on engueule pas son chien en aboyant…l’opposition doit proposer une alternative certaine et concrete au peuple.
Consultez ce lien et tu comprendras pourquoi les tél portables n’ont pas marché au moment opportun.
http://www.mwinda.org/images/stories/articles/zaitman1.mp3
Par Mathurin NGODE
Les seules déclarations, les communiqués et les conférences de presse à l’attention de l’opinion internationale, ne suffiront pas à ébranler le pouvoir de Brazzaville incarné par Sassou Nguesso. N’oublions pas qu’il bénéficie de soutiens indéfectibles au sein du pouvoir français, en commençant par le président Sarkozy lui-même. Appuyé par les entreprises françaises (dont Total et Bolloré), soutenu tacitement par l’Elysée, Sassou a préparé sa réélection « démocratique » du 12 juillet après avoir régné pendant un quart de siècle d’une main de fer.
En 1990, c’est sous la pression de la rue qu’il était obligé de faire des réformes démocratiques avant de perdre le pouvoir en 1992, face à Pascal Lissouba. Aujourd’hui, après avoir organisé des pseudo-élections truquées d’avance, il est sanctionné par le peuple Congolais – 90% d’abstention -
Les Leaders de l’opposition (Mathias Dzon notamment) ne doivent pas décevoir les espoirs du peuple Congolais qui a répondu favorablement à leur appel. Sassou ne doit pas voler la victoire à notre peuple, il doit partir ! J’appelle donc tous les Leaders de l’opposition congolaise présents à Brazzaville : Mathias Dzon, Général Ngouélondélé, Guy Romain Kinfoussia, Général Raymond Damasse Ngolo, Marion Mandzimba Ehouango, Ange-Edouard Poungui, Jean-François Tchibinda Kouangou, Rigobert Ngouolali et tous les autres, à descendre dans la rue pour exiger le départ de Sassou du pouvoir. Il vous faut en arriver là afin que les caméras de l’opinion internationale s’intéressent à ce qui se passe réellement au Congo-Brazzaville. Le rôle d’un Leader est d’avoir le courage, de montrer le chemin, au risque même de sa vie. Si vous ne prenez pas ce chemin, vous ne rentrerez pas dans l’histoire de notre pays et, le peuple, qui a mis sa confiance en vous, vous la retirera tout simplement.
Ceausescu, le dictateur roumain aux mains rouges, est tombé en novembre 1989 sous la pression de la rue…Et d’autres exemples sont là pour nous édifier.
Vive le Congo libre !
A bas la Françafrique !
TéléSud : Les Raisons de la Prostitution des Journalistes
A TéléSud, les fins de mois restent une incertitude. Il devient d’usage de payer les employés avec des semaines de retard. Difficile dans ces conditions de faire un programme entre le loyer, les factures et les découverts en banque.
Pas de publicité depuis deux ans
Jean Philippe KABORÉ, directeur général de la chaîne impute ces retards aux actionnaires qui traîneraient des pieds pour sortir le moindre sou. En faisant à chaque fois des Gabonais son bouc-émissaire devant le premier venu M. KABORÉ passe de ce fait en silence sa gestion calamiteuse de la chaîne panafricaine.
Aux commandes depuis deux ans, le DG, commercial de formation, n’a pu apporter aucune publicité à la chaîne, créant ainsi, mois après mois, un grand déficit et une grande dépendance de TéléSud de la part de ses financiers. Il dirige la société au jour le jour sans aucune politique établie à l’avance, obsédé par la seule idée de s’en mettre plein les poches.
De lui, le personnel retient plutôt son habileté à détourner le moindre sou susceptible de rentrer dans les caisses de la société. Le dernier détournement en date est la couverture au siège du MEDEF à Paris d’un colloque organisé par la B.I.A.O Côte d’Ivoire. Sur la forte somme remis par la banque organisatrice, le DG n’a jugé bon de ne verser que 4000 ( quatre mille) euros. Des miettes. Le reste a été partagé avec différents intermédiaires Ivoiriens.
Beaucoup d’argent
En négociation actuellement avec Edgar SASSOU (le neveu du président Denis SASSOU NGUESSO) pour la couverture de l’élection présidentielle, Jean-Philippe KABORÉ a reçu comme avance beaucoup d’argent lors de son dernier voyage au Congo Brazzaville. Rien ne figure dans les écritures comptables de TéléSud. Le DG affirme n’avoir rien reçu. Cela ne l’empêche de s’empresser de reprendre l’avion (en première classe ?) pour le Congo Brazzaville aux frais de la boîte qui devrait plutôt faire des économies. Il s’agit de son troisième voyage au Congo Brazzaville en l’espace d’un mois. Pour une personne qui prétend ne rien tirer d’un pays riche comme le Congo Brazzaville, c’est trois voyages de trop.
Ivoirité
Jean Philippe KABORÉ Ivoirien d’origine, applique, sans état d’âme, la politique de l’Ivoirité : l’Ivoirien d’abord, l’Ivoirien ensuite et l’Ivoirien enfin. Il s’est entouré de collaborateurs Ivoiriens dont son ami de longue date SEYDOU ou alias Cissé I. Tous les deux ont créé une société écran qui facture des opérations bidons à la chaîne. Dès son entrée à TéléSud, Cissé a été nommé responsable des opérations spéciales. Son service était censé faire gagner de l’argent à l’entreprise. Jusqu’à ce jour, SEYDOU n’a obtenu aucun résultat. Par contre, des sommes colossales sont régulièrement dépensées au nom des opérations spéciales.
Ce fut le cas en octobre 2008 pour la couverture par trois Ivoiriens du Forum Mondial pour le Développement Durable tenu à Brazzaville. « Le travail extérieur » fut assuré par la boîte des deux compères, comme s’il n’y avait pas de monteurs et des cadreurs compétents au sein de TéléSud.
Un autre exemple du duo. La retransmission en direct avorté de la nuit électorale aux Etats-Unis en novembre 2008. Un vrai fiasco qui a coûté des milliers d’euros, facturés à la société de KABORÉ et Cissé.
· Département bidon
La couverture des élections au Congo Brazzaville sera uniquement assurée par des Ivoiriens, dont cinq personnes extérieures à la chaîne, viendraient directement d’Abidjan. La encore, la société de Cissé et KABORÉ se charge de faire les factures de l’opération. Aux dernières nouvelles, 8000 (huit mille) euros de frais de mission seraient d’ores et déjà attribués à Cissé.
Ivoirité encore. Le cas d’Eléonore : cette jeune Camerounaise compétente travaillait au noir comme secrétaire générale pendant près d’un an au sein de la boîte. Recrutée par KABORÉ, elle a été viré comme un malpropre le jour où elle a osé réclamer un salaire. Le DG l’a fait aussitôt remplacer par un autre ami de longue date, un Ivoirien. Un certain Jacob dont les tâches à TéléSud ne semblent pas claires.
Toujours dans le cadre de l’Ivoirité de la chaîne. KABORÉ vient de procéder à la nomination de Serge F., un autre Ivoirien, au poste de responsable chargé du département de la musique.
Un département bidon créé pour la circonstance, peut-être pour justifier une augmentation de salaire voire un arrangement entre amis. En tout cas, cette nomination passe mal parmi les employés notamment auprès des anciens. Car Serge F., qui doit son embauche à son compatriote KABORÉ et sa nomination à sa nationalité, n’est à TéléSud que depuis quelques petits mois.
Cette lettre est rédigée par un collectif du personnel de TéléSud qui préfère pour l’instant garder l’anonymat. Nous faisons partie de cette grogne interne qui monte au sein de la chaîne.
Nous souhaitons la démission de Jean Philippe KABORÉ qui par son incompétence mène la chaîne vers le dépôt de bilan et les employés vers le chômage.
En attendant de nous entretenir de vive voix avec les actionnaires, nous vous donnons rendez-vous le mois prochain…
Nous Sommes le Congo !
Cessons d’Avoir Peur !
Pour un Etat de Droit au Congo !
« Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission »
Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !
Patrick Eric Mampouya
http://mampouya.over-blog.com/
Pour une République Juste et Démocratique
Vous trompez le peuple, nous dénonçons
dpeuplelavoix@yahoo.fr
lavoixdupeuple58@hotmail.fr
holdupelectoralaucongobrazzaviile.pdf
Il n’y a pas eu d’élection au Congo faute d’électeurs
D’après Infos Plateaux, les bureaux de vote dans les circonscriptions administratives de NGO et DJAMBALA ont bien été ouverts à 7H00 puis, ils ont été vite fermés trois heures après que les urnes aient été bourrées.
Le premier tour de l’élection présidentielle opposant Denis SASSOU NGUESSO à quelques challengers fantômes, n’a pu « avoir lieu », fautes d’électeurs et de candidats crédibles. Seul le délestage s’est pointé dans les bureaux de vote en fin de journée. Certains assesseurs somnolaient même au moment du dépouillement des votes. Le ministre de l’Administration du territoire Raymond MBOULOU peut en vouloir à Imboulou, car ce barrage qui porte son nom et engloutit tant de milliards, n’a pu produire de l’électricité à temps.
En effet, le décompte des bulletins de vote s’est fait à l’aide de la lampe tempête et de la bougie au Congo-Brazzaville, confirmant que ce pays n’a toujours pas dépassé l’âge de la pierre taillée.
Sous d’autres cieux, on se serait doté des lampes pétromax pour garantir au moins le bon déroulement de l’opération. Si j’étais candidat, j’aurais redouté un hold-up électoral. Ces images dégradantes du Congo Brazzaville ont fait le tour du monde. On se demande, comment les chantres de la nouvelle désespérance pourraient encore se targuer du bilan « positif » de leur chef ? C’est la honte !
Malheureusement, ça fait longtemps que les dirigeants Congolais n’éprouvent plus ce sentiment, à cause du nomadisme politique auquel ils sont accoutumés. D’un moment à l’autre, les ennemis d’hier (puisqu’il n’existe pas d’adversité politique au Congo) peuvent convoler en noces, juste pour se partager le gâteau.
C’est le cas de Bernard KOLELAS, YHOMBI OPANGO, Michel NGUIMBI, Martin MBERI et d’autres girouettes qui ont été totalement désavoués par leur base.
Malgré les consignes de vote et les billets de CFA distribués par-ci et là, le peuple souverain du Congo a préféré vaquer à ses occupations habituelles, plutôt que de se laisser corrompre en allant cautionner une mascarade. « On peut tromper certaines personnes, un certain temps, mais on ne peut tromper toutes les personnes en même temps ». C’est un adage connu des Congolais, qui ont pris conscience d’être dirigé par une mafia. Et tant que ce serait les mêmes mafiosi qui seraient au-devant de la scène politique, leur quotidien resterait inchangé. Seuls les Nababs proches des robinets de pétrole profiteraient encore de sa manne. C’est un sujet qui fâche, et pourtant, il ne devrait pas !
Pour séduire une Diaspora de plus en plus hostile, le pouvoir de Brazzaville a dépêché à Paris, une délégation de perroquets grassouillets pour vanter les mérites de son candidat sur les plateaux d’une chaîne de télévision en mal de sponsors (3A Télésud). Mais les téléspectateurs lassés par la diffusion des mêmes spots de propagande, ont préféré les zapper (Vive la télécommande !).
En s’abstenant d’aller voter, l’écrasante majorité de Congolais n’a fait que réitérer le même message au régime illégitime en place, comme lors du dernier scrutin local. Dans une vraie démocratie, le Chef de l’Etat et son gouvernement auraient aussitôt démissionné après un tel désaveu. Mais il ne faut surtout pas espérer une attitude aussi honorable de leur part, car la soif de pouvoir est le premier syndrome dont souffrent nos dirigeants.
Les boukouteurs (voraces) pour défendre leur bifteck, réagissent violemment aux critiques de leurs compatriotes de la Diaspora, qu’ils assimilent à des intégristes ou des tribalistes. A cause de leur aveuglement, ces apprentis sorciers confondent patriotisme et chauvinisme.
Tout Congolais épris de justice ne peut rester insensible aux images tragiques de Brazzaville diffusées le jour du scrutin par France 24, particulièrement celles montrant une fillette renversée par un automobiliste à Talangaï, qui n’a pas pu recevoir les soins nécessaires à l’hôpital, alors que le Congo-Brazzaville est classé 4e producteur d’or noir en Afrique.
Si SASSOU NGUESSO a pu dépenser des millions pour sa campagne, en faisant venir des vedettes de la chanson du Congo voisin, il n’y a pas de raison qu’il fasse de même pour doter les pharmacies des hôpitaux en médicaments de premières nécessités. Ce n’est qu’une question de volonté. Au Congo, les choses simples relèvent du miracle. Ce n’est pas en se rendant régulièrement à Lourdes, qu’Antoinette SASSOU ramènerait de la lumière pour éclairer les ruelles sombres de Brazzaville, Dolisie, Boundji, Makoua ou Pointe-Noire. L’électricité ne relève pas du Bon Dieu, mais du ministre de l’Energie Jean Bruno ITOUA.
On n’ignore d’ailleurs, ce que ce dernier fait avec l’argent des redevances de la S.N.E. La preuve, même le jour du vote, le Congo était encore plongé dans les Ténèbres. Partout où la lumière jaillit, on entend le ronflement des groupes électrogènes, et aucune autorité compétente n’a prévu prendre les précautions contre les nuisances sonores. Si l’on n’y prend garde, le Congo-Brazzaville sera le pays qui comptera la plus grande population de sourds.
Au lieu d’avancer, le pays ne fait que stagner, à cause de sa classe politique, qui dans son ensemble ne s’est jamais renouvelée depuis l’indépendance. Tout le temps, ce sont les mêmes acteurs qui reproduisent les mêmes comportements criminels. Les néophytes qui gravitent autour d’eux sont aussitôt contaminés.
Un regard furtif sur le comportement des nouveaux loups, tels que les MOUNGALLA-Moukongo, KOLELAS-Choléra, AKOUALA-Makouala ou Tilapia, suffit pour s’en convaincre. Voilà pourquoi le régime actuel de Brazzaville, composé majoritairement des caciques du monopartisme doit déguerpir. Il est pourri, puant et impopulaire.
Ngombulu Ya Sangui Ya Mina Bantu LASCONY
Ecrivain, documentariste, historiographe
Par la bêtise de beaucoup de congolais qui écoutent les faux opposants
au régime en place au Congo, les congolais vont encore supporter pendant 7 ans Mr SASSOU NGUESSO, à moins de vite se retrouver pour demander un dialogue national entre toutes les forces vives du Congo à la place du dialogue entre les représentants de toutes les obédiences maçonniques du
Congo connu sous l’appelation (bien masquée) de concertation nationale inclusive. Dans ce jeu susvisé, le meilleur gangster congolais a gagné. Ce type de rassemblement en faveur d’un dialogue pour le salut du Congo est possible, dans la mesure où SASSOU III ne changera pas la situation que vive les congolais maintenant. L’UFR ne s’est pas trompé sur les solutions de salut de notre pays. Le temps nous a donné raison et la raison permet ce rassemblement et ce changement des hommes et de la manière de faire de la politique au Congo.
Mpoungui, Kinfoussia, Ndzon, Ngouélondélé,etc. sont des hommes du passé, parce qu’ils ont montré devant tous les congolais qu’ils n’ont plus rien à proposer sauf demander aux congolais à battre à 5 heures du matin des casseroles en vue de faire plier Sassou de son idéal politique. Drôle d’actions pour une opposition qui est en face d’un homme armé jusqu’au dent et qui cherche à faire reculer un monstre qui est prêt à avoir sa proie.
Il ne faut pas pleurer mais le temps est venu de tirer les leçons et de faire un bon choix. Le temps est venu où les opposants congolais vont tous
parler du dialogue national sans exclusive. A+
Gérard MILANDOU
http://www.liberati on.fr/monde/ 0101580464- ces-francais- a-la-botte- electorale- de-sassou
http://fischer02003 .over-blog. com/article- 33974927. html
Ces Français à la botte électorale de Sassou
Congo-Brazzaville . Députés et avocats cautionnent le vote contesté.
Brazzaville, correspondance BERTRAND SACLA
Les candidats de l’opposition et plusieurs autres sans étiquette contestent toujours la réélection dimanche dernier à la tête du Congo de Denis Sassou Nguesso – avec, officiellement, 78,6 % des voix . Une manifestation a été violemment dispersée par la police mercredi. Tous dénoncent des fraudes pendant et après le vote. Mais ce n’est pas ce qu’ont constaté quatre élus français. Deux parlementaires européens – l’ex-ministre de la Justice et de la Culture Jacques Toubon et Patrick Gaubert, également président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) – ainsi que deux députés UMP – Jean-François Mancel (Oise) et Jean-Michel Fourgous (Yvelines) – se sont fait les défenseurs zélés de Sassou Nguesso cette semaine à Brazzaville.
Décalage. Au cours de deux conférences de presse organisées lundi dans la capitale congolaise, les quatre hommes ont salué le bon déroulement du scrutin. Mancel et Fourgous, accompagnés de plusieurs avocats français, dont Marcel Ceccaldi, ex-conseiller juridique du Front national, et Léon Lev-Forster, défenseur notamment de Charles Pasqua et de Julien Dray, ont déclaré qu’il s’était déroulé «dans un climat démocratique paisible […] et dans le respect des dispositions électorales en vigueur». Leurs conclusions sont en complet décalage, non seulement avec celles de l’opposition, mais aussi avec celles de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) qui avait déployé 47 observateurs sur le terrain le jour du vote.
Selon cette ONG affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la présidentielle n’a été «ni juste, ni transparente, ni équitable». La différence de jugement pourrait bien venir du cadre dans lequel les Français sont venus «observer». Bien qu’ils se soient présentés en tant que «députés européens» à la presse congolaise, Toubon et Gaubert ne sont pas venus pour le compte de l’UE – qui avait décidé de ne pas envoyer d’observateurs -, mais pour la Commission nationale des droits de l’homme, une structure mise en place et financée par le pouvoir de Brazzaville. Quant à Mancel, Fourgous et les avocats, c’est une organisation récente aux contours flous, créée par un ancien adversaire rallié à Sassou Nguesso, l’ex-maire de Brazzaville Bernard Kolélas, qui les a fait venir : la Conférence des partis démocrates humanistes africains (Codeha).
«Inadmissible» . Certains d’entre eux n’ont pas contredit les membres du gouvernement congolais qui, à plusieurs reprises, ont accusé avant et après le vote les «médias internationaux» de «relayer de fausses informations» . Plusieurs ont aussi fustigé le représentant de l’Union européenne à Brazzaville, Miguel Amado, qui avait mis en doute le fichier électoral (2,2 millions d’électeurs pour 3,6 millions d’habitants). «Je regretterais que M. Amado soit en train de réinventer le néocolonialisme» , a lancé Mancel aux journalistes congolais, évoquant une «immixtion inadmissible dans la politique intérieure d’un pays indépendant».
«La Françafrique est toujours là», commente, désabusé, un responsable d’une mission africaine d’observation des élections, rappelant que Gaubert, notamment, connaît depuis longtemps le Congo. En 2005, la FIDH s’était ainsi inquiétée des «pressions» qu’il avait exercées sur les familles des «disparus du Beach» – des réfugiés congolais de retour après la guerre civile en 1999 et «volatilisés» au port fluvial de Brazzaville – pour qu’elles abandonnent les poursuites intentées en France contre plusieurs responsables du régime de Sassou Nguesso.
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