Leader Seh-Dong-Hong-Beh in Abomey (Benin)

seneleleni.jpg1975-81 Joint Head of State, The Ndlovukati Seneleleni Ndwandwe of Swaziland

ruthperry.jpg1996-97 Chairperson of the Council of State Ruth Sando Perry, Liberia

ririkumutimaburundi.jpg1908-17 Regent Mugabekazi Nidi Ririkumutima of Burundi (Belgian Colony, Later Independent)

raval3madagascar.jpgElle est née le 22 novembre 1861 à Amparibe et décédée en Algérie le 23 mai 1917. Elle fut la dernière reine à régner à Madagascar (1883-1897).Elle monte sur le trône à la mort de Ranavalona II en 1883, grâce au choix du Premier Ministre Rainilaiarivony qui, conformément aux régles alors établies, allait également devenir officiellement son époux. Son règne fut difficile car le royaume dut alors vivre constamment sous la pression des autorités coloniales françaises qui, en 1885, réussirent même à imposer un régime de protectorat d’interprétation confuse sur Madagascar. Concrètement, cela se traduisit par un contrôle de la France sur la politique étrangère du royaume, ainsi qu’une mainmise croissante sur ses finances. Les tentatives de Rainilaiarivony pour desserrer l’étau français aboutirent à la crise de 1894 et, ensuite à l’invasion coloniale de 1895. Persuadée que les Français ne recherchaient que l’imposition d’un régime effectif de protectorat, les autorités royales firent à peine résister leurs troupes. Et effectivement, le premier traité qu’on fit signer à la reine le 1er octobre 1895 allait tout à fait dans ce sens. Cependant dès le 18 janvier 1896 le nouveau Gouverneur Hippolyte Laroche obligea Ranavalona III à signer un nouveau traité reconnaissant la « prise de possession » de Madagascar par la France. La reine continua cependant à conserver son pouvoir, même si Rainilaiarivony fut déposé puis exilé hors de l’île. Par la suite, le 6 août 1896 l’Assemblée nationale française déclara unilatéralement Madagascar colonie française. La nuit du 28 février 1897 enfin, le général Gallieni, qui faisait office de Gouverneur général fit arrêter par surprise la reine puis l’envoya aussitôt en exil à l’île de La Réunion et ensuite en Algérie. Le lendemain du départ de la souveraine, la « monarchie merina » fut officiellement abolie par le pouvoir colonial.

ranavalona2.jpg 1868-83 Queen Ranavalona II, by the grace of God and the will of the people, Queen of Madagascar, and Protectrice of the laws of the Nation

queenmotherghana1940s.jpg1944-77 12 th Asantehemaa Nana Ama Sewaa Nyaako of Asante (Ghana)

queenmotherbuganda.jpg1897-1914 Joint Regent Queen Mother of Buganda (Uganda)

phumzilemlambongcuka.jpg2005-08 Deputy President Phumzile Mlambo-Ngcuka , South Africa

olubankeakerele.jpg2007- Olubanke King-Akerele, Liberia

ogwujoy.jpg2006-07 Minister of Foreign Affairs Joy Ogwu, Nigeria

nzomukunda.jpg2005-06 2. Vice-President Alice Nzomukunda, Burundi

nukwase.jpg1938-57 Joint Head of State, The Ndlovukati Nukwase Nxumalo Ndwandwe, Swaziland

ntombiswaziland.jpg 1983-86 Queen Regent and Head of State Ntombi
laTfwala of Swaziland
1986- Joint Head of State, Queen Mother , the Indovukazi

nobrecabral.jpg2007-09 Foreign Minister Maria da Conceição Nobre Cabral, Guinea Bissau

njapundunke.jpg1888-94 Regent Queen Mother Regnant Njapdungke of Bamum (Cameroon)

neves.jpg2002-03 and 2003- 04 Prime Minister Maria das Neves Ceita Batista de Sousa, Republic of São Tomé e Príncipé

nenzima.jpg1875- 1926 Chief Advisor Queen Nenzima of Mangbetu (Ghana)

neimakimojino.jpg2002- Assistant Chief Neima Kimojino of the Embulul Sub-Location, Ngong Division of the Kajiado District (Kenya)

napoakaziiri.jpg2007- Chief Napoaka Ziiri Thérèse Léotine Kaboré, épouse Yaméogo of a District in Issouka (Burkino Faso)

namibiaqueen.jpg1926-4 1 and 1958-71 Queen Kanuni I of Uukwangali (Namibia)

 

Museminari2008- Foreign Minister Rosemary Kobusingye Museminari, Rwanda

muju.jpg2004- Vice-President Joyce Mujuru , Zimbabwe

mugabesally.jpg1980-90 Politically Influential Sally Hayfron Mugabe in Zimbabwe

mugabegrace.jpg1990- Politcally Influential Grace Marufu Mugabe in Zimbabwe

mokopemodjadjiv.jpg1981-2001 Rain Queen Mokope Modjadji V of Balobedu (South Africa)

moh.jpgUntil ca. 1879 Queen Moh of Guma (Ethiopia)

modjadjisouthafrica.jpg1959-80 Rain Queen Makoma Modjadji IV of Balobedu (South Africa)

modjadji6.jpg2003- 05 Rain Queen Makobo Modjadji VI of Balobedu (South Afcica)

mnkabayi.jpg1870s Regent Princess Mnkabayi of the Zulu Kingdom (South Africa)

menemlebenamande.jpg1831/40 Regent Princess Menem Leben Amande de Yejje (Éthiopie)

mariamaladjibonidiallo.jpg2006-07 Minister of Foreign Affairs Mariam Aladji Boni Diallo, Benin

mariadocarmo.jpg20 05-07 Prime Minister Maria do Carmo Silveira , São Tomé e Princípe

mandelawinnie.jpg1964-89 Anti-Apartheid Leader Nomzano Winni e Mandela in South Africa

mamohato1.jpg1970 and 1990 Regent HM Queen ‘MaMohato Thabita ‘Masente Lerotholi Mojela of Lesotho
1996 Regent The Mofumahali (Queen Mother)

madamyoko.jpg1878-1908 Queen Madam Yoko of Kpaa Mende and Seneghum, (Sierra Leone)

lornawa.jpg1925-38 Joint Head of State , The Ndlovukati Lomawa Nxumalo Ndwandwe, Swaziland

logengedebimba.jpgEnviron 1.790 Queen Logenge de Bimba (Cameroun)

lesotho.jpg1941-60 Acting Paramount Chief The Mofumahali ‘MaNtsebo Amalia ‘Matsaba Sempe of Lesotho

leshotoqueen1.jpg2001- Temporary Regent HM Queen Karabo Mohato Bereng Seeiso of Lesotho

labotisibeni.jpg1899-1921 Regent Indlovukazi Labotsibeni Gwamile Ndluli laMvelase of Swaziland
1921-25 Joint-Head of State

kpojito.jpg1774-89 Kpojito Chai d’Abomey (Bénin)

koblogulama.jpg1953-67 and 1992-2006 Paramount Chiefess Madam Ella Koblo Gulama of Kaiyamban (Sierra Leone)

kinigisylvie.jpg1993-94 Premier Minister and Acting Head of State Sylvie Kinigi, Burundi

Khetoane Modjadji III 1895-1959 Rain Queen Khetoane Modjadji III of Balobedu (South Africa)

joycebanda.jpg2006- Minister of Foreign Affairs Joyce Banda, Malawi

johnsonsirlaef.jpg2006- President Ellen Johnson-Sirleaf, LiberiaEllen Johnson-Sirleaf
A titre de première femme africaine élue à la tête de l’Etat, la présidente Ellen Johnson-Sirleaf du Liberia est quelquefois appelée la Femme de Fer, un surnom qu’elle doit sans doute à la fermeté de ses résolutions visant à améliorer les conditions de vie dans son pays. Elle a été intronisée le 16 janvier 2006 après une bataille contre l’ancienne star du football George Weah, et tout de suite après elle s’est embarquée dans une campagne pour faire du Liberia un modèle de modernité en Afrique. Outre ses tentatives de gagner un soutien international, elle a également travaillé de façon proactive sur le terrain. Elle a désigné Kimmie Weeks, qui avait 25 à l’époque comme Porte-parole National à l’occasion des célébrations du 160e anniversaire de l’indépendance du Liberia en 2007 – une indication claire de l’importance des jeunes générations dans la reconstruction du Liberia. Ses efforts ont été remarqués, et en novembre 2007, la Médaille de la Liberté, la plus haute décoration civile honorifique des Etats-Unis, lui a été décernée par le président George Bush.

iyobadeuselu.jpg1692 -? The Iyoba of Uselu in Benin (Nigeria) Le Iyoba de Uselu au Bénin (Nigéria)

iyeobaaghahovanerrua.jpg1981- Iye Oba Aghahowa N’Errua of Uselu in Nigeria (Nigeria)

hottentot.jpg1800/35-60s chef Awa-Khoi – « The Red Nation » (Namibie)

hamonyah.jpg1908-18 Paramount Chiefess Madam H u monya of Nongowa and Pangum a (Sierra Leone)

habyarimana.jpg1978-94 Politically Influential Agathe Habyarimana in Rwanda

gondjout.jpg200 8 Foreign Minister Laure Olga Gondjout, Gabon

ebelejonu.jpgVers 1800 Queen Ebelejonu de Igala (Nigeria)

dzliwe.jpg1982-83 Reigning Queen Mother , The Indlovukazi Dzeliwe Shongwe of Swaziland

dwabeheneoudwabeii.jpg1838-48 Le Dwabenhene Ama Sewa de Dwaben (Dwabehene ou Dwabeii) (Ghana)
1843-48 Reigning Dwabenhemaa and Dwabenhene 1843-48 régnant Dwabenhemaa et Dwabenhene

image011 2006 Minister of Foreign Affairs Dr. Ngozi Okonjo-Iweala, Nigeria

domitienelisabeth.jpg1975-76 Premier Minister Élisabeth Domitién, Central African Republic

diegoluisa.jpg2004- Prime Minister Luísa Días Diogo, Moçambique

chiefsala.jpg1934-62 Chief Sala of Nkokolo (Tanzania)

carmenp.jpg1984 Acting Head of State Carmen Pereira, Guinea Bissau

boyemame.jpg2001-02 Premier Minister Mame Madior Boye, Sénégal

barampama.jpg2006-08 2. Vice-President Marina Barampama, Burundi

bangurazainab.jpg200 7- Minister of Foreign Affairs and International Cooperation Zainab Hawa Bangura, Sierra Leone

aurapoku.jpgCa. 1750-60 Queen Awura Danse Poukou de Baule (La Côte d’Ivoire)

ashantequeenmother.jpg1809-ca. 19 5 th Asantehemaa Nana Adoma Akosua of Asante (Ghana) 19 5 e Asantehemaa Nana Adoma Akosua d’Asante (Ghana)
1814 Regent 1814 Regent

asantequeenmother5.jpg917-44 11 th Asantehemaa Kwaadu Yaadom II of Asante (Ghana)

antoinettebatumubwira.jpg2005- Minister of Foreign Affairs Antoinette Batumubwira, Burundi

annasaakwa.jpg 2004- Chieftainess Nana Ekua Bri II of Apraponso (Ghana)

angibrook.jpg 2004- Chieftainess Nana Ekua Bri II of Apraponso (Ghana)

alinesitoe.jpgCa. 1936-43 Queen Aline Sitoé Diatta of the Diola Tribe in Casamance (Senegal)

alcinda.jpg2005-08 Alcinda Abreu, Moçambique

agyemangrawlings.jpg1979 and 1981-2001 P olitically I nfluential Nana Konadu Agyemang - Rawlings in Ghana

agathe.jpg1993-94 (†) Premier Minister Agathe Uwilingiymana, Rwanda

abudok.jpg1661/67 Ret Abudok nya Bwoc de Shilluk (Soudan)

princesseelisabethdetoro.jpgLa princesse Elizabeth de Toro
Avec un nom aussi glorieux et imposant que Princesse Elizabeth Christobel Edith Bagaaya Akiiki de Toro, rien d’étonnant à ce que la fille du Roi George Rukidi III et de Lady Kezia Rukidi ait mené une vie brillante et excitante. Née en 1936, après une première éducation en Ouganda, elle fut envoyée dans un collège de filles britannique. Se sentant investie d’une mission comme unique représentante de sa race, elle était déterminée à exceller. Et c’est ce qu’elle a fait, devenant la troisième femme africaine à être acceptée à Cambridge, et à être diplômée en droit. Elle a continué pour devenir ensuite la première femme d’Ouganda à rentrer au barreau. Au milieu des années 1960, le premier ministre Milton Obote abolit les royaumes traditionnels ougandais, bloquant Elizabeth dans son propre pays. Sur une invitation de la princesse Margaret, elle voyagea au RoyaumeUni pour participer à un défilé de mode caritatif. Elle démarra ensuite une nouvelle carrière comme modèle, faisant des apparitions dans Vogue et Harper’s Bazaar. Elle joua également dans un certain nombre de films à cette époque. Bien qu’impliquée dans le gouvernement ougandais sous Idi Amin, elle décida de prendre ses distances vis-à-vis du despote et choisit la voie de l’exil. Aujourd’hui elle occupe le poste d’ambassadrice d’Ouganda en Allemagne.

FEMMES PUISSANTE HORS DE KEMET

 

http://www.dailymotion.com/video/TuOr09CAq0d6ZhdXp

 

BIBLIOGRAPHIE . 

IBRAHIMA BABA KAKE , DONA BEATRICE LA JEANNE D’ARC CONGOLAISE, NEA EDITION   

JHON .K.THORNTON, THE CONGOLESE SAINT ANTHONY , CAMBRIDGE UNIVERSITY PRESS 1998 

JHON.K. THORNTON, AFRICA AND AFRICANS IN THE MAKING OF THE ATLANTIC WORLD, 1400-1800,
NEW YORK 1998 

HENRIQUE ABRANCHE, MISERICORDA PARA O REINO DO KONGO , LISBON 1996 

MICHAEL MULLIN, AFRICAN IN AMERICA :SLAVE, ACCULTURATION AND RESISTANCE IN THE AMERICAN SOUTH AND THE BRITISH CARRIBBEAN 1736-1831, URBANA AND
CHICAGO EDITION 1992 

JOHANNES MENNE POSTMA, THE DUTCH IN THE ATLANTIC SLAVE TRADE, 1600-1815,
CAMBRIDGE 1990 

PETER WOOD, BLACK MAJORITY :NEGROS IN COLONIAL SOUTH CAROLINA FROM 1670 THROUGH THE STONO
REBELION, NEW YORK 1974 

JOSEPH HOLLOWAY, THE ORIGIN OF AFRICAN –AMERICAN CULTURE , HOLLOWAY EDITION 

WWW.NE-KONGO.NET

Pour en savoir plus sur d’autres héroïnes(reines ou guerrières) de notre continent cliquez sur ce lien http://afrodivine.skyblog.com/4.html

   
 

 

 

 

 

 

 

 

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31 commentaires pour « REINES,HEROINES ET PERSONNALITES KEMITES »

1 2
  1.  
    Hyacinthe Djottouan
    27 janvier, 2009 | 3:36
     

    merci pour ces précieuses informations. grâce à vous, nous avons connaissance de ces héroïques femmes qui ont marqué l’histoire de leurs peuples. Félicitations!

    Répondre

  2.  
    27 janvier, 2009 | 20:09
     

    Merci pour votre commentaire.

    Répondre

  3.  
    Baraton edouard
    1 février, 2009 | 18:23
     

    Pardon mais je peut vous faire l’ascendance de cléopatre sur 3 siècles et je ne trouve guère de sang africain chez elle.

    Elle est gréco-macédonienne.

    Ses surnoms dynastiques sont on ne peut plus classique chez les lagides.

    Elle revendique son ascendance macédonienne (lisez plutarque « vie de marc antoine »).

    Même le terme de Philopatris est une référence à son origine macédonienne.

    Vous pouvez en annexer beaucoup mais guère cléopatre.

    Pour les descendants de cléopatre par contre ily a du sang berbère.

    Elle a eut 4 enfants, l’ainé est éxécuté en -30, les deux autres fils disparaissent de nos sources, la fille est marié au roi de Maurétane Juba II. Ils ont un fils et une fille (Ptolémée de Murétanie et Drusilia).

    Puis le ptolémée a une drusilia qui et marié à un grec Marcu antonius pallas. La reine Zénobie de Palmyre prétendait déscendre de cette branche lagide.

    Répondre

  4.  
    2 février, 2009 | 22:14
     

    Tu as raison Baraton car en effet certes elle a régné en Afrique mais c’était au même titre que tous les autres envahisseurs et usurpateur de pouvoir gréco-macédonien.
    Alors même si Nombreux revendique sa négritude du fait d’un métissage confirmé par une reconstitution de son visage.
    http://www.buzznews.fr/visage-de-cleopatre-reconstitue-en-3d
    Partisan au final de ton opinion je la retire de la liste.

    Répondre

  5.  
    Baraton edouard.baraton
    3 février, 2009 | 15:42
     

    Vousavez vous même insité sur la variété des facies de chaque couleu, peut on considérer cette reconstitution comme crédible? je nele pense pas.

    Et si cléopatre a du « sang noir », d’ou le tient t’elle?

    Par contre, son petit fils Ptolémée de Maurétanie qui régnait sur l’algérie et le maroc actuel avait’il du sang noir? là on pourrait en discuter.

    Ce prince gréco-africain fut exécuté par Calligula à Lyon dans les annés 40 de notre ère.

    Pour vous cité un extrait de l’anthologie palatine parlant de cléopatre séléné (fille de cléopatre VII philopatris et mère de ptolémée de Maurétanie) « à sa mort, la lune se voila pour son deuil… ».

    Néamoin, pour cléopatre, et sa famille, il ont régné sur la vallé du nil durant 3 siècle, ils ont mené ce pays à un haut niveau de prpérité et l’on mené à un pic démgraphique.

    Si cléopatre fut une grande reine macédonienne, ne fut elle pas non plus une grande reine egyptienne au moins du fit que ses réalisations servirent les indigènes? à ce titre (mais avec une explication) je pense que la descendante tout à la fois de Ptolémée I et de Séleucos I peut siéger sur ce site.

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  6.  
    Mba Narmer
    3 février, 2009 | 19:54
     

    je suis désolé de ne pas être d’accord ni avec fulele, ni avec barathon ! fulele, ta démarche n’est pas scientifique car tu juges une reine d’afrique sur sa couleur de peau! ce qui fausse totalement le débat ! sortons de la pigmentation, et vous verrez que la raison gagnera les études !
    car au fond que dites vous? que cléopatre n’est pas une reine d’afrique pour la simple raison qu’elle est blanche, ou métissé, ou je ne sais quoi! faux débat!
    le vrai débat est celui-ci : comment devient-on roi ou reine à Kemet ? par la nomination (validité) par un conseil de prêtres! or cela n’a pas été le cas pour cléopatre et consorts! par cosnéquent, on ne peut pas les considérer comme Fari ! mais comme usurpateur du pouvoir!
    alors retournons le débat autrement : est-ce que si cléopatre, ou même jules césar avaient été nommée fari par le conseil des prêtres, ne seraient-ils pas fari à kemet, pour vous, sous prétexte qu’ils étaient blancs, ou même gaulois, ou que sais je encore ? non! le débat est à nouveau faussé!
    alors prenons l’exemple du côté des kemit : est ce que si un kemit, malgré la noirceur la plus absolu de sa peau, prend le pouvoir sans avoir été nommé par le conseil, serait-il considéré comme roi kemit ? non!
    le débat basé sur la couleur de la peau fausse tout! débattons sur les vrais choses, en prenons les considérations les plus scientifiques et les logiques !
    alors khadafi qui est aujourdhui président de l’union africaine, ne doit-il pas figurer dans la liste des président africain, sous prétexte qu’il est arabe et blanc ?
    sortons de l’adolescence intellectuelle, et cessons de répondre aux polémiques de la secte des africainistes qui ne demandent que cela, et contentons nous des vrais débats, des vrais sujets : construction du projet de société pour kemet !

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  7.  
    3 février, 2009 | 20:57
     

    L’occupation étrangère prolongée, la persécution d’une partie de l’élite par les souverains étrangers (surtout les souverains perses), ont causé le déclin de kemet.
    Comme l’histoire se répète.
    Aujourd’hui les afrikain ont élu un non kémite à la tête de l’union afrikaine alors que des Narmer il y’en a.
    Attendez de voir ce président s’allier avec l’union méditerranéenne et e continent ne nous apprtiendra plus définitivement.

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  8.  
    baraton edouard
    3 février, 2009 | 21:05
     

    Mais cléopatre fut certainement intronisé de la manière la plus pharaonique qui soit tout comme ses ancètres depuis prolémée I soter.

    Je pense que pour cléopatre, il faut reconnaitre que son identité est complexe, à la confluence de plusieurs tradition comme c’est le cas pour tout les souverains hellénistiques.

    Elle n’a jamais vue la grèce mais sa langue natale était la même que celle des antiochiens et des athéniens, toutefois elle vivait à proximité du nil…

    Rien n’est simple.

    Pour Kadhafi, ce n’est guère un amis de la france et à ce titre il peut recevoir mes foudres. Mais c’est un personnage non dénué d’intelligence politique. Il est capable de jouer le panafricanisme comme par le passé le panarabisme.

    Mais est’il crédible pour condamner les présences extras-africaines en afrique celui qui ouvre une base russe sur son sol? je ne le crois pas. Il agit comme un populiste pas comme un dirigeant ayant à cœur les interets du continent.

    même si vous n’aimez pas Wade (j’ai bien des points de fricsion potentiel avec lui) ses réflexions sont interressantes.

    Tout comme l’étaient les réflexions de Lascony lors de notre dernière conférence.

    L’afrique si elle veut être grande doit être capable d’intégrer de matière souple des africains très différents et qui parfois ont des identités non africains en même temps qu’africaine.

    On ne peut pas choisir lorsqu’on est historiquement métis entre ses diverses natures, l’africanité doit être non exclusive d’autres identités religieuses, nationales…

    à ce titre l’exemple de cléopatre VII philopatris me semble être à méditer.

    ps kadafi a refusé de siéger à l’UPM

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  9.  
    tapregbala
    9 mars, 2010 | 19:39
     

    merci infiniment j’ai toujours rêvé d’être gouverné par une femme parce que je suis convaincu qu’elles sont plus intelligentes que les hommes ,non violentes et ne laisseraient pas les religions primitives comme le christianisme et l’islam nous polluer tout chrétien noir est un traite à la mémoire de ces braves femmes et nos ancestres en savoir plus http://www.rael.org

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  10.  
    bendo-soupou
    13 mars, 2010 | 21:51
     

    Afrique

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  11.  
    Moliere PALAPA LE NOIR
    26 janvier, 2011 | 9:24
     

    merci pour le travail fait, l’histoire africaine est tres important pour nous africains,
    sans la culture africaine nous ne serons plus africains
    Moliere PALAPA

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